Gérard De Villiers - Dossier Kennedy

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Dossier Kennedy: краткое содержание, описание и аннотация

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Marisa, abandonnée à la garde de Krisantem, commençait à trouver le temps long. Goldman revint vers elle, traînant Malko, tout sourires :

— Chérie, je veux té présenter un vieil ami, euh… !

— Le Prince Malko, souffla Malko.

Il prit d’autorité la main tendue de Marisa et la baisa. Elle ouvrit des yeux comme des soucoupes. On ne lui avait jamais fait une chose pareille.

Malko l’entraîna vers la sortie. L’heure n’était pas aux mondanités.

— Ma voiture est dehors.

En sortant, Marisa chuchota à l’oreille de Goldman :

— Dis, Toto, c’est un vrai prince.

— Certainement, fit le producteur, très digne.

Une bouffée d’air glacial lui coupa le souffle. La neige commençait à tomber. La Jaguar était déjà recouverte d’une pellicule blanche. Malko se glissa au volant, tout heureux que les choses se passent si bien. L’attitude de Goldman le tracassait pourtant. Sa terreur ne semblait pas se justifier. Tous les jours, des agents doubles changeaient de camp. C’était presque un jeu que se livraient le K.G.B. et la C.I.A. Krisantem et ses hôtes étaient déjà congelés quand la Jaguar se rangea près d’eux. Ils s’engouffrèrent dans la grosse voiture noire, Marisa à l’avant et Goldman à l’arrière sous l’œil froid du Turc.

— Nous en avons pour une heure et demie environ, annonça Malko. Mon château se trouve près du village de Liezen, à la frontière austro-hongroise.

Goldman sursauta.

— Nous allons en Hongrie, cria-t-il. C’est un piège. Vous travaillez pour le colonel Igor.

— Ecoutez, dit Malko. Nous n’allons pas en Hongrie, mais chez moi. Vous savez très bien pour qui je travaille.

Il était furieux de toute cette histoire. Comment expliquer la présence de ces gens à Alexandra ? Sa soirée était fichue. Il se concentra sur la conduite, la route était de plus en plus dangereuse. La neige tombait à gros flocons.

A l’arrière, Goldman ne disait plus rien. Krisantem gardait la main sur son Star. Pourvu que l’autre ne fasse pas l’idiot. Il était malade à l’idée de salir les coussins de la voiture.

Il n’eut pas à intervenir. Goldman ne dit plus un mot. Jusqu’au moment où ils pénétrèrent dans la cour du château, après avoir failli rester en panne dans le raidillon y conduisant. Malko vit tout de suite la Volkswagen d’Alexandra. Plusieurs fenêtres du rez-de-chaussée étaient allumées.

Malko descendit et ouvrit la portière à Marisa qui en profita pour révéler d’un gracieux mouvement de jambe qu’elle portait un pantie à fleurs. Son sourire montrait que le sang bleu voulait dire quelque chose pour elle.

— Alors, fit Malko à Goldman. Vous êtes rassuré maintenant ? Nous ne sommes pas en Hongrie.

L’Américain esquissa un sourire. Un bruit leur fit tourner la tête. Une grosse Mercédès 600 entrait lentement dans la cour. Elle stoppa derrière la Jaguar. La portière gauche s’ouvrit et l’énorme type du restaurant de l’aéroport apparut. On apercevait sa moitié à travers la glace bleutée du pare-brise.

Il s’avança d’un pas lourd vers le groupe, un sourire un peu figé aux lèvres.

5

Serge Goldman poussa un cri aigu, un cri de souris. Sautant de la voiture, il partit à toutes jambes, à travers la cour, courant comiquement en travers pour ne pas glisser. Au bout de son bras droit, il balançait son porte-documents noir.

L’hippopotame démarra avec une souplesse surprenante pour sa masse. Krisantem sembla à peine bouger, mais comme par miracle le vieux Star s’enfonça dans le ventre énorme de l’inconnu. Le Turc souriait poliment mais c’était plutôt une clause de style. L’autre comprit et s’arrêta net. Ses petits yeux noirs surmontés d’énormes sourcils foudroyèrent Krisantem.

Marisa regardait Goldman s’engouffrer dans le château. Elle fit :

— Ben, il est devenu dingue, Toto !

