Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1988, ISBN: 1988, Издательство: Éditions Gérard de Villiers, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Aventure en Sierra Léone: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Aventure en Sierra Léone»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Tirant un gros pistolet de sa ceinture, le policier noir tendit le bras, visant soigneusement. Malko se souvint de ce qu’avait dit Jim Dexter. C’était un tireur d’élite. Le rétroviseur lui renvoya l’image du pistolet braqué sur lui. Une détonation claqua et il se dit qu’il allait mourir.

Aventure en Sierra Léone — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Aventure en Sierra Léone», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Bambé accourut à son tour et poussa un cri stupéfait :

— C’est de l’argent, tout ça !

Elle grimpa et se saisit d’un sac de plastique qui devait contenir quelques centaines de milliers de leones.

— Je peux le prendre ?

Malko ne put s’empêcher de rire. Elle le serrait déjà contre son cœur, avec un regard inquiet.

— Bien sûr, dit-il. Mais tu as le temps…

Inquiète quand même, elle emmena le sac de billets dans la cabine du Leyland.

Jim Hodges en train de se battre avec le cric adressa un coup d’œil ravi à Malko.

— Ça va peut-être nous aider à franchir le pont de Forodugu, dit-il.

Malko regarda les herbes hautes autour de la route. La chaleur était écrasante. Il se demanda si l’alerte donnée par Jim Dexter allait suffire à éviter le détournement.

* * *

— Ah, ça commence !

À la sortie du village de Mabora, il y avait un barrage. Trois soldats. Ils arrêtaient les véhicules dans les deux sens. Nonchalant et souriant, l’un d’eux s’approcha :

— Bonjour, vous allez où ?

— À Longi, répondit Bill Hodges. Et on est pressés.

L’autre hocha la tête.

— Ah bon. Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ?

— Je ne sais pas, fit l’Irlandais. C’est le patron qui a fermé…

Il avait remis le cadenas avec des fils de fer… Sans attendre la réponse du Noir, il tendit une liasse de billets empruntée au sac « confisqué » par Bambé… L’autre salua et prit les billets.

— C’est bien. Vous pouvez aller.

Un autre soldat leva la barrière. Malko remarqua :

— Ça n’a pas l’air trop difficile.

L’Irlandais secoua la tête.

— Ici, oui. Mais ce sont des locaux. Ils n’ont pas de radio. Ceux du pont sauront qui nous sommes…

Ils repartirent, zigzaguant entre les trous du bitume, dans la poussière brûlante. Peu de circulation, à part quelques poda-poda. Malko avait l’impression d’être parti depuis des jours. Bambé ne quittait pas son tas de billets des yeux… Les herbes à éléphants disparurent et ils aperçurent sur leur gauche un marécage et une rivière aux eaux marron.

— Voilà la Sierra Leone, le pont est dans deux kilomètres, annonça Bill Hodges.

Il roula encore un peu et, juste avant une courbe, freina puis stoppa sur le bas-côté.

— Qu’est-ce que vous faites ? demanda Malko.

— Je vais aller voir ce qui se passe au barrage. Si nous arrivons avec le camion, ils risquent de nous tuer pour en garder le contenu. Il va falloir négocier… Ça je sais faire.

— Et si cela se passe mal, qu’ils vous gardent ?

Bill Hodges eut un geste fataliste.

— Vous me laissez tomber. Vous revenez sur vos pas. Un peu plus loin, il y a un village de pêcheurs. Ils ont des barques et pour quelques leones, ils vous feront franchir la rivière. Ensuite, il faudra trouver des poda-poda jusqu’à la frontière de Guinée.

Un poda-poda croulant sous les passagers et les bagages s’approchait. Bill Hodges leva le bras et il s’arrêta. L’irlandais réussit à se caser sur une banquette déjà bondée et l’engin redémarra dans un nuage de fumée bleue.

Bambé couvait des yeux son sac de billets.

— C’est une grande ville, Conakry ? demanda-t-elle.

— Oui, dit Malko.

— Je voudrais acheter de jolies choses, fit-elle, des vêtements comme mettent les Blanches…

Malko regarda la courbe où avait disparu le poda-poda. Ils n’étaient pas encore à Conakry.

* * *

Vingt minutes déjà. Malko avait du mal à contenir son angoisse. Il régnait en plus une chaleur insoutenable dans la cabine du Leyland. Bambé somnolait. Il consulta sa Seiko-quartz. Si dans une demi-heure, Bill Hodges n’était pas revenu, il filerait. Avec comme perspective du stop dans la brousse et l’armée sierra-leonaise à ses trousses.

