Gérard De Villiers - Dossier Kennedy

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Dossier Kennedy: краткое содержание, описание и аннотация

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— Son Altesse est servie.

La salle à manger était de l’autre côté du hall d’entrée. Alexandra ouvrit la marche. Au mépris de tout protocole, sous l’œil réprobateur de Krisantem, Goldman se glissa entre elle et Malko. Ça l’éloignait un peu des Grelsky.

Une nappe éblouissante de blancheur recouvrait la table massive. Marisa fît « oh ! » en découvrant les deux énormes chandeliers à sept branches, posés sur la table, seul éclairage de la pièce. C’est la première fois qu’elle voyait un dîner aux chandelles autrement qu’au cinéma. Elle coula un regard fondant vers Malko. Celui-ci prit place au bout de la table, Alexandra à sa droite. Goldman se glissa aussitôt à sa gauche. Marisa s’assit près de lui. Stéphane Grelsky se mit à la droite d’Alexandra et sa femme à l’autre bout de la table vis-à-vis de Malko.

Krisantem, qui avait disparu, fit une entrée très remarquée, portant un long plat d’argent avec le chevreuil découpé. Il suivait, portant les hors-d’œuvre.

Stéphane Grelsky poussa un petit « hoch » de satisfaction. On passa les hors-d’œuvre. Goldman se servit à peine. Heureusement : Grelsky entassa dans son assiette une montagne de légumes et de charcuterie hongroise. Et Grete ne laissa qu’une poignée de carottes et une entame de pâté à Marisa. Qu’est-ce que cela aurait été s’ils n’avaient pas déjeuné ? Ils mangeaient si voracement qu’on croyait à chaque bouchée qu’il ne resterait qu’un moignon de leur fourchette. Visiblement, pour le couple hippopotame, c’était le break. Les immenses dents jaunes et gâtées de Grelsky allaient et venaient d’un mouvement régulier qui fascinait le malheureux Goldman. Il se recroquevillait à vue d’œil, jetant des coups d’œil en dessous à Grelsky, s’attendant visiblement à ce que celui-ci étende par-dessus la table une de ses énormes pattes velues pour l’étrangler. Marisa était très loin de tout cela. Elle se penchait le plus souvent possible vers Malko pour réclamer du pain. Il put constater qu’elle ne portait pas de soutien-gorge sous sa robe verte. Alexandra commençait à être sérieusement intriguée par ces étranges convives. Elle n’avait jamais soupçonné la nature des occupations de Malko. Pour elle, il était directeur commercial à I.B.M. qui avait une usine à Poughkeepsie. Sous la table, sa jambe touchait celle de Malko et elle accentua sa pression. Avec un regard câlin pour Marisa. Les Grelsky s’empiffraient. Les hors-d’œuvre avalés, ils regardèrent avec angoisse leurs assiettes vides. Heureusement Krisantem entreprit de faire passer le chevreuil entouré d’une montagne de purée de marrons.

— Ce que c’est chouette, fit Marisa, en anglais.

Alexandra eut une moue méprisante et dit à mi-voix à Malko, en allemand :

— D’où as-tu sorti cette kramme ? {Boudin, en dialecte viennois.}

Difficile de répondre.

Le chevreuil fit le tour de la table. Les hippopotames entassèrent dans leur assiette de quoi tenir tout l’hiver. Grelsky enfourna la moitié d’une cuisse et dit de sa voix rocailleuse :

— Délicieux !

Le chevreuil disparut des assiettes Grelsky en trois minutes. Krisantem faisait un va-et-vient incessant avec la cuisine pour approvisionner la table en Tokay. Le parabellum pesait de plus en plus à sa ceinture, mais la conscience professionnelle était la plus forte. Alexandra tenta de lancer une conversation mondaine mais personne ne suivit. Mortifiée, elle se plongea dans son assiette. Malko avait hâte que le repas soit terminé pour mettre les Grelsky à la porte sans scandale. En attendant, il surveillait discrètement la table. C’était un spectacle !

