Gérard De Villiers - Dossier Kennedy

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Dossier Kennedy: краткое содержание, описание и аннотация

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— Il n’y a pas que cette solution, fit Malko.

— Tsst, tsst… Grete, montre à Son Altesse tes talents…

Grete bougea à peine. Cela fit « plouf » et une balle s’enfonça à un centimètre de la tête de Malko.

Celui-ci ne broncha pas. On dansait sur la corde raide. Krisantem était blanc comme un linge. Il avait failli tirer. Les Grelsky avaient du sang-froid. Sans discussion.

— Quittons-nous bons amis, fit Grelsky, hypocrite comme un chanoine.

— Nous n’allons plus vous ennuyer longtemps, continua-t-il. Seulement, je dois vous demander de prendre soin de ça… Il désignait Goldman.

— Vous devez bien avoir un coin tranquille au fond de votre parc. Personne ne le réclamera, sauf peut-être vos amis de la C.I.A. Mais il vaut mieux que les Autrichiens ne mettent pas le nez dans cette histoire. Ils seraient choqués…

Tout en parlant, les deux monstres s’étaient rapprochés de la porte. Il y eut une seconde de tension genre heure H. Puis, un bruit de pas dans l’escalier. Et la voix d’Alexandra.

— Malko.

— Je suis là.

La porte s’ouvrait. Comme s’ils étaient commandés par le même circuit électronique, les quatre pistolets disparurent par enchantement. Alexandra ouvrit la porte. Elle avait remis son chandail à col roulé, son chignon était de guingois et une estafilade rouge barrait son cou. Elle était visiblement folle de rage. Malko la fit pivoter par le bras avant qu’elle n’aperçoive le cadavre de Serge Goldman.

— Nous descendions justement, dit-il très haut. Nos amis ont changé d’avis. Ils ne couchent pas ici.

Mine de rien, ils s’étaient retrouvés tous les cinq sur le palier. Alexandra les regarda, interloquée.

— Qu’est-ce que vous faites ici ?

— Nous visitions, dit poliment Grelsky.

— A minuit ?

— Je ne voulais pas partir sans connaître le château à fond. Alexandra voyait bien qu’on lui mentait, mais ne comprenait pas pourquoi. Si elle avait été moins occupée à régler ses comptes avec Marisa, elle aurait entendu les cris.

— Et où est-il, ce Goldman. Il dort ?

— Il doit dormir, dit Malko.

Stéphane se mêla à la conversation.

— Ne vous inquiétez pas, knee Fräulein, fit-il de sa voix la plus croassante, nous prenions justement congé de Son Altesse.

Il avait appuyé sur le titre avec un rien d’ironie. Déjà il s’engageait dans l’escalier, Grete sur ses talons, laissant derrière elle un sillage de patchouli.

Malko commençait à se demander ce que contenait ce mystérieux porte-documents noir pour lequel les Grelsky avaient tué Serge Goldman si sauvagement.

Il prit Alexandra par le bras et lui dit avec le maximum d’autorité.

— Va te coucher. Je te rejoins. Je t’expliquerai plus tard.

Il y eut une brève épreuve de force entre les yeux dorés et les yeux verts, puis la jeune femme prit le couloir conduisant à l’autre aile. Déjà Malko dévalait derrière les Grelsky, Krisantem sur ses talons.

— Pas de bruit surtout, avertit Malko.

Ils débouchèrent dans l’entrée au moment où les Grelsky ouvraient la porte. Krisantem doubla Malko et de la troisième marche, plongea sur l’énorme dos qui s’offrait. Dans ses deux poings serrés, il tenait le lacet avec lequel il avait voulu étrangler Malko à Istanbul. Une arme silencieuse, efficace et bon marché.

Grelsky para l’attaque trop tard. Malko vit Krisantem s’arc-bouter. Le lacet était autour de la gorge du Polonais. Normalement il devait être mort dans les cinq minutes qui suivaient. Il se débattait furieusement, Krisantem collé à son dos comme une monstrueuse protubérance. Malko eut juste le temps d’envoyer un coup de pied dans le sac de Grete pour éviter d’être transformé en passoire. Elle fonça sur lui, ses gros bras en avant, l’air féroce. Rien de la romantique Gretchen. Ses 125 kilos avaient la puissance d’une presse hydraulique. Ratant Malko, elle pulvérisa un guéridon et se retourna, prête à attaquer de nouveau.