Une jeep surgit soudain du tournant. Malko, d’un coup d’œil, vérifia le riot-gun et lança le moteur du Leyland, prêt à tout. Puis il reporta son attention sur la jeep. Deux hommes se trouvaient à l’avant. Un militaire sierra-leonais et Bill Hodges. L’Irlandais, très détendu, adressa un signe joyeux à Malko. La voiture à peine arrêtée, il sauta à terre et vint vers lui, accompagné du Noir, un géant très martial dans sa tenue léopard.

— Je vous présente le capitaine Tikomko, annonça-t-il. Il dirige une unité d’élite chargée de lutter contre la contrebande du diamant…

Le capitaine écrasa les phalanges de Malko avec un sourire radieux…

Bill Hodges enchaîna aussitôt :

— Le capitaine et ses hommes n’ont pas reçu leur solde depuis le mois de juillet et ont beaucoup de mal à survivre. Aussi je lui ai proposé de lui consentir une avance que le gouvernement sierra-leonais me remboursera. Contre un reçu, bien entendu.

Le Noir approuva gravement de la tête.

— Cela me paraît normal, dit Malko.

— Il faut aider l’armée qui nous protège, continua sentencieusement l’irlandais. Pouvez-vous distraire cent mille Icones [44] Environ 15 000 francs. de nos frais de route ? Nous nous arrangerons.

— Je crois que c’est possible, approuva Malko.

Il remonta dans la cabine du Leyland et prit le sac en plastique de Bambé qui lui adressa un regard lourd de reproches. Le capitaine Tikomko regardait l’argent avec une expression naïvement avide. Malko commença à compter les liasses. Heureusement, c’étaient des billets de vingt leones. Cent mille représentaient environ le tiers du contenu du sac. Bill Hodges prit les paquets de billets et les posa sur le capot de la jeep.

— Voilà, capitaine.

L’officier sierra-leonais ne bougea pas. Malko surprit une lueur agacée dans l’œil gris de Bill Hodges. Cela risquait de tourner au vinaigre… L’irlandais insista.

— Nous repartons.

— Il faudrait peut-être faire un geste pour nos camarades qui ne sont pas avec nous, dit le Noir.

— Ça, c’est vrai ! approuva Bill Hodges, sans même discuter.

Il reprit le sac en plastique et en sortit une nouvelle liasse qu’il tendit au capitaine Tikomko. Celui-ci la prit avec une moue.

— Ça, c’est vraiment un petit geste… remarqua. Les taches du visage de Bill Hodges foncèrent. Mais il ajouta deux nouvelles liasses. Cette fois, le capitaine Tikomko porta le tout dans la jeep, son sourire revenu :

— Vous me suivez ! lança-t-il.

La jeep fit demi-tour. L’Irlandais remonta à côté de Malko. Son premier soin fut de vérifier le riot-gun et de le placer sur ses genoux…

— J’espère que ce salaud ne va pas nous baiser, dit-il.

— Comment l’avez-vous contacté ? demanda Malko.

— J’ai été le voir directement. Il nous attendait, prévenu par radio. On a fait la palabre. Je lui ai expliqué que j’avais tué un Libanais qui m’avait pris ma femme… Ça lui a plu. Que j’avais un peu d’argent. Ça lui a plu aussi. C’est vrai qu’il n’a pas été payé depuis trois mois… Mais s’il se doutait de ce qu’il y a derrière nous…

— Comment fait-on ?

— Le capitaine passe le pont et nous le suivons. Normalement, ses hommes ne bougent pas. Sauf s’il m’a préparé une arnaque. Dans ce cas-là, on fonce. Seulement, ils pourront nous rattraper facilement et ils ont une mitrailleuse…

Ils se turent. Ils apercevaient maintenant la Sierra Leone à travers les arbres, coulant entre deux murailles de jungle. Le pont de Forodugu était un ouvrage métallique étroit. Un groupe de soldats occupait l’entrée de la rive sud, répartis entre une vieille tente et trois jeeps dont une portait une mitrailleuse de 50 et une antenne radio.

Le véhicule du capitaine Tikomko ralentit puis se gara sur le bas-côté. Deux soldats armés de fusils d’assaut G.3 s’avancèrent aussitôt sur la chaussée, barrant la route au Leyland.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Aventure en Sierra Léone»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Aventure en Sierra Léone» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Opération apocalypse
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «Aventure en Sierra Léone»

Обсуждение, отзывы о книге «Aventure en Sierra Léone» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x