Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

Здесь есть возможность читать онлайн «Jeff Lindsay - Les démons de Dexter» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Neuilly-sur-Seine, Год выпуска: 2008, ISBN: 2008, Издательство: Michel Lafon, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les démons de Dexter»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

Les démons de Dexter — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les démons de Dexter», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ah, tu vois ? lançai-je gaiement. Tout ce qu’il te fallait, c’était détacher tes pensées de tes propres problèmes.

Nous étions assis à une table où nous avions probablement mangé une centaine de fois. Mais Deborah se laissait rarement gagner par la nostalgie. Elle se redressa, puis frappa la table en Formica bosselée, si fort que le pot de sucre sauta en l’air.

— Je veux savoir qui a parlé à cet enfoiré de Rick Sangre ! s’écria-t-elle.

Sangre était ce reporter de la télévision locale pour qui plus une affaire était sanglante et plus le public avait besoin de bénéficier d’une presse libre capable de l’informer de tous les détails sordides. D’après le ton de sa voix, Deborah était convaincue que Rick était mon nouvel ami.

— Eh bien, pas moi, répondis-je. Et ça m’étonnerait que ce soit Doakes.

— Ouille ! fit Chutsky.

— Et surtout, poursuivit-elle, je veux trouver ces putains de têtes !

— Je ne les ai pas, répliquai-je. Tu as vérifié auprès des objets trouvés ?

— Tu sais quelque chose, Dexter. Allez, pourquoi tu me caches des trucs ?

Chutsky leva les yeux en avalant sa bouchée.

— Pourquoi il saurait quelque chose ? Il y avait beaucoup d’éclaboussures de sang ?

— Rien du tout, répondis-je. Les corps étaient tout secs, bien cuits.

Chutsky hocha la tête, réussissant à glisser du riz et des haricots sur sa fourchette.

— T’es pas un peu pervers, toi ?

— Il est pire que pervers, renchérit Deborah. Il cache des trucs.

— Ah, fit Chutsky la bouche pleine. C’est son côté profileur amateur à nouveau ?

C’était notre petit mensonge : nous lui avions dit que mon hobby relevait de la théorie et non de la pratique.

— C’est ça, répondit Deborah. Et il refuse de me faire part de ses conclusions.

— C’est peut-être difficile à croire, frangine, mais je ne sais rien cette fois. Juste que…

Je haussai les épaules, mais elle me sauta aussitôt dessus.

— Quoi ? Allez, s’il te plaît !

J’hésitai de nouveau. Je ne voyais pas comment lui dire que le Passager noir avait réagi à ces meurtres d’une façon totalement nouvelle et très troublante.

— C’est juste une impression, repris-je. Il y a quelque chose d’anormal cette fois.

Elle eut un petit rire méprisant.

— On a deux corps carbonisés et décapités, et il y aurait quelque chose d’anormal…

Je pris une bouchée de mon sandwich, tandis que Deborah perdait son temps à froncer les sourcils au lieu de manger.

— Est-ce que vous avez identifié les victimes ? demandai-je.

— Allons, Dexter. Pas de tête, pas de relevé dentaire. Les corps ont été brûlés, donc pas d’empreintes digitales non plus. Merde, on ne sait même pas de quelle couleur sont leurs cheveux. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?

— Je pourrais certainement t’aider, tu sais, intervint Chutsky.

Il piqua un morceau de maduros frit avec sa fourchette et le fourra dans sa bouche.

— Je n’ai pas besoin de ton aide, répliqua Deborah.

— Tu veux bien de l’aide de Dexter.

— C’est différent.

— En quoi est-ce différent ? demanda-t-il, et sa question me semblait légitime.

— Parce qu’il m’apporte juste de l’aide. Toi, tu veux résoudre l’affaire pour moi.

Ils se fixèrent du regard et demeurèrent ainsi un long moment sans parler. Je les avais déjà vus faire ça auparavant, et la mystérieuse ressemblance avec les conversations muettes de Cody et Astor me frappait. J’étais content de les savoir aussi soudés en tant que couple, même si cela me rappelait que j’avais les tracas de mon propre mariage à considérer, auxquels s’était ajouté un traiteur de luxe. Heureusement, juste avant que je me mette à grincer des dents, Deb rompit le silence.

— Je ne suis pas de ces femmes qui ont besoin d’être secourues, déclara-t-elle.

