Gérard De Villiers - Dossier Kennedy
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- Название:Dossier Kennedy
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1967
- Город:Paris
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Alexandra toisa Marisa, toujours figée au milieu de la cour, avec un rien d’ironie dans ses yeux verts.
— Vous venez aussi ? Nuance de regret dans la voix.
La malheureuse s’ébroua. Ses jambes étaient verdâtres de froid. Les bas de nylon et les mini-jupes, c’est peu indiqué pour les températures polaires. Comme un automate, elle suivit les Grelsky. Malko entra le premier dans le hall, se demandant où diable était passé Serge Goldman ? Il traversa rapidement la bibliothèque et le petit salon, aux murs en boiseries, avec de lourds rideaux de velours rouge. Sur le parquet parfaitement ciré, il avait disposé quelques tapis de valeur ramenés de sa mission à Téhéran{Voir S.A.S. contre C.I.A. (Plon).}. L’ensemble était meublé en haute époque, d’immenses meubles de bois sombres allant bien avec les plafonds de quatre mètres.
Passant par derrière, il jeta un coup d’œil dans la salle à manger et ouvrit la porte de la cuisine. Adolf et Ilse, le couple de vieux Autrichiens qui servaient un peu à tout, étaient occupés à découper le chevreuil.
— Vous n’avez vu personne ? demanda Malko.
— Nein, Hoheit.
Il referma la porte, perplexe.
Le château se composait de trois corps de bâtiment, dans le même plan. Il avait été entièrement détruit durant la guerre, brûlé et rebrûlé, occupé par les Allemands et les Russes qui n’avaient vraiment laissé que les pierres. Ils avaient même emporté les cheminées ! Malko avait restauré a peu près la partie centrale, et meublé le rez-de-chaussée ainsi que le premier étage. Les deux ailes n’étaient que couloirs vides et pièces désertes. Il avait seulement refait la toiture. Cela représentait une vingtaine de pièces. Pourvu que Goldman n’ait pas été se cacher dans ce dédale, sans compter l’immense grenier. Evitant le grand escalier, il monta à pas de loup par un petit escalier de pierre situé près de la cuisine. Le chauffage central marchait et une douce chaleur régnait dans le couloir du premier, un des couloirs « riches » : il y avait de la moquette. Il desservait six chambres. Les deux premières étaient vides.
La troisième, voisine de la sienne, résista : elle était fermée à clef de l’intérieur. Il frappa légèrement le battant avec sa chevalière.
— Goldman, vous êtes là ? Pas de réponse.
— Goldman. Répondez. Ou j’enfonce la porte. Il y eut un couinement de rat.
— Non !
— Ouvrez. C’est ridicule. Vous ne risquez rien.
Il entendait la respiration haletante de l’autre qui devait être collé à la porte.
— C’est un piège. Je les connais. Ils vont me tuer.
Les Iles Vierges étaient loin. Complètement perdu Goldman ne savait plus à quel saint se vouer. Il haïssait en vrac le K.G.B., la C.I.A., Malko, Grelsky et tous ceux qui l’avaient mené dans cette galère. Et surtout, il ne savait plus que faire. Une heure plus tôt, dans la voiture, il était décidé à donner le porte-documents à Malko. Maintenant, les autres l’avaient vu. Et eux savaient qu’il l’avait. Comme un animal confronté avec un problème impossible à résoudre, il était en train de devenir fou… Malko sentait cette panique à travers la porte. Il parla gentiment :
— Je veux vous protéger. Je n’ai pas pu les empêcher d’entrer…
Il expliqua l’intervention d’Alexandra, jura qu’il mettrait dehors ces hôtes indésirables dès que possible. Comme Goldman ne répondait pas, il conclut :
— Maintenant, si vous ne voulez pas sortir, je m’en vais avec Krisantem et mon amie. Vous vous débrouillerez avec vos amis-hippopotames…
Le gémissement du producteur aurait fait pleurer un samouraï. Il entrouvrit la porte précautionneusement.
Plus que jamais, il ressemblait à un lapin traqué. Une sueur abondante couvrait son crâne chauve et blanc. Malko eut pitié de lui.
— Que vous veulent les Grelsky ? Piteusement, Goldman avoua :
— C’est vrai. J’avais rendez-vous avec eux à l’aéroport.
