Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone

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Aventure en Sierra Léone: краткое содержание, описание и аннотация

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Tirant un gros pistolet de sa ceinture, le policier noir tendit le bras, visant soigneusement. Malko se souvint de ce qu’avait dit Jim Dexter. C’était un tireur d’élite. Le rétroviseur lui renvoya l’image du pistolet braqué sur lui. Une détonation claqua et il se dit qu’il allait mourir.

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Don’t shoot ! Don’t shoot !

Les soldats ne bronchèrent pas.

Malko se lança dans le chemin étroit menant à station Hill Road. Au passage, il aperçut des véhicules militaires, des soldats, deux Palestiniens avec un RPG 7. Ils épaulèrent mais ne tirèrent pas en voyant la tête de leur patron… Arrivé à la route principale, Malko hésita. À gauche ? À droite ?

Bill intervint :

— Prenez à droite, vers le village de l’OUA.

— Et ensuite ?

— Il faut s’éloigner de Freetown. La route de Lakka est une impasse. Nous devons essayer de suivre la Sierra Leone jusqu’au pont de Forodugu sur la rive sud et ensuite filer vers le nord, la Guinée.

— C’est loin ?

— Sept ou huit heures.

— Et le Liberia ?

— On ne passera jamais. Les pistes sont encore impraticables, à cause de la saison des pluies…

Bambé poussa tout à coup un cri.

— Des soldats !

Un barrage. Malko ralentit. Une douzaine de militaires. Heureusement, ils n’avaient ni herse, ni véhicules. Ils ne devaient pas rechercher un camion, car ils baissèrent leurs armes comme le véhicule s’approchait… Le Libanais murmura :

— Ne faites pas de conneries.

Malko vit un visage noir contre la glace et écrasa l’accélérateur. Les soldats disparurent. Il bouscula une jeep, entendit une pétarade de coups de feu. Ils vidaient tous leurs chargeurs. Pourvu que le réservoir ne soit pas touché… Ni les pneus. Les dents serrées, il maintenait le lourd véhicule en ligne. Encore quelques coups de feu. Un virage approchait. Ensuite, ils seraient à l’abri. Il s’engageait dedans quand il entendit Labaki pousser un cri.

Il crut l’avoir heurté et tourna la tête vers le Libanais. Il eut un choc. Un épais filet de sang coulait de sa bouche. Lentement, sa tête tomba sur l’épaule de Bambé qui poussa un hurlement d’horreur. Bill prit le Libanais à bras-le-corps, le faisant basculer en avant. Malko aperçut alors un trou dans son dos, où s’élargissait une tache de sang. La lunette arrière du camion était brisée. Probablement un tireur embusqué dans un arbre. Déjà, le Libanais ne respirait plus… Il avait reçu le projectile en pleine aorte et était mort sur le coup. Hill le regarda avec un dégoût non dissimulé.

— Quel dommage ! fit-il. J’aurais tellement aimé lui trancher la gorge. Arrêtez-vous, on ne va pas garder cette charogne avec nous.

Malko stoppa sur le bas-côté. L’Irlandais arracha le cadavre de Labaki de la cabine, le jeta dans le fossé, puis remonta, guilleret.

— Au moins, on a de la place, fit-il jovial.

La route s’était rétrécie, sinuant au-dessus des collines dominant Kissy, le quartier à l’est de Freetown. Au loin, on apercevait la rivière et le bras de mer. Les barrages ne devaient pas s’étendre aussi loin. L’armée manquait de véhicules et de transmissions. Mais ils avaient à parcourir des centaines de kilomètres, recherchés par toutes les autorités. C’était déjà un miracle qu’un seul projectile ait atteint la cabine.

— Par où allons-nous passer ? demanda-t-il.

— D’ici une vingtaine de kilomètres nous allons rejoindre la route qui longe la Sierra Leone, vers Occra Hills. Il n’y a qu’un seul pont à Forodugu. Après, c’est tout droit, plein nord vers la Guinée. On passera la frontière vers Kambia… Ensuite, c’est la belle vie.

Le camion s’était mis à cahoter horriblement. Bill continua :

— Restons sur les collines. Il y a peut-être des barrages à la sortie de la ville, jusqu’à Waterloo…

— Mais ce pont, dit Malko, il va être gardé.