Pendant que Stéphane Grelsky faisait craquer les derniers os du chevreuil, Grete venait de sortir de son sac une boîte de pistaches et puisait dedans. Négligemment, Grelsky envoya sa grosse patte velue et enfourna une poignée de pistaches. Goldman contemplait la scène, fasciné. Ces deux-là l’hypnotisaient.

Grelsky, entre deux pistaches, découvrit ses crocs jaunes :

— Quel dommage que nous nous soyons ratés à l’aéroport… croassat-il. Enfin, cela nous vaut le plaisir de ce magnifique repas…

Le crâne de Goldman prit une belle couleur blafarde.

— On ne peut pas manger tout le temps, hélas ! fit Grelsky à la cantonade. Il faut travailler de temps en temps.

Grete renchérit d’un hoquet discret.

Krisantem, apportant une pièce montée, fit diversion. Une fois de plus, les Grelsky s’attaquèrent à leur assiette. Goldman, l’appétit coupé, regarda la pâtisserie lui passer sous le nez. Marisa, qui avait vidé une bouteille de Tokay à elle toute seule, cherchait le regard de Malko, attirée irrésistiblement par ses yeux dorés. La pensée de se retrouver dans un lit avec Toto la fit frissonner. On a beau être endurcie… Pour se venger, elle détailla Alexandra.

« Ce qu’elle est tarte », conclut-elle in petto et injustement. La moue qui conclut cette remarque était tellement lubrique que les trois hommes présents en eurent des palpitations. Même Goldman éprouva une vague envie de regoûter à la vie.

Alexandra se leva et entraîna tout le monde à la bibliothèque. Le café était déjà servi par Ilse. On s’installa. Aux mêmes places.

Les Grelsky lappèrent le leur avec la délicatesse qui les caractérisait. A croire qu’ils allaient avaler la tasse. Malko regarda sa montre : 9 heures et demie. C’était une heure décente pour expulser les Grelsky. Il se leva et alla discrètement dans le hall ouvrir la porte. Une rafale de vent glacé s’engouffra dans le château. Le blizzard avait redoublé. Il neigeait tellement qu’on ne voyait même pas la Mercédès au milieu de la cour.

Un pas léger fit se retourner Malko. Même avec des bottes, Alexandra arrivait à marcher gracieusement. Il referma la porte.

— Qu’est-ce que tu fais ?

Son ton était nettement soupçonneux.

— Je regardais si le temps s’améliorait…

— Tu as l’intention de sortir ? Il lui prit la taille.

— Non, mais j’aimerais que nous soyons seuls.

Elle se dégagea sèchement et la pointe d’un de ses seins heurta la main de Malko, déclenchant une délicieuse secousse électrique.

— Dis-moi, ce n’est pas moi qui les ai invités. D’abord, ils sont bizarres. Le gros me fait peur. Il a l’air d’un boucher…

« Il ne faut pas insulter les bouchers sans raison », fut tenté de dire Malko.

— J’ai été obligé, ce sont des relations d’affaires, expliqua-t-il. Mais maintenant qu’ils ont dîné…

— Tu es fou ? Tu as vu le temps qu’il fait. Ils ne vont pas retourner à Vienne ce soir. Il y a assez de chambres ici pour loger tout le monde.

Alexandra était sincèrement indignée. Malko sentit que cela risquait de déclencher un drame, mais il était décidé à insister. L’enjeu était trop important.

Comme s’il avait eu des oreilles dans le dos, l’énorme Stéphane apparut, un verre de cognac à la main. Il s’inclina devant Alexandra, rocailleux mais mondain :

— Chère petite Madame, nous avons déjà abusé de votre hospitalité… Nous devons partir maintenant.

Impénétrable et candide. Le petit œil noir luisait doucement dans l’ombre. Avec des grâces d’ours brun, Grelsky s’inclina :

— Auf Wiedersehen.

— Mais pas du tout. Vous allez rester. Il fait un temps épouvantable.

Elle appela :

— Krisantem.

Le Turc sembla traverser la cloison. Personne ne remarquait son attitude étrange pour un maître d’hôtel : la main droite posée sur l’estomac, à travers l’échancrure de la veste, comme s’il avait mal au ventre.

— Préparez une chambre pour M. et M meGrelsky, ordonna Alexandra. Ils coucheront ici.

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