Gérard de Villiers - L'abominable sirène

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Son Altesse Sérénissime Malko Linge, agent non-officiel de la CIA et vrai prince, est chargé de récupérer à Copenhague un transfuge d’Allemagne de l’Est. Travail a priori tranquille pour lui qui se remet à peine de graves blessures. Mais il n’est pas le seul à vouloir le trouver, ce transfuge...

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D’une phrase brève, il rameuta ses hommes. Ceux qui tenaient en respect Malko et Boris escamotèrent leurs armes. Puis, presque d’un pas normal, ils s’éloignèrent vers Toldbodgade. Dans quelques heures le Ragona lèverait l’ancre. La vie reprendrait comme avant pour le capitaine Olsen, jusqu’à la retraite. Oslo, Montréal, Riga. Avec deux fantômes.

Boris et Malko se regardèrent. À quoi bon poursuivre les Norvégiens. Ils n’étaient pas policiers. Et rien ne pourrait rendre la vie à Otto Wiegand.

Malko se pencha sur l’Allemand. Ses yeux étaient grands ouverts. Son front enfoncé lui donnait l’air têtu.

Boris regarda à son tour. Le Russe laissa tomber dans sa langue, parfaitement comprise de Malko.

— Nous ne l’aurons ni l’un ni l’autre. Nitchevo.

Puis, il tourna les talons et s’éloigna à son tour. Il se souciait peu de se trouver là quand la police découvrirait le cadavre et il fallait qu’il rédige au plus vite un rapport circonstancié sur la mort d’Otto Wiegand. Ce n’était pas trop mauvais pour lui.

Après tout, Otto Wiegand, s’il n’avait pas regagné l’Allemagne de l’Est, n’avait pas parlé et ne pouvait plus servir à personne.

Resté seul, Malko contempla pensivement le cadavre.

Cette fois, c’était l’échec pur et simple. Et David Wise ne connaîtrait jamais la liste des agents ouest-allemands travaillant pour l’Est. C’était trop bête.

Un claquement de talons hauts l’arracha à ses réflexions. Il leva les yeux et aperçut la silhouette de Lise se dirigeant droit vers lui.

Mieux vaut tard que jamais.

— Mais où étiez-vous passé ? demanda-t-elle.

Malko bougea et elle aperçut le cadavre sanguinolent.

— Oh ! C’est vous…

— Non, fit Malko, ce n’est pas moi.

Fascinée, la jeune Danoise n’arrivait pas à détacher ses yeux du corps disloqué d’Otto Wiegand. Mais elle se mordait la main pour ne pas crier.

Chapitre XVII

Le Jess Bang en partance pour Aalborg sur le quai voisin donna un bref coup de sirène qui fit sursauter Malko. L’extrémité de Nyhavn avait retrouvé tout son calme. Derrière lui, le signe lumineux indiquant aux automobilistes l’extrémité du quai éclairait faiblement le cadavre d’Otto Wiegand.

En dépit de la température douce, Lise frissonna. C’en était trop pour elle. Malko la tira doucement à l’écart. Jusqu’au bout, Otto n’avait pas eu de chance. Maintenant, il ne restait plus qu’à pousser le corps dans l’eau et à prendre le premier avion avant que les autorités danoises ne se posent trop de questions à propos de cet étrange noyé assassiné…

Pourtant quelque chose retenait encore Malko. C’était trop bête. Et irrémédiable pourtant : Boris devait déjà être en train de faire sa valise. Lui, la mort de l’Allemand l’arrangeait d’une certaine façon. C’était, en tout cas, moins grave que pour Malko.

À force de retourner le problème, une idée jaillit dans le cerveau de Malko. C’était difficilement réalisable, mais cela valait la peine d’essayer. Le seul moyen d’utiliser la dépouille mortelle d’Otto Wiegand. Et s’il y avait un au-delà, l’Allemand apprécierait le tour à sa juste valeur…

Malko secoua Lise légèrement par l’épaule.

— Allez vite chercher la voiture.

Elle le regarda, surprise.

— Pourquoi ne venez-vous pas avec moi ?

Il désigna le cadavre.

— Je reste avec lui. Nous l’emportons.

— Mais il est mort ! fit-elle avec une horreur sincère dans la voix.

— Justement, répliqua Malko. Mais nous sommes les seuls à le savoir. Avec Boris Sevchenko.