— Il y a des chances. C’est le point de passage obligé pour Lungi Airport…

— Il n’y en a pas d’autre ?

— Non. On pourrait trouver un pêcheur, mais ensuite, il faut continuer à pied…

— Et en partant vers l’est ?

— On y sera encore dans trois mois. Les pistes sont pourries.

Les cahots firent taire la conversation. Malko broyait du noir. Leur équipée risquait de s’arrêter au pont de Forodugu… Une demi-heure plus tard, ils débouchèrent sur une route goudronnée avec à peine quelques trous. Un vrai miracle… Ils prirent à droite. Quarante kilomètres plus loin, c’était le pont… L’Irlandais demanda soudain :

— Vous sentez pas quelque chose de bizarre ?

Une odeur de caoutchouc brûlé.

Shit , nous avons crevé…

Malko stoppa progressivement. Ils mirent pied à terre. La roue avant gauche était à plat. Une balle ou un caillou. En Afrique, c’était courant… Bill fit le tour du camion, cherchant la roue de secours. Invisible. Il commença à jurer tout ce qu’il savait… La route était bordée de chaque côté de hautes herbes à éléphant qui cachaient le paysage plat. Un poda-poda les doubla, disparaissant sous des passagers accrochés à toutes les aspérités de la carrosserie.

Puis un cycliste, très digne, leur demanda s’ils avaient besoin d’aide. Ils le rassurèrent.

Bill Hodges s’était immobilisé à l’arrière du camion. La roue de secours était dessous. Toute neuve. Mais il fallait ouvrir les portes arrière pour défaire la barre qui l’empêchait de tomber à terre. Or, elles étaient fermées d’un énorme cadenas… Ils attendirent que le cycliste ait disparu. Malko remonta dans la cabine. Aussitôt, Bambé, les yeux brillants, lui montra un sac de toile.

— Regarde ce que j’ai emporté.

Dans le sac, il y avait des petits animaux en ivoire, un cendrier en cuivre repoussé absolument hideux et un brûle-parfum en argent ajouré dont n’aurait pas voulu une vente publique… Mais la Noire était ravie de ses petits larcins. Elle n’avait même pas pensé à vider le coffre. Du fond du sac, elle tira un gros flacon de parfum, piqué dans la salle de bains et le renifla avec amour.

— Pour toi, je vais me faire comme une Blanche, dit-elle.

Touchant.

La détonation sèche du Colt fit sursauter Malko. Il descendit. Les portes arrière du camion étaient ouvertes. Wild Bill Hodges contemplait l’intérieur avec une expression d’ahurissement total. Il fit le signe de croix, murmurant entre ses dents.

— Nom de Dieu de bordel de merde !

Ce qui pouvait passer pour une invocation au Seigneur. Malko le rejoignit. Intrigué et alarmé. Que pouvait contenir leur camion qui mette l’irlandais dans cet état ?

Chapitre XVIII

Malko crut d’abord que le camion dont ils s’étaient emparé transportait une cargaison de vieux papiers. Puis leur couleur lui fit réaliser la vérité c’étaient des billets de banque.

Des mètres cubes en liasses de billets de deux et de vingt leones, ficelés avec des élastiques, enveloppés dans du plastique. Même au cours de la monnaie sierra-leonaise, il y en avait pour une fortune… Malko échangea un regard avec l’Irlandais. Ce dernier éclata d’un rire nerveux.

— Ça, c’est le plus beau ! On est partis avec le coffre-fort de ce salaud de Libanais.

— Mais pourquoi dans un camion ?

— Il se préparait sûrement à une grande tournée en brousse pour acheter du diamant de contrebande. Ils veulent être payés en cash. Il y en a là-dedans plus que dans toutes les banques de Freetown. Voilà pourquoi on ne trouve plus de billets…

Malko contemplait la masse de billets, pensif. Il aurait préféré un hélicoptère… Dans cette brousse perdue, cette fortune ne servait à rien… Un camion les doubla avec un coup de klaxon joyeux. S’ils avaient connu la nature de la cargaison, les malheureux accrochés à ses ridelles les auraient pris d’assaut… Bill Hodges avait commencé à dégager la roue de secours. Malko examinait le chargement. C’est ce matelas qui avait arrêté les rafales tirées sur eux. On distinguait nettement les sillons creusés dans les liasses…

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