Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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La signora Fellini la fixait, déterminée. L'alcool l'avait, semblait-il, complètement désinhibée. Caterina réfléchissait au moyen de se défendre, au cas où la concierge l'attaquerait. Comment faire ? Si cette femme se ruait sur elle avec ce tesson de bouteille, elle serait capable de la tuer.

À deux mètres l'une de l'autre, deux femmes se défiaient du regard. Caterina respirait à peine. Prudente comme un funambule sur sa corde, elle reculait en mettant un pied l'un derrière l'autre. Au moment où elle atteignait la porte donnant dans le couloir, la signora Fellini s'arrêta soudain, comme si elle avait changé d'avis.

Elle pivota sur ses talons et alla s'affaler en soupirant dans les coussins du vieux canapé, après avoir, comme si de rien n'était, piétiné les bris de verre et les lys déchiquetés. Puis elle se mit encore une fois à vociférer, les yeux brillants de haine.

- Et maintenant tu te casses, petite pute, et tu oublies tout ce que tu as entendu. Sinon, gare à toi. Allez, file !

Caterina ne se le fit pas dire deux fois.

- Je vous laisse ma carte, au cas où vous auriez besoin de moi, dit-elle encore avant de sortir.

Elle préféra descendre à pied, de peur que l'ascenseur ne tombe en panne. Elle dévala les marches.

Une fois arrivée sur le Lungotevere Marzio, elle s'arrêta pour reprendre son souffle. L'air frais de la nuit lui fit du bien.

Ce qu'elle venait d'apprendre confirmait ses suppositions : la curie avait royalement payé cette alcoolique pour qu'elle se taise. Et puis Marlène ! Marlène entretenait une relation coupable avec un cardinal en chair et en os. Une « grande dame » ! Voilà une surprenante découverte qui jetait un éclairage radicalement différent sur la mort de Marlène, laquelle conservait au demeurant tout son mystère.

Les choses prenaient un sens : quelqu'un avait mis fin à la liaison qu'entretenait un cardinal avec une « grande dame » .

Mais alors, pensa soudain Caterina, pourquoi ces grands dignitaires ecclésiastiques ont-ils assisté à son enterrement ?

42

Aéroport de Francfort, porte 26, bâtiment 456 B, l'architecture habituelle de verre et d'acier. À l'entrée, une plaque avec le nom d'une société inscrit en lettres bleues et orange : FedEx .

Le svelte quadragénaire qui avait garé sa Mercedes près de l'entrée semblait pressé, agité, et ses yeux brillaient derrière ses lunettes à monture dorée.

Il avait l'air fatigué, comme quelqu'un qui a passé une nuit blanche. Dans son costume froissé, il semblait presque négligé. Il serrait dans sa main un petit paquet de dix centimètres sur vingt, entouré de ruban adhésif.

Il entra sans hésiter dans le bâtiment, consulta un panneau et s'avança vers un guichet derrière lequel une blonde pimpante avec un sourire impersonnel lui dit bonjour et lui demanda sur un ton tout aussi formel et routinier :

- Que puis-je faire pour vous ?

- Expédier un colis avec valeur déclarée, répondit le client calmement en faisant glisser le petit paquet sur le comptoir.

La blonde soupesa le paquet et sembla étonnée qu'il fût si léger. Elle le posa sur la balance électronique qui fit un bip avant de cracher une étiquette. Elle lut l'adresse :

Giancarlo Soffici

Hôtel Krone, Rheinuferstraße, 10

65385 Assmannshausen

Soffici avait réservé une chambre dans cet hôtel.

- Et l'expéditeur ? demanda-t-elle sans lever les yeux.

- Giancarlo Soffici.

- Et l'adresse de l'expéditeur ?

Le client marqua un temps d'hésitation avant de dire :

- Cité du Vatican, 1073 Rome.

La jeune femme blonde leva la tête et fronça les sourcils. Mais elle écrivit les informations données.

- Valeur ?

- Cent mille euros.

La blonde se mit à fouiller dans des papiers derrière le comptoir. Elle s'énerva, chercha ensuite du regard quelqu'un qui puisse l'aider, mais ne vit personne qui soit en mesure de l'assister dans cette situation difficile.

