Gérard de Villiers - L'abominable sirène

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L'abominable sirène: краткое содержание, описание и аннотация

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Son Altesse Sérénissime Malko Linge, agent non-officiel de la CIA et vrai prince, est chargé de récupérer à Copenhague un transfuge d’Allemagne de l’Est. Travail a priori tranquille pour lui qui se remet à peine de graves blessures. Mais il n’est pas le seul à vouloir le trouver, ce transfuge...

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La porte de la chambre de Stéphanie s’ouvrit et se referma. Rien que de très normal. C’était l’heure où la femme de chambre venait faire le lit. Comme celles de Malko et d’Otto Wiegand, sa chambre communiquait avec celle de Stéphanie.

Il ne sut jamais pourquoi, il jeta un coup d’oeil dans le mini-couloir réunissant les deux chambres. Juste à temps pour voir disparaître la soutane du Père Melnik.

Il fallut une seconde au prêtre pour se rendre compte que la chambre était vide. Il revint sur ses pas et se trouva nez à nez avec Boris. Les deux hommes étaient à quatre mètres l’un de l’autre, séparés par la porte de la chambre encore entrouverte. Le Russe ne vit pas tout de suite le parabellum P-08 dans la grosse main du prêtre.

* * *

Le Père Melnik avait son bon sourire habituel ; ses oreilles translucides rougirent légèrement, signe de contrariété.

— Dieu vous bénisse, dit-il d’une voix douce.

Et il ouvrit le feu.

La première balle rata le visage de Boris d’un demi-centimètre et arracha à la porte une esquille de bois. La seconde déchira le rembourrage de l’épaule de son costume et il tomba en arrière, ce qui le sauva car la troisième balle tirée par le prêtre passa exactement là où aurait dû se trouver l’estomac de Boris.

À quatre pattes, ce dernier agrippa la porte et l’ouvrit violemment. Le battant heurta le canon du pistolet, empêchant le prêtre de continuer son tir.

Boris en profita pour se glisser dehors, claquant la porte sur lui, puis détala ventre à terre dans le couloir. Aucun ascenseur n’étant là, il s’engouffra dans le première chambre ouverte pour se trouver nez à nez avec un couple de Suédois à qui il cria, en anglais :

— Vite, un fou veut me tuer !

Il se rua sur le téléphone et demanda la police. Tout en sachant qu’elle arriverait trop tard.

* * *

Le Père Melnik resta une seconde abasourdi, le P-08 à la main. Tout son plan s’effondrait. Si l’on avait trouvé les cadavres de Boris et de Stéphanie dans leur chambre, personne n’aurait pensé à soupçonner un prêtre. Et ceux qui auraient pu le faire auraient été trop contents pour présenter la moindre objection…

Mais rien ne s’était passé comme il l’avait prévu. Il pensait tuer d’abord Stéphanie et revenir ensuite abattre Boris dans sa chambre… Seulement la chambre et la salle de bains de la jeune femme étaient vides. Maintenant, il lui restait quelques minutes au plus : Boris était sûrement en train de donner l’alarme.

Le Père Melnik leva les yeux au ciel pour y chercher l’inspiration. Finalement, il décida de se tenir à son vieux principe : finir toujours ce qu’on avait commencé.

Il avança d’un pas et tourna la poignée de la salle de bains de Boris.

Elle résista.

— Stéphanie, appela Melnik d’une voix douce, ouvrez c’est Boris.

C’était un peu naïf, mais il n’avait pas tellement le choix. Bien entendu, il n’y eut pas de réponse. Il colla son oreille à la porte et entendit le déclic d’un récepteur téléphonique : Au Royal, les chambres avaient un téléphone dans la salle de bains.

Il essaya d’enfoncer la porte, mais réussit tout juste à se meurtrir l’épaule. Et les secondes passaient. Avant tout, il verrouilla la porte extérieure, puis revenant à la salle de bains, appuya le canon du P-08 sur le trou de la serrure et tira.

La détonation fit trembler les murs, mais la porte ne s’ouvrit pas. La balle avait en partie démantelé la serrure, mais le pêne était encore engagé. De nouveau Melnik appuya sur la détente. Cette fois, la serrure, aux trois quarts détachée de la porte, s’arracha au premier coup d’épaule de l’ecclésiastique.