Elle n’avait pas vu le parabellum de Krisantem, qui lui tournait le dos. Celui-ci dit suavement :

— Son Altesse ne vous a pas prié d’entrer, je crois. L’autre grogna, mais sans bouger :

— Son Altesse ? Quelle Altesse ?

— Le Prince Malko, propriétaire de ce château, dit Krisantem en mauvais allemand. Vous êtes dans sa cour en ce moment.

Malko s’avança vers l’hippopotame, comme il l’appelait mentalement, toujours tenu en respect par Krisantem.

— Qui êtes-vous ?

L’inconnu découvrit une rangée de canines jaunâtres dans un sourire qui évoquait deux crocodiles en train de se battre.

— Je m’appelle Grelsky. Stéphane Grelsky.

Il parlait allemand avec un accent indéfinissable. De longs poils noirs couvraient ses énormes mains. L’expression de son visage révélait une prodigieuse intelligence. A côté de lui, Malko avait l’air d’un nain gringalet.

— Qu’est-ce que vous faites ici ? demanda-t-il.

Grelsky se fendit d’un autre sourire, tout aussi rassurant que le premier. Krisantem, discrètement, enfouit sa main droite dans sa poche, sans lâcher son arme.

— J’avais rendez-vous avec M… euh… Goldman, mais je suis arrivé un peu en retard. Il partait avec vous. J’ai pensé alors que la meilleure façon de le retrouver était de vous suivre. Me voilà. Re-sourire. Il se tourna vers la Mercédès et appela :

— Grete !

Sa compagne descendit majestueusement de la grosse voiture. Sous son poids, la neige enfonça de dix centimètres. Elle devait être encore plus lourde que lui. Deux yeux bleu de porcelaine ressortaient au milieu du visage type gardienne de prison. Elle avait des cheveux blond platine de la couleur des héroïnes du cinéma muet. Les deux monstres restèrent plantés devant Malko.

— Voici Grete, ma femme, dit aimablement Grelsky.

De mieux en mieux. Sans l’air sinistre de Krisantem on aurait dit une gravure anglaise.

Enroulée dans son vison, Marisa regardait sans comprendre. Elle tapa du pied :

— Non mais alors, on se gèle ici ! Je retourne aux Iles Vierges, moi. Malko l’ignorant se tourna vers Grete :

— Je ne sais pas si vous aviez rendez-vous avec M. Goldman, dit-il très sec, mais il n’a pas l’air de vouloir vous voir. Comme il est mon invité, je me vois forcé de prendre congé.

— Simple malentendu, roucoula l’énorme Grete.

Un ange passa, et dégoûté, s’éloigna à tire d’aile. Malko fit un pas en arrière avec un bref signe de tête. Au même instant la porte du perron s’ouvrit sur une silhouette de femme.

— Malko ! Qu’est-ce que tu attends ?

Krisantem baissa pudiquement les yeux. Il avait l’impression que les deux hippopotames l’auraient mis en pièce, avec une joie toute particulière. Malko était ivre de rage. Ses yeux dorés virèrent au vert. Toute cette histoire était de plus en plus compliquée. Il fallait éliminer les deux affreux avant qu’Alexandra ne pose des questions. Trop tard.

Déjà elle descendait le perron, vêtue d’un pull à col roulé qui mettait sa poitrine en valeur, de jodpur et de hautes bottes de cuir marron.

— Qu’est-ce que vous faites au milieu de la cour, avec ce froid de canard ? s’exclama-t-elle. Rentrez donc.

Grelsky croassa de sa voix basse et traînante :

— Justement, nous allions dire au revoir, nous ne voulons pas nous imposer.

— Allons donc, fit Alexandra, très maîtresse de maison, il y a à manger pour tout le monde. Vous n’allez pas repartir avec ce froid. Entrez. Grelsky s’inclina avec une grâce éléphantesque.

Impossible de refuser une aussi charmante invitation. A la cour de Louis XIV on n’aurait pas trouvé plus galant. Krisantem s’effaça, mourant d’envie de faire un carton sur les deux énormes dos. La perspective d’avoir à creuser le sol gelé pour deux tombes monstrueuses fut pour beaucoup dans sa réserve.

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