- Avez-vous une pièce d'identité ? demanda-t-elle après avoir retrouvé son calme.

Le client lui glissa son passeport. L'employée lut le nom figurant sur le document : Monsignor Giancarlo Soffici .

- Vous avez dit cent mille euros ?

- Oui.

- Vous devez déclarer le contenu du paquet.

- Écrivez : échantillon scientifique.

- Ça va faire cher, dit-elle pendant qu'elle saisissait les données dans son ordinateur.

Soffici sortit son portefeuille et tendit une carte de crédit :

- Ça va mettre combien temps ? demanda-t-il sans sourciller.

- Demain à partir de dix heures, lui répondit l'employée après avoir longuement consulté son écran. Mais si vous voulez, cela peut aller plus vite...

- Non, non, rien ne presse. Demain à partir de dix heures.

Après avoir signé puis repris sa carte de crédit et son ticket, le mystérieux client disparut aussi discrètement qu'il était arrivé. Deux minutes plus tard, il prenait l'A3 en direction de Wiesbaden au volant de sa Mercedes bleu nuit.

À cette heure matinale, il y avait encore peu de circulation sur l'autoroute. Soffici pouvait conduire tout en faisant le point sur la situation.

Il était sûr que, pour le moment, Gonzaga n'avait pas la moindre idée de ce qui s'était passé. Le cardinal continuait de le considérer, lui Soffici, comme un secrétaire modèle, comme un paillasson.

Un de ces types qui considèrent le titre de monsignor comme le sommet de leur carrière dans le clergé et remercient Dieu trois fois par jour à genoux de leur avoir accordé cette grâce.

Depuis l'enlèvement, une semaine s'était écoulée, le cardinal pensait peut-être qu'il était mort.

En tout état de cause, il était clair que Gonzaga avait dû reprendre ses activités courantes. Quant à lui, il savait le cardinal capable de tout. Sa satisfaction n'en était que plus grande. Gonzaga l'avait sous-estimé. Jamais il n'aurait pu imaginer que son secrétaire serait capable de faire cause commune avec Gueule-brûlée.

Certes, à l'origine, l'idée n'était pas la sienne. C'était Gueule-brûlée qui l'avait approché. Il lui avait proposé de convaincre son chef Gonzaga de l'intérêt de l'affaire. Dans un premier temps, Soffici avait eu quelques difficultés à comprendre ce que l'homme défiguré lui racontait. Gueule-brûlée lui avait expliqué qu'il avait lui-même prélevé un morceau du linceul de Turin avec l'intention d'en tirer de l'argent. Beaucoup trop d'argent.

Ce n'était pas l'argent qui comptait pour Soffici. Il voyait surtout dans cette affaire l'opportunité de se venger de Gonzaga. Gonzaga l'avait trop souvent humilié, il l'avait traité comme un chien et l'avait tourné en ridicule. Le temps était venu de lui renvoyer la balle, une seule et unique balle.

Sur les conseils de Gueule-brûlée, il avait arrangé ce rendez-vous sur la Piazza del Popolo. Soffici secoua la tête : comment aurait-il pu savoir que Gonzaga allait être victime d'un accident de voiture ?

Puis Gueule-brûlée avait appris par des voies détournées que Gonzaga, victime du chantage d'Anicet, n'avait pas livré l'original du linceul au château de Layenfels, mais la copie. C'était la conclusion qui avait été tirée des examens scientifiques que le saint suaire y avait subi.

Gueule-brûlée avait alors flairé une nouvelle affaire, bien plus juteuse encore : il avait mis en scène l'enlèvement de Gonzaga en se faisant aider de professionnels du crime. Heureusement que Soffici était introduit dans la confidence, car autrement, pensait-il, il serait mort de frayeur.

Malheureusement, cet enlèvement avait été un fiasco complet. Gonzaga avait soutenu mordicus qu'il avait apporté l'original du linceul au château de Layenfels, et ce malgré le supplice du froid qui avait failli lui coûter la vie.

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