Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone

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Aventure en Sierra Léone: краткое содержание, описание и аннотация

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Tirant un gros pistolet de sa ceinture, le policier noir tendit le bras, visant soigneusement. Malko se souvint de ce qu’avait dit Jim Dexter. C’était un tireur d’élite. Le rétroviseur lui renvoya l’image du pistolet braqué sur lui. Une détonation claqua et il se dit qu’il allait mourir.

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— Qu’est-ce qui arrive ? gronda Bill Hodges entre ses dents.

Pour passer, il fallait les écraser… Malko s’arrêta et un des soldats s’approcha.

Aussitôt, Bill lui lança :

— Ça va ! On est pressés, le capitaine Tikomko nous a dit de passer.

Le soldat, un jeune aux yeux proéminents, ne se détendit pas.

— Qu’est-ce que vous transportez ?

— Rien, fit l’Irlandais, on va chercher une cargaison à Longi…

— Il faut ouvrir quand même, insista le Noir, c’est le règlement.

Une vraie borne… Malko scruta son visage sans expression. Impossible de savoir s’il agissait par devoir ou pour récolter un backchich. Il se força à sourire, voyant le doigt de Wild Bill ramper vers la détente du riot-gun.

— Mais puisqu’il n’y a rien, le règlement ne s’applique pas.

— Il faut arrêter le moteur et ouvrir l’arrière, fit le soldat.

Il avait reculé d’un pas, son ton était plus ferme et il s’apprêtait à faire glisser le G.3 de son épaule. Malko regarda devant lui la route étroite qui filait entre deux parois de jungle. Le premier virage se trouvait à un bon kilomètre… Le chargement de billets n’arrêterait pas des balles de mitrailleuse. L’index de Wild Bill Hodges s’était coulé dans le pontet du riot-gun. La chaleur humide parut tout à coup encore plus étouffante à Malko. Et soudain, Bambé qui avait vu le geste de l’irlandais se pencha par-dessus lui et lança une longue phrase en créole au soldat.

Celui-ci mit quelques secondes à réagir puis répliqua d’un ton assez distant. Bambé s’étira encore plus, lui mettant sous le nez ses seins moulés par le gara et continua à babiller en créole. D’abord, le soldat répondit par monosyllabes, puis finit par se détendre et engager une vraie conversation.

Bambé se retourna vers Malko :

— Il est marié, avec deux enfants et a du mal à les nourrir. Il n’a pas été payé depuis longtemps, parce que le capitaine garde l’argent du gouvernement pour lui.

Le capitaine Tikomko avait disparu dans sa tente pour planquer son nouveau butin. Malko plongea la main dans le sac en plastique et passa à Bambé une modeste liasse qu’elle tendit au soldat.

— Dis-lui que nous sommes contents de l’aider.

Le Noir saisit avidement les billets et remit aussitôt son G.3 à l’épaule pour les compter… Malko avait déjà enclenché la première et lança à Bambé :

— Dis-lui qu’on lui en redonnera autant quand nous repasserons.

Bambé transmit en créole. Le soldat hocha la tête, ravi, et disparut du champ visuel de Malko qui avait démarré. Dans le rétroviseur, il l’aperçut ramassant un billet tombé à terre.

Les roues du camion faisaient déjà trembler le pont. Malko avait envie de crier de joie. Le pont de Forodugu disparut après le virage. L’asphalte n’avait presque pas de trous. Ils avaient franchi l’obstacle le plus difficile. Bill Hodges doucha un peu sa joie.

— Il reste encore la frontière, fit-il. Avec les Guinéens pas de problème. Mais les autres, au poste sierra-leonais ils ont aussi la radio. Ils doivent nous attendre.

Chapitre XIX

L’herbe à éléphants défilait de chaque côté de la route qui s’était transformée en piste de latérite. Ils croisaient de moins en moins de véhicules. Ils avaient dépassé une dizaine de villages, sans rencontrer aucun barrage… Malko conduisait le plus vite possible, zigzaguant entre les trous.

Un panneau apparut… Slow down. Border .

Bill Hodges s’agita, nerveux, caressant le riot-gun. Des cases sur la gauche, puis une esplanade, avec des baraquements. La douane, des policiers, des soldats. Trois véhicules attendaient déjà. L’un d’eux avait toute sa cargaison par terre.

