Gérard De Villiers - Dossier Kennedy
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- Название:Dossier Kennedy
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1967
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
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— Tu me laisses en pleine nuit pour aller baiser cette Kramme ! {Boudin.} Sans comprendre l’allemand, Marisa saisit le sens de la phrase. Elle serra les poings et attendit le choc.
Ce n’était pas l’heure des explications. Malko jeta froidement Marisa dans les bras d’Alexandra et fonça vers la porte. Avant tout, il fallait sauver Goldman. Il prit pourtant au passage un furieux coup de griffe. Il était temps, Alexandra sautait à pieds joints sur le lit. Avec des bottes, ça fait mal. Heureusement que Marisa avait eu le temps d’attraper une brosse en argent avec un long manche.
— Salope, siffla Alexandra. Je vais te crever les yeux.
Malko courait déjà dans le couloir. Il valait mieux qu’Alexandra croie à une histoire de fille. C’était moins compromettant. Mais où était passé Krisantem ?
Il n’eut pas à chercher loin. Le Turc surgit de l’escalier de pierre, son vieux Star au poing et l’air aussi méchant que possible. Les yeux lui sortaient de la tête.
— Elle m’a étouffé, dit-il avec indignation. J’avais entendu du bruit. J’ai été voir. Le gros m’attendait, collé contre le mur. Il m’a pris les deux bras derrière le dos, et ils m’ont pressé entre eux deux, comme un sandwich. J’ai essayé de la mordre, mais j’ai étouffé tout de suite. Et ça puait !
Quand je me suis réveillé, j’étais couché sous mon lit ! De mieux en mieux !
— On va prendre chacun un côté, dit Malko.
Au même instant, un hurlement inhumain jaillit. Cela venait de l’aile ouest. Krisantem et Malko s’élancèrent. Mais ils devaient repasser par le rez-de-chaussée et sortir car il n’y avait pas de communication.
L’aile ouest, inhabitée, se composait d’un bâtiment rectangulaire avec, en bout, une sorte de tour accolée.
Ils ne mirent pas une minute à rejoindre les lieux. Ils parcoururent, le rez-de-chaussée et le premier sans trouver personne. Le cri se répéta et mourut en gémissement.
Sur le palier du troisième, la porte était fermée. Le cri venait de là. Krisantem et Malko n’eurent pas le temps de se ruer en avant. La porte s’ouvrit brusquement sur un nouveau hurlement, suivi d’un gargouillement atroce. La voix croassante de Grelsky fit :
— Entrez donc, mon cher S.A.S.
Serge Goldman était couché au milieu de la pièce nue, sur le dos, Grete Grelsky sereinement assise sur sa poitrine, comme sur un mœlleux fauteuil. Ses énormes fesses débordaient en partie sur le visage, mais pas assez pour dissimuler un spectacle atroce. L’œil gauche de Goldman pendait sur sa joue, au milieu d’une traînée de sang, énucléé. Les jambes du malheureux battaient faiblement. Les yeux bleus de Grete étaient toujours aussi bleus mais sa main ferme braquait sur Malko et Krisantem un P. 38 qui disparaissait dans ses gros doigts roses. L’embout d’un silencieux prolongeait le canon de l’arme.
— Je vous demande quelques minutes de patience, croassa Grelsky. Juste le temps de finir notre conversation. Très droit, il mâchonnait un énorme cigare.
Lui aussi tenait un pistolet dans la main gauche et une arme imprévue dans la droite. Malko reconnut une des lances anciennes qui décoraient le hall. La pointe en était maculée de sang. Grelsky eut un horrible clin d’œil pour Malko :
— Pas de connerie. C’est une conversation mondaine.
D’un coup de pied, il ferma la porte et tourna la clef dans la serrure. Malko et Krisantem n’avaient pas baissé leurs pistolets. Malko hésitait. Bien sûr, il pouvait tirer. Deux contre deux. Ça finirait par quatre cadavres. Cinq, avec Goldman. Sans résultat. Il retourna une pensée affreuse. Grelsky allait, lui, faire parler Goldman. A leur profit à tous les deux.
Avec lenteur, Grelsky s’approcha de Goldman prenant bien soin de contourner son épouse et se pencha sur l’homme étendu. Malko entendit les mots : c’était du yiddish.
