Gérard Villiers - Manip à Zagreb

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Manip à Zagreb: краткое содержание, описание и аннотация

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La Mercedes se trouva bientôt à quelques mètres derrière Malko. L’homme assis à côté du chauffeur était Boza, le croate à la tête d’oiseau. Malko identifia facilement ce qu’il tenait dans ses mains : un « riot-gun » noir à plusieurs coups. Une arme capable à quelques mètres de déchiqueter n’importe quel être humain. La Mercedes accéléra encore, commençant à la doubler. son estomac se contracta : le canon du riot-gun pointait son museau par la glace ouverte de la voiture, visant la tête de Mako.

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— Pourquoi veux-tu cet argent, protesta-t-il, je ne peux pas te le donner ; je suis venu ici, à Miami, pour prendre livraison du matériel. Qui t’envoie ? Miroslav ?

Said Mustala ne répondit même pas. Il avait déjà vu des menteurs et savait lire dans le regard des gens.

— L’argent ! répéta-t-il. Où est-il ?

Boris sentit que s’il lui racontait n’importe quoi, l’autre lui trancherait la gorge, sans se poser plus de questions. Subitement, il entrevit une solution et parvint à esquisser un sourire crispé.

— Comment t’appelles-tu ? Je suis sûr que nous luttons pour la même cause.

De dégoût, Said Mustala faillit lui trancher la gorge sur-le-champ. Il se contenta de répéter, comme un automate bien réglé :

— L’argent ? Où est-il ?

— Écoute, plaida Boris, je ne peux pas te le donner, il ne t’appartient pas. Il est à l’Organisation. Mais je vais te le montrer. D’accord ?

— Où est-il ? répéta Said sans se troubler.

Brutalement, Boris Miletic réalisa qu’il était trempé de sueur et pourtant la climatisation marchait.

— Ici, sur la table, dit-il. Viens.

Il fit un pas en arrière et, tournant le dos à son terrifiant visiteur, il s’approcha de la table basse. Said l’avait suivi, son long poignard à l’horizontale, le visage fermé. Boris Miletic contourna la table, s’accroupit devant et attira à lui l’attaché-case. Il commença à faire tourner les mollettes, comme si elles étaient verrouillées, puis leva un regard qu’il voulait innocent sur Said Mustala.

— Tu vas voir ! Il y en a un paquet !

Les serrures claquèrent et il releva le couvercle de l’attaché-case, y plongeant la main gauche. Il la ressortit brandissant une liasse de billets de cent dollars devant Said Mustala.

— Tu te rends compte, lança-t-il, il y en a pour dix mille dollars rien que là !

D’un geste aussi naturel que possible, il reposa la liasse et ses doigts effleurèrent la crosse du pistolet automatique, un SZ 9 mm avec une balle dans le canon. Boris essayait de continuer à sourire, pensant de toutes ses forces à la fille qu’il venait de prendre avec tant de plaisir. Afin de détendre ses traits. Ses doigts s’étaient glissés autour de la crosse. C’est peut-être l’expression de triomphe involontaire qui traversa son regard qui alerta Said Mustala.

Le vieil Oustachi se fendit comme un escrimeur. La pointe acérée du poignard traversa le cuir de l’attaché-case comme du beurre et s’enfonça dans la main de Boris Miletic.

Boris Miletic poussa un hurlement d’agonie et voulut se redresser. Ce faisant, il entraîna l’attaché-case et renversa les liasses de billets sur la moquette grise. Seulement le SZ tomba en même temps… Boris n’eut même pas le temps d’avoir peur. Son adversaire retira sa lame d’un coup sec. Au moment Boris Miletic se relevait, le visage crispé de douleur et de terreur, il lança son bras en avant et les vingt premiers centimètres de la lame s’enfoncèrent à l’horizontale un peu au-dessus du nombril de Boris Miletic. D’abord, ce dernier ne réalisa pas : sa main lui faisait trop mal. Puis la douleur l’envahit d’un coup, comme un bloc brûlant.

Il hurla, essaya de retirer la lame, se coupa profondément la main sur les deux tranchants.

Said Mustala recula, retirant sa lame rougie. Les vieux réflexes revenaient.

D’un revers fulgurant et soigneusement calculé, le poignard partit à l’horizontale, sectionnant d’un coup le larynx et les deux carotides de Boris Miletic. Le cri de ce dernier se termina en gargouillement. Le regard déjà vitreux, il tituba et s’effondra sur la moquette, secoué par les soubresauts de l’agonie.