— Oh là, là ! fit l’Irlandais, je n’aime pas ça. Ils ont faim, ici. Ils vont nous faire ouvrir. Et s’ils voient ce qu’on transporte, on est bons…

— Qu’est-ce qu’on fait ?

— Vous voyez la barrière là-bas ? De l’autre côté, c’est la Guinée. Foncez au dernier moment. Maintenant, appuyez vers la droite, comme si vous alliez vous arrêter.

Malko s’exécuta. Les douaniers lui firent signe de stopper. Il leur sourit et accéléra brusquement, traversant la place dans un nuage de poussière. La barrière – un simple poteau de bois – se cassa comme un fétu de paille sous le pare-chocs du Leyland. Dans le rétro, Malko vit des gens courir dans tous les sens, des soldats qui se précipitaient dans une jeep. Bill Hodges ricana.

— De toute façon, ils ne peuvent rien faire. Nous sommes déjà en territoire guinéen.

Ils traversèrent le no man’s land et débouchèrent dans ce qui semblait être un cimetière de voitures… Un minuscule poste de douane et de police.

— Ici, je les connais, annonça l’irlandais. Pas de problèmes.

Il descendit du camion et fila vers la baraque en bois qui abritait la police. Malko attendit, moteur en route. Bambé ouvrit de grands yeux effrayés.

— Ils ne vont pas nous mettre en prison ? demanda-t-elle.

Bill Hodges revint cinq minutes plus tard, radieux. Il remonta dans le camion.

— On y va. Ici, ce sont les dollars qui marchent…

Un soldat en guenilles leva l’inévitable barrière de bois et ils pénétrèrent en Guinée… La route n’était pas meilleure, mais il n’y avait aucune circulation. Après trente ans de marxisme avec Sekou Touré, le pays était saigné à blanc… Dans deux heures ils seraient à Conakry et Malko retrouverait la civilisation et la CIA.

* * *

Les contours violets du massif montagneux du Fouta Djalon occupaient tout l’horizon à l’est de la piste menant à Conakry. Bambé et Wild Bill somnolaient. Ils n’avaient pas croisé un véhicule en une heure. La piste défoncée sinuait au milieu d’une savane maigre parsemée de villages qui semblaient abandonnés. Pas de boutiques, pas cette animation habituelle de l’Afrique… La Guinée était sinistrée. Le nez sur la route, Malko se demandait comment il allait parvenir à Abidjan. Il ne serait tranquille qu’une fois certain que l’alerte y aurait été donnée. Le Fouta Djalon, qui ne mesurait pourtant que mille mètres, semblait de plus en plus envahissant, mangeant tout l’horizon… Bill s’ébroua.

— On n’est plus loin.

Effectivement, après un contrôle de police, un ruban asphalté superbe, en bon état, remplaça la piste. Ils se traînèrent longtemps dans les faubourgs de Conakry avant de se trouver en face de l’hôtel Independance, le seul de Conakry… Bambé ouvrait des yeux immenses devant les vitrines.

— Qu’allez-vous faire ? demanda Malko à Bill Hodges.

L’irlandais sourit.

— Si vous me laissez le camion, je repars…

— Où ?

— Acheter des diamants. Moi aussi je connais les coins, mais je n’avais pas l’argent…

— Vous allez retourner en Sierra Leone ?

L’Irlandais haussa les épaules.

— Je ne passerai pas par la piste principale. En Afrique on peut toujours s’arranger, surtout avec un tel tas de pognon…

— Le camion est à vous, dit Malko.

Le mercenaire irlandais l’avait bien mérité.

— OK, dit Bill. Dans ce cas, je vais dormir dedans… Je n’ai pas envie de me le faire piquer.

Le hall de l’ Independance grouillait d’hommes d’affaires de tous les pays. La Guinée repartait. Malko prit une chambre pour Bambé et lui et se jeta sur le téléphone. Tandis que la sonnerie grelottait, il avait du mal à maîtriser les battements de son cœur.

On décrocha et une voix annonça :

— Ici, l’ambassade des États-Unis.

— Passez-moi Mr Mac Bain, fit Malko. De la part de Jim.

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