Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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- Je vais vous dire pourquoi, renchérit le frère. Le texte de l'Apocalypse contient tant d'énigmes qu'on peut pratiquement tout en dire, et le contraire de tout... Mais je vous prie de bien vouloir m'excuser, je crois que j'ai beaucoup trop parlé. Dieu vous garde !

Zephyrinus disparut avec son plateau aussi silencieusement qu'il était venu.

Alberto ouvrit la fenêtre pour respirer l'air frais du petit matin. Il reconnut, dans la lumière blême de l'aube, le chemin de terre par lequel ils étaient arrivés. Des nappes de brume montaient du Rhin qui coulait derrière les arbres et les bosquets.

Une odeur de feuilles humides flottait dans l'air. On entendait le bruit irrégulier d'un train express qui longeait la rive du fleuve.

Le cardinal secrétaire d'État entra en trombe dans la pièce, suivi d'un frère qu'ils n'avaient pas encore rencontré.

- Nous partons, déclara Gonzaga, apparemment très troublé.

Cette nouvelle fit à Soffici et à Alberto l'effet d'une délivrance. Aucun d'eux n'osa poser de questions. Ils suivirent sagement le frère.

La Fiat d'Alberto les attendait dans la cour du château.

Alberto aimait sa voiture. Une attitude fréquente chez les hommes.

Mais jamais encore jusqu'au moment où il mit le contact, ce matin-là, il n'avait ressenti une si grande affection pour elle. Soffici prit place sur le siège du passager, et Gonzaga s'installa sur la banquette arrière.

Personne ne se montra. Le porche à l'entrée était ouvert. Alberto enfonça l'accélérateur, et la voiture s'arracha dans un vrombissement libératoire. Les abondantes pluies de la nuit avaient creusé de profondes rigoles sur le chemin de terre. Alberto ralentit et commença la descente en roulant au pas.

Au détour du premier virage, un homme, les bras écartés, leur barra soudain le passage.

- Mais c'est Zephyrinus ! s'exclama le monsignor ébahi. D'où sort-il ?

Avec son habit déchiré et ses bras étendus, Zephyrinus ressemblait à un épouvantail.

- Qui c'est, celui-là ? Vous connaissez son nom ? grogna le cardinal, de mauvaise humeur.

Avant même que Soffici ait pu répondre, Zephyrinus était déjà à la hauteur de la voiture, côté conducteur. Alberto baissa la vitre.

- Je vous en prie, haleta Zephyrinus, emmenez-moi !

- Mais comment avez-vous fait pour arriver là ? demanda Alberto.

Zephyrinus tendit son doigt vers le ciel et Alberto sortit la tête par la portière. Au-dessus d'eux, une corde se balançait encore par une fenêtre ouverte.

- Vous avez...

- Oui, répondit Zephyrinus d'une voix atone.

La voix de Gonzaga retentit à l'arrière du véhicule. Il s'impatientait.

- Que veut cet homme ? Continuons !

- Je vous en prie ! Pour l'amour de Dieu ! supplia le frère.

- Roulez ! s'écria Gonzaga, hors de lui.

Alberto lança à son voisin un regard interrogateur, mais celui-ci ne réagit pas. Alberto connaissait le sort qui serait réservé à Zephyrinus s'ils le laissaient là.

- Allez ! cria le cardinal.

Alors Alberto ferma sa vitre. Il eut juste le temps d'entrevoir le visage désespéré du frère, puis on entendit un coup de feu. Un flot de sang gicla sur la vitre de la voiture. Sans un mot, sans un geste, Zephyrinus s'écroula. Quelques secondes interminables s'écoulèrent avant que tous comprennent ce qui s'était passé. Lorsque Soffici vit le sang dégouliner le long de la vitre, son estomac se révulsa. Il sortit la tête de la voiture et vomit. Alors Gonzaga répéta, hors de lui :

- Roulez, Alberto !

Alberto desserra lentement le frein à main et démarra.

8

Une sonnerie intempestive tira Malberg de son sommeil. Un mince rayon de soleil filtrait au travers des rideaux de sa chambre d'hôtel. Le réveil près de son lit affichait 8 h 50. Malberg avait horreur que le téléphone sonne avant 10 heures.