Goldman secoua la tête faiblement. Grelsky eut un hochement de tête désolé. Plantant sa lance dans le plancher, il prit son cigare et l’éteignit dans le cou de Goldman, qui poussa un long hurlement strident. Sortant un briquet « zippo » de sa poche, il ralluma le cigare et le rééteignit presque au même endroit. Et ainsi de suite. Malko mourait d’envie de tirer. Il se contenait, malade. L’odeur était abominable. Cela faisait des petits trous noirs d’où s’écoulaient du sang et des sérosités.
Mais Goldman n’ouvrait la bouche que pour hurler. Impassible, Grete souriait comme une horrible Joconde, de l’innocence plein ses yeux bleus.
Stéphane Grelsky jeta son cigare et de nouveau parla à l’oreille du supplicié. Goldman tourna faiblement la tête et lui cracha en pleine figure.
Lui, le petit lapin effrayé !
Grelsky s’essuya, impassible. Puis il sortit de sa poche un instrument imprévu : un gros tire-bouchon. Soufflant comme un phoque, il s’accroupit. D’une main, il immobilisa la tête de Goldman et de l’autre enfonça le tire-bouchon dans la narine gauche.
Et il poussa en tournant. Malko s’était arrêté de respirer. Il savait qu’au bout de la narine, il y a des cartilages extrêmement fragiles et bourrés de terminaisons nerveuses.
Goldman lâchait des jappements étouffés, comme si on lui donnait des coups de pied. Grelsky appuya encore plus et le producteur poussa un horrible cri.
— Ça va.
Grelsky le gifla pour le faire revenir à lui. Puis il pencha son oreille contre le visage torturé.
Cette fois, Malko vit bouger les lèvres du blessé. Goldman parlait. Ce qui ne l’étonnait pas. Il y a une limite de souffrance que personne ne peut dépasser. Il se jura que Grelsky ne l’emporterait pas au paradis.
Justement, celui-ci se releva, une joie mauvaise brillant dans ses petits yeux noirs :
— Vous allez m’excuser un instant, sehr Geehrte Herr Malko. L’arme de Grete n’avait pas bougé d’un fil.
Son mari alla rapidement à la porte, l’ouvrit, prit la clef, referma de l’extérieur. Personne ne dit rien. Goldman gémissait par à-coups. Un filet de sang s’écoulait de ses narines.
Stéphane Grelsky ne fut pas long. La clef tourna à nouveau dans la serrure. Il réapparut, le porte-documents noir à la main. Malko vit le regard de désespoir de Goldman.
Tranquillement, son bourreau fit le tour du corps, ramassant la lance au passage. Il enfonça la lance brusquement un peu au-dessus du nombril de Goldman. On entendit le craquement de la colonne vertébrale qui se brisait. Grelsky pesait de tout son poids sur le manche de bois. Quand il le lâcha, il resta droit. Le corps de Goldman se contracta avec une telle violence qu’il faillit désarçonner Grete. Un flot de sang jaillit de la blessure.
Malko regardait Grelsky. Il savait que l’autre était prêt à le liquider, s’il avait pu. L’héroïsme aurait voulu que Malko ne laisse pas assassiner, sous ses yeux, Goldman. Le métier exigeait un peu de patience. Le monde est si petit. La méchanceté qu’on lisait dans les petits yeux noirs du Polonais était terrifiante. On sentait qu’il venait de s’amuser prodigieusement.
Il y eut un instant de silence. Galant, Grelsky tendit la main à Grete qui se mit debout avec une grimace, sans quitter Malko et Krisantem des yeux. Malko avait vu pas mal d’horreurs durant sa carrière, mais ces deux-là dépassaient tout ce qu’on pouvait imaginer. Grelsky sourit en se passant la main dans les cheveux.
— Cet imbécile nous a gâché la soirée, fit-il.
Très mondain. Il ramassa le porte-documents noir. Malko sourit d’un air vide, excessivement aimable.
— La soirée n’est pas finie. Je n’aime pas la façon dont vous avez traité Goldman.
Grelsky le regarda comme s’il avait proféré une incongruité :
— Mon cher, d’abord, j’obéis aux ordres. Je ne sais pas ce que contiennent ces documents. Ensuite, votre second personnage vous monte à la tête. Vous avez envie de convoquer la police autrichienne pour leur expliquer que cette demeure est un bastion de la C.I.A. et vous-même un de ses éléments les plus appréciés ?
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