— Et alors ?

Malko la poussa doucement. Il n’avait pas envie de discuter. Une patrouille de police pouvait surgir et découvrir le cadavre, ce qui réduisait son plan en cendres… La Danoise partit en courant sans comprendre. Malko tira le corps vers le bord pour le dissimuler un peu. Appuyé à une bitte d’amarrage, il avait l’air, de loin, d’un ivrogne.

Cinq minutes plus tard la Saab stoppait devant Malko. Le quai était toujours aussi désert. Un groupe de marins sortit du Teddy-Bar Ritt mais prit l’autre direction. Malko prit le mort sous les aisselles et le tira jusqu’à la voiture.

— Ouvrez le coffre, demanda-t-il.

Médusée, Lise s’exécuta. Heureusement le corps était encore souple. Malko eut du mal à le plier dans le petit coffre. Recroquevillé en chien de fusil, l’Allemand semblait dormir. Malko referma et prit le volant. Lise tremblait convulsivement.

— Qu’allons-nous en faire ? bredouilla-t-elle.

— Un cadeau pour ce cher consul, dit Malko. Pour la première fois de sa carrière, cela va le forcer à arracher une idée de sa tête. Vous connaissez son numéro de téléphone personnel ?

— À cette heure-ci ! Mais il dort.

De plus en plus affolée, Lise.

— Nous allons le réveiller, répliqua Malko.

Tout en conduisant, il commença à expliquer son plan à la jeune femme. Il avait fini lorsqu’ils stoppèrent devant l’hôtel Royal. Elle le regarda, abasourdie.

— C’est incroyable ! Vous croyez que cela va marcher ?

Malko hocha la tête.

— Cela dépend en grande partie de vous. Allez dans la chambre et dites à Krisantem de descendre.

En attendant Lise, il chercha sur la carte la rue où demeurait le consul. Cinq minutes plus tard, Krisantem, sans cravate, montait dans la voiture. Malko démarra immédiatement. Lise était restée à l’hôtel, pour réveiller le consul par téléphone.

— Il y a un cadavre dans le coffre, annonça-t-il au Turc. Nous allons nous en débarrasser.

— Ah ! fit le Turc, pas enthousiaste.

Il avait horreur de creuser.

— On ne va pas l’enterrer, précisa Malko, simplement l’envelopper pour un long voyage.

— Ah ! bon, dit Krisantem, soulagé.

Du moment qu’on ne le forçait pas à creuser… Qu’on le découpe en petits morceaux ou qu’on le cuise dans l’acide…

Malko expliqua deux ou trois choses à son compagnon tandis qu’ils s’éloignaient du centre. Ils stoppèrent un quart d’heure plus tard devant une villa éteinte. Lise devait avoir téléphoné, car immédiatement après le coup de sonnette de Malko, la porte s’ouvrit sur un homme en pyjama, les cheveux dressés sur la tête, l’air totalement furieux : William Birch, le consul, auquel Malko avait déjà eu affaire, le jour de « l’abjuration » d’Otto Wiegand.

— Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? demanda-t-il, peu amène. Il est deux heures du matin.

— Je sais, répliqua Malko paisiblement, mais j’ai besoin de vous. Immédiatement.

— Bon, entrez, accepta l’autre de mauvaise grâce. Mais j’espère que la salade que vous avez à me vendre est bonne…

Malko le suivit, Krisantem sur ses talons. Il s’assirent tous les trois dans le salon.

— J’ai un cadavre dans le coffre de ma voiture, annonça Malko.

Le diplomate sauta de son fauteuil :

— Quoi ?

— Le problème n’est pas là, continua Malko. Ce cadavre est celui d’Otto Wiegand. Tout le monde ignore sa mort. Il est d’une importance primordiale qu’on le croit parti aux USA du moins pour deux ou trois jours…

William Birch vira au rouge prélat.

— C’est pour me raconter des conneries pareilles que vous venez me réveiller à cette heure-ci ! En quoi tout cela me concerne-t-il ?

— Cela vous concerne énormément, affirma Malko. Parce que vous allez vous charger dans les premières heures de la matinée de faire prendre l’avion à Otto Wiegand. Plus précisément, un appareil du MAC. [19] Military Airlift Command .

— Moi ?

Il était au bord de l’apoplexie, le consul.

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