- Malberg ! répondit-il d'un ton grincheux.

- Lorenza Falconieri à l'appareil, fit la marquise d'une voix vive.

- Vous ? Que me vaut l'honneur d'un coup de fil si matinal ? grommela Malberg encore à moitié endormi.

- J'espère que je ne vous ai pas réveillé. J'ai à peine fermé l'œil cette nuit. À cause de la chaleur ! Mais j'ai beaucoup réfléchi.

- Et où en êtes-vous de vos réflexions ?

Malberg s'attendait à ce que la marquise évoque sa relation avec Marlène. Mais ce ne fut pas le cas.

- Je suis prête à vous céder l'ensemble des ouvrages pour deux cent cinquante mille euros, à condition que l'affaire soit bouclée dans les deux semaines à venir. Si nous ne faisons pas affaire ensemble, je passerai une annonce dans une revue spécialisée.

- Deux cent cinquante mille euros !

Soudain, Malberg était complètement réveillé. D'après ce qu'il avait pu en voir, la collection valait sans doute le triple, voire le quadruple. Il y avait néanmoins un petit problème : comment pouvait-il rassembler une somme pareille en l'espace de deux semaines ? Malberg avait des revenus plutôt satisfaisants, mais il avait un train de vie coûteux. Il possédait une belle librairie à Munich, très bien située dans la Ludwigstraße. Au loyer de cette boutique s'ajoutaient celui de son appartement à Munich-Grünwald et ses frais de personnel, ce qui représentait en tout trente mille euros mensuels. Certains mois, il avait des difficultés à équilibrer son budget.

- Malberg ? Vous m'entendez ?

- Oui, oui, bégaya Malberg, perdu dans ses calculs. Je réfléchis au moyen de rassembler si rapidement une telle somme. Deux cent cinquante mille euros, cela ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval.

- Je sais, répondit la marquise. Mais nous savons tous les deux que la collection vaut beaucoup plus que cela. Réfléchissez à ma proposition. Vous avez deux semaines, deux semaines à partir d'aujourd'hui, pas un jour de plus.

- J'ai compris.

Lorenza Falconieri mit rapidement fin à la conversation, laissant son interlocuteur perplexe.

Malberg était toujours en bisbille avec son banquier, Harald Janik de la HVB. Chaque fois que le bouquiniste demandait un crédit pour un achat important, le banquier trouvait toujours mille faux-fuyants, prétextant que le prêt d'une telle somme sans garanties pouvait lui faire perdre son emploi. Investir dans du vieux papier imprimé - pour reprendre les termes du banquier - présentait des risques.

Malberg devait agir vite, et c'est ce qu'il fit.

Il réserva par téléphone le vol LH 3859 assurant la liaison Rome/Fiumicino-Munich, départ 13 h 00, arrivée 14 h 37. Puis il sauta dans un taxi et se rendit chez la marquise où il prit, avec son appareil photo numérique, quelques clichés de la collection. Deux heures plus tard, il s'envolait pour l'Allemagne.

À Munich, il se rendit directement de l'aéroport au siège de la HVB sur la Promenadenplatz. L'immeuble imposant, datant des années de fondation du Reich, puait l'argent comme tous les bâtiments abritant des établissements bancaires.

Malberg avait réfléchi et arrêté une stratégie qu'il comptait mettre en œuvre pendant les négociations. Il avait fait imprimer à l'aéroport en format 30 x 40 les photos qu'il avait prises le matin même.

Au grand étonnement de Malberg, le banquier se montra bien moins réticent qu'il ne l'avait craint. Les photos éveillèrent même chez lui un grand intérêt.

Malberg n'arrivait pas à s'expliquer le changement d'attitude de Janik. Mais il réalisa soudain qu'il n'avait pas encore évoqué le montant dont il avait besoin si rapidement.

- À combien estimez-vous le tout ? demanda Janik d'un air condescendant.

Malberg avala sa salive.

- Vous voulez connaître la valeur de cette collection sur le marché, ou le montant exact de l'acquisition ?

- En tant que banquier, pour ce qui est de l'attribution d'un prêt, les deux m'intéressent, naturellement.

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