— Pourquoi faire ?
— Leur donner le porté-documents qu’on m’a confié à New York. Le producteur leva vers lui des yeux suppliants :
— Vous savez, vous, ce qu’il contient. Vous comprenez que je ne peux pas leur donner… les autres… euh, les nôtres me tueraient.
Du grec, pour Malko. Que contenait ce mystérieux porte-documents ? Goldman serait-il autre chose qu’un petit transfuge minable ? Il plongea ses yeux d’or dans ceux de Goldman ce qui le fit papilloter désespérément.
— Alors, remettez-le-moi. L’autre se tordit les mains.
— Impossible. Les Grelsky me tueront.
Affreux dilemme. En voulant faire plaisir à tout le monde…
— Où est-il, d’abord, ce porte-documents ?
— Je l’ai caché.
C’était gai ! Il y avait des centaines de recoins où Goldman avait eu le temps de dissimuler l’objet. Malko décida de remettre la question à plus tard. Alexandra allait trouver son absence bizarre. Elle était capricieuse, mais pas idiote.
— Bon, venez, et tâchez de faire bonne figure, ordonna-t-il. J’ai promis à Alexandra un dîner d’amoureux, pas une excursion chez Dracula.
Il poussa Goldman jusqu’au grand escalier. Un bruit de conversation venait de la bibliothèque, dont la porte était entrebâillée. Les valises de Goldman étaient dans un coin du hall. Malko entra, tirant discrètement le producteur.
Les Grelsky étaient vautrés dans deux fauteuils. Marisa avait choisi un petit blanc devant le feu. Les genoux plus haut que les hanches elle exhibait son pantie à fleurs, sous le regard noir d’Alexandra, debout près de la table roulante chargée de bouteilles. Evidemment, son jodpur ne permettait pas les mêmes effets. Elle en était quitte pour bomber la poitrine à se faire péter les poumons. Krisantem était debout dans un coin, en veste blanche de maître d’hôtel, impassible et impeccable. Il poussait la compréhension jusqu’à se tenir un peu penché en avant pour effacer la bosse de son parabellum. Goldman, en voyant les Grelsky, réagit comme si on lui avait glissé une tarentule dans le cou. Il s’assit sur un canapé, le plus loin possible d’eux, vert comme une branche d’épinards. Histoire de détendre l’atmosphère, Malko annonça gaiement :
— Je montrais sa chambre à notre ami. Il appuya sur le mot ami.
— Que voulez-vous boire ? proposa Alexandra. Cognac ? Vodka ? Whisky ?
— Cognac, dit faiblement Goldman.
Il lui en aurait fallu un litre. La jeune femme s’affaira au bar. En dépit de sa tenue presque masculine, une sensualité animale se dégageait d’Alexandra. Mine de rien, elle se plaça entre Marisa et Malko. Un accident est si vite arrivé. Et, en lui donnant son verre, elle appuya un regard chargé de beaucoup de choses. De quoi donner de bien mauvaises pensées à Malko.
Malko réchauffait sa vodka au creux de sa paume. Cela le calmait merveilleusement. Dans leurs fauteuils, les Grelsky avaient l’air de deux pachydermes en pleine sieste. Mais Malko surprit un regard vif des petits yeux noirs vers Goldman qui ne présageait rien de bon. Ils devaient être armés, mais ne semblaient pas vouloir utiliser la violence. De toute façon, en plus de la pétoire de Krisantem, Malko avait sur lui son pistolet extra-plat, invisible dans sa ceinture. Mis au point dans le laboratoire de 100 millions de la C.I.A. il tirait indifféremment des cartouches normales ou à gaz. Et il était si plat qu’on pouvait le porter sous un smoking.
Quelle misère ! pensait-il. Obligé de porter une arme dans son château ! Il aurait tant voulu être entouré de quelques hommes de bonne compagnie au lieu du ramassis d’agents doubles ou triples qui se vautraient dans ses fauteuils.
Il jeta un coup d’œil à la fenêtre. On ne voyait plus qu’un brouillard blanc. Le sourd grondement du blizzard rebondissait sur les murs épais d’un mètre. Krisantem, sérieux comme un pape, annonça :
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