Said Mustala attendit quelques instants que les jets de sang jaillissant de la carotide aient faibli, puis se pencha vers le corps allongé sur le côté. De haut en bas, il piqua le corps inanimé, plantant plusieurs fois son long poignard jusqu’à la garde, faisant jaillir à peine quelques gouttes de sang. Il éprouvait un plaisir sensuel qu’il n’avait pas connu depuis longtemps à enfoncer ce long et mince poignard effilé comme un rasoir dans les chairs d’un être humain. La lame était assez souple pour contourner les os et ne bloquait jamais.

Il jeta un bref coup d’œil à Boris Miletic. Ses traits étaient calmes. Comme ceux de tous les morts, même ayant succombé dans les pires tortures.

Tranquillement, il essuya son poignard aux rideaux et le remit dans le fourreau dissimulé sous son pantalon. Il restait une formalité avant de partir. Il s’accroupit, sortit de sa poche un petit couteau extrêmement aiguisé et l’ouvrit. D’un geste précis, il en enfonça la lame dans le coin de l’œil droit de Boris Miletic, puis tourna, sectionnant le nerf optique. Il ne restait plus qu’à peser sur le manche pour faire jaillir l’œil de l’orbite comme une huître de sa coquille.

Il le déposa dans une boîte à pilules amenée à cet effet et procéda de la même façon pour l’œil gauche. Se relevant ensuite sans un regard pour le mort aux orbites vides.

Said Mustala mit la boîte dans sa poche, ramassa les billets et referma l’attaché case, laissant le pistolet sur la moquette. À quoi bon se charger d’une arme inutile ? Sa mission était terminée : il n’avait plus qu’à rendre compte et rapporter l’argent.

Le soleil brillait à nouveau et cela lui réchauffa le cœur. Il était sorti depuis une dizaine de minutes, lorsque Swesda osa enfin se risquer hors de la salle de bains. Les cris de Boris Miletic l’avaient glacée de terreur et elle avait cru devenir folle. Elle s’aventura dans le living, prudente comme un chat, le cœur battant la chamade.

La première chose qu’elle vit, ce furent les pieds nus de son éphémère amant qui dépassaient du canapé.

Elle eut le courage de s’approcher du cadavre. Mais lorsqu’elle aperçut le visage mutilé, son cœur bascula. Terrassée par une nausée violente, elle se mit à vomir, puis se précipita vers la porte en hurlant comme une sirène.

Elle hurlait toujours lorsque la voiture du « Homicide Squad » s’arrêta devant l’immeuble.

Chapitre II

Le prince Malko Linge leva son verre de Dom Pérignon, imité aussitôt par les deux convives qui se trouvaient à sa table. Le maître d’hôtel du restaurant Schwartzenberg leur en avait donné une à l’écart, directement sur le jardin de l’ancien palais, et les avait même séparés du reste de la salle par un paravent de toile représentant une scène d’amour à la cour d’Autriche, un siècle plus tôt.

— À l’aboutissement heureux de notre affaire, lança Malko.

Le bruit clair du cristal lui répondit. Andrez Pecs, courtier en armes hongrois, engoncé dans un costume légèrement trop serré, congestionné comme à son habitude, n’arborait aucune expression sur son visage un peu bouffi. Avec un bureau d’achat à Varsovie, un à Miami et un à Beyrouth, le siège de sa société se trouvant à Vienne, lui-même demeurant à Budapest, il prospérait tous les jours un peu plus.

Miroslav Benkovac, le troisième homme, beaucoup plus jeune, avec un collier de barbe rejoignant sa moustache fournie, avait les traits tourmentés d’un héros romantique. La lueur presque mystique qui brillait dans ses yeux noirs accentuait ce côté passionné. Il savoura lentement son Dom Pérignon. Là d’où il venait, c’était une denrée à peu près inconnue.

Sa flûte vide, il regarda l’heure à sa montre dont le cadran représentait le blason croate, un damier rouge et blanc.

— Je ne vais pas pouvoir rester longtemps avec vous, dit-il d’une voix où perçait un léger zézaiement. Quand nous revoyons-nous ?

Andrez Pecs tourna vers Malko un regard parfaitement sincère.

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