Stéphanie poussa un cri perçant ; debout dans la baignoire pleine d’eau et de mousse, entièrement nue, elle fixait le Père Melnik, défigurée par la peur.

— Boris, glapit-elle, Boris !

Le Russe, dix étages plus bas, expliquait frénétiquement ce qui se passait à un employé incrédule. Normalement, le Royal est un hôtel extrêmement bien fréquenté…

Le Père Melnik ne s’attarda pas à la contemplation des charmes de le jeune femme. Levant son arme, il visa entre les deux seins en poire et appuya sur la détente.

À la même seconde, paniquée, Stéphanie jeta en avant la serviette qu’elle tenait crispée dans sa main droite.

Instinctivement, le Père Melnik leva son arme et la balle alla s’enfoncer dans le plafond. Dans cet espace restreint, l’explosion fut assourdissante. Les oreilles tintantes, le Père Melnik remit le ventre de Stéphanie dans sa ligne de mire et appuya de nouveau sur la détente.

Cette fois il y eut un « clic » étouffé par le cri de Stéphanie, folle de terreur.

Le doigt du prêtre se crispa sur la détente, n’obtenant qu’un second « clic ». Incrédule, il regarda son arme, tout paraissait en ordre. Aucune cartouche n’était coincée. Une troisième fois, il appuya sur la détente, sans plus de résultat. La cartouche avait fait long feu.

Furieux, il l’éjecta.

Stéphanie le regardait avec des yeux de folle.

— Non, non, hurla-t-elle, hystérique, lorsqu’elle vit le trou noir du canon se braquer à nouveau sur elle.

La balle la rejeta en arrière sur le carrelage blanc. Mais elle avait traversé la main tendue en avant de la jeune femme, au lieu de s’enfoncer dans la poitrine, avait seulement déchiré l’épaule et fracassé l’omoplate droite de Stéphanie. Sur le moment, elle n’eut même pas mal, anesthésiée par le choc. Tout tournait. Elle se sentit glisser le long du mur et l’eau tiède la recouvrit entièrement. Elle s’agrippa au rebord de la baignoire pour sortir la tête de l’eau. Un calme étrange l’avait envahie. Presque indifférente, elle vit le gros pistolet approcher de son visage. Comme au bon vieux temps, le Père Melnik se préparait à donner le coup de grâce d’une balle dans l’oreille, méthode sans faille.

L’eau de la baignoire rosissait. Le sol était inondé et Stéphanie, en tombant, avait éclaboussé la soutane du prêtre.

Il appuya sur la détente du P-08. Le percuteur claqua à vide. Prodigieusement agacé, il manoeuvra la culasse. Elle revint en avant et claqua de nouveau à vide.

Le chargeur du P-08 était vide.

Bêtement, le Père Melnik regarda à ses pieds le petit cylindre de cuivre jaune de la cartouche éjectée. C’est cette balle qui devrait être en train de se frayer un chemin dans le cerveau de Stéphanie.

Hélas ! un P-08 n’a que huit cartouches. C’est à de semblables détails que tiennent les victoires ou les défaites. Au même moment, il y eut un piétinement dans le couloir et une voix énergique ordonna en danois :

— Ouvrez immédiatement cette porte. Police.

Maintenant, c’était une question de secondes. Stéphanie entendit le brait et se redressa dans la baignoire, criant de toute la force de ses poumons, en allemand :

— Au secours ! Vite, vite !

Maladroitement, car ce n’était pas un homme violent, le Père Melnik tenta de la frapper avec la crosse du P-08 en le tenant par le long canon. Mais sa tête était trop basse. Le coup effleura l’épaule, déséquilibrant l’ecclésiastique. Il plongea dans l’eau savonneuse jusqu’au coude et pour éviter de tomber tout entier dans la baignoire, dut lâcher le pistolet qui tomba au fond.

L’eau était complètement rouge maintenant. Le visage de Stéphanie se trouvait à quelques centimètres de celui du prêtre. Il l’empoigna par ses cheveux blonds et tenta de lui tenir la tête sous l’eau.

De l’autre côté de la porte, les coups s’accéléraient. Plusieurs voix crièrent :

— Enfoncez la porte ! Enfoncez la porte !

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