A ce moment, il y eut un craquement sec. Tout bête, Krisantem se retrouva avec les deux morceaux de son lacet dans les mains. La force de Grelsky était telle que les muscles de son cou avaient résisté à l’étranglement mortel.

Le Turc n’eut pas le temps de méditer sur sa déconfiture. Comme un éléphant blessé, Stéphane Grelsky, un sillon rouge autour du cou, le visage congestionné, chargea. D’une seule main, il empoigna la gorge de Krisantem, serrant sous les carotides. A toute volée, il cogna le crâne du Turc contre le mur, à deux reprises. Le panneau de boiserie se fendit en deux. Aux prises avec Grete, Malko eut un serrement de cœur : cette boiserie de chêne du XVII elui avait coûté les yeux de la tête. Déjà Krisantem glissait à terre, les yeux fermés. Malko n’eut pas le temps de se défendre, occupé à éviter les griffes de Grete. D’une manchette sur la nuque, le Polonais l’étendit raide. Il eut le temps de voir l’éclair de triomphe des petits yeux noirs. Le porte-documents à la main, Grelsky sortit, laissant la porte ouverte. Personne n’avait dit un mot ni poussé un cri. De vrais gentlemen. La Mercédès démarrait quand Malko se releva. Il se précipita sur le perron pour apercevoir les feux rouges de la grosse voiture, disparaissant sous les rafales de neige. Le temps de secouer Krisantem, les Grelsky étaient loin. Et la frontière hongroise ou tchécoslovaque n’était qu’à une vingtaine de kilomètres par la route. Le Turc se releva, muet de rage.

— Essayons de les rejoindre avant qu’ils ne passent la frontière, dit Malko.

Ils se précipitèrent dans la cour. Le moteur de la Jaguar ronronna tout de suite. En dépit des puissants phares à iode installés par Malko, on n’y voyait pas à plus de vingt mètres. Il leur fallut près de cinq minutes pour rejoindre la route Vienne-Bratislava. Au carrefour, Malko sentit une secousse dans son train avant. La direction devint dure. Il lui fallut une seconde pour réaliser qu’il venait de crever. Il stoppa. Lampe en main, il descendit et examina la roue gauche. Une énorme pointe tripode transperçait le pneu.

Il regarda le sol devant la voiture : une douzaine de pointes similaires étaient à demi enfoncées dans la neige. Les Grelsky ne laissaient rien au hasard.

Pendant que Krisantem sortait la roue de secours, il fit quelques pas et découvrit une chose étonnante. Les traces tournaient à gauche vers Vienne. Il avait trop de retard sur les Grelsky, mais il y avait peut-être une chance de les retrouver.

Vingt minutes plus tard, ils retrouvaient le château. Laissant Krisantem garer la Jaguar, Malko s’engouffra dans le hall. Il fallait aviser quant à feu Serge Goldman. L’Autriche était un pays civilisé où les cadavres ne couraient pas les rues. Et lui Malko, était un bon citoyen. Un peu essoufflé, il arriva au troisième étage.

La porte était ouverte. Debout devant le cadavre de Serge Goldman, vêtue de sa mini-chemise de nuit et de son vison blanc, l’œil gauche au beurre noir, Marisa pleurait convulsivement. En apercevant Malko, elle recula vers la fenêtre, les yeux agrandis de terreur. Elle eut un sanglot et dit à voix basse.

— Ne me tuez pas, je vous en supplie, ne me tuez pas.

6

Malko et Marisa restèrent une seconde face à face sans parler. La jeune fille tremblait convulsivement. Elle ne portait pas de bas et la chair de poule hérissait ses jambes. Malko s’approcha d’elle et la prit par le bras. Elle se laissa faire, les yeux agrandis d’horreur, rivés au cadavre de Serge Goldman.

— Comment êtes-vous venue jusqu’ici, demanda-t-il en l’entraînant hors de la pièce.

Elle répondit à voix basse :

— J’avais peur toute seule dans ma chambre. Après qu’on se soit… bagarrées j’ai été voir dans votre chambre si vous étiez là. J’ai cherché partout. Je vous ai entendu aller par ici. Je me suis cachée et j’ai été voir quand il n’y avait plus personne.

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