Gérard de Villiers - SAS broie du noir

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - SAS broie du noir» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, ISBN: 1967, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

SAS broie du noir: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «SAS broie du noir»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

SAS broie du noir — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «SAS broie du noir», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Michel Couderc prit la Remington et le tua d’une balle en pleine poitrine.

Puis il descendit de la voiture et entre dans le local. Une dizaine de noirs étaient assis à des tables. II n’avait pas de préférences particulières, aussi balaya-t-il la pièce de droite à gauche, tirant posément sur tout ce qui bougeait.

Les huit balles du magasin y passèrent. Les Noirs, déchiquetés par les balles explosives, hurlaient et tentaient de s’enfuir. L’âcre fumée de la cordite fit tousser Couderc. Soudain sa culasse claqua : l’arme était vide. Tranquillement, il entreprit de la recharger. Au même moment, un Noir bondit à travers la pièce, les yeux fous, le bouscula et disparut dans la rue, hurlant et sanglotant.

Lorsque Michel Couderc ressortit, la rue était déserte. Un peu déçu, il attendit quelques secondes puis remonta dans la voiture. Il avait encore quelque chose à faire.

En arrivant avenue de l’Uprona, il remarqua un barrage en face du Palais présidentiel : trois jeeps militaires entourées d’une foule de soldats. Il se demanda le pourquoi de cette agitation.

Mais cela l’arrangeait plutôt. A cause de ses yeux déficients, il n’aimait pas les cibles isolées.

Il gara la Land Rover, mit une poignée de cartouches dans ses poches et s’avança tranquillement sur le trottoir, dans un silence de mort.

Un porte-voix cracha une phrase qu’il ne comprit pas. Comme il se trouvait à bonne distance