— Mais je peux t’avoir des informations que tu ne trouveras pas toi-même, répondit-il en posant sa main valide sur son bras.

— Comme quoi ? demandai-je.

J’avoue que cela faisait un moment que j’étais curieux de savoir quelle avait été l’activité de Chutsky avant ses amputations accidentelles. Je savais qu’il travaillait pour un organisme fédéral qu’il désignait sous le sigle OGA, mais j’ignorais ce que ces initiales représentaient.

Il se tourna vers moi avec obligeance.

— J’ai des amis et des contacts dans beaucoup d’endroits, répondit-il. Un truc comme ça pourrait avoir laissé des traces ailleurs, et il me suffirait de passer quelques coups de fil pour vérifier.

— Tu veux dire : appeler tes potes de l’OGA ?

Il sourit.

— Oui, c’est à peu près ça.

— Bordel, Dexter ! lâcha Deborah. OGA veut simplement dire Organisme Gouvernemental Anonyme. Cet organisme n’existe pas. C’est une blague entre initiés.

— Ravi de faire enfin partie des initiés, rétorquai-je. Et tu peux encore avoir accès à leurs dossiers ?

Il haussa les épaules.

— Techniquement, je suis en congé de maladie.

— En congé de quel boulot ?

— Il vaut mieux pour toi que tu ne le saches pas, répondit-il. Le truc, c’est qu’ils n’ont toujours pas décidé si je suis encore bon à quelque chose.

Il baissa les yeux vers la fourchette coincée dans sa main en acier et bougea le bras afin de la faire remuer.

Sentant un moment gênant approcher, je m’efforçai de ramener la conversation sur un plan plus neutre.

— Tu n’as rien trouvé près du four ? demandai-je. Un bijou ou un truc de ce genre ?

— De quoi tu parles, bordel ?

— Du four. Où les corps ont été brûlés.

— Tu n’as rien suivi ? On ne sait pas où ils ont été brûlés.

— Ah… Je partais du principe que ça avait eu lieu sur le campus, dans l’atelier de céramique.

D’après l’expression figée qui apparut sur son visage, je compris qu’à défaut d’être sous le coup d’une indigestion fulgurante elle devait ignorer l’existence de cet atelier.

— C’est à moins d’un kilomètre du lac où on a retrouvé les corps, ajoutai-je. Tu sais, le four. Où on fait de la poterie.

Deborah me dévisagea quelques secondes de plus, puis quitta la table d’un bond. Je trouvais que c’était une façon merveilleusement originale et théâtrale de clore une conversation, et il me fallut un moment avant de me ressaisir.

— Je suppose qu’elle ignorait ce détail, déclara Chutsky.

— C’est ce que je me disais. Est-ce qu’il faut la suivre ?

Il haussa les épaules et planta sa fourchette dans son dernier morceau de steak.

— Moi, je vais commander un flan et un cafecito . Puis je prendrai un taxi, puisque je n’ai pas le droit d’aider, répliqua-t-il. Mais vas-y, toi, à moins que tu préfères rentrer à pied.

Je n’en avais aucune envie, en effet, et c’était Deborah qui conduisait. D’un autre côté, il me restait encore presque la moitié de mon milk-shake à boire et je ne voulais pas le laisser. Je me levai et la suivis en titubant, mais avant cela, pour adoucir le choc, j’attrapai la moitié du sandwich qu’elle avait abandonnée.

En un rien de temps, nous nous retrouvâmes devant les grilles du campus universitaire. Deborah avait passé une bonne partie du trajet sur sa radio, à rameuter des gens pour inspecter le four, et le reste du temps elle grommelait entre ses dents.

Nous tournâmes à gauche après la grille pour emprunter la route sinueuse qui mène au secteur de la céramique et de la poterie. J’y avais suivi des cours en troisième année afin d’élargir mon horizon, finissant par constater que si je me débrouillais assez bien dans la fabrication de vases parfaitement ordinaires, je n’étais pas très doué pour créer des œuvres d’art originales dans cette discipline. (Dans mon propre domaine, je me flatte d’être particulièrement créatif, comme je l’ai récemment démontré avec Zander.)

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les démons de Dexter»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les démons de Dexter» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les démons de Dexter»

Обсуждение, отзывы о книге «Les démons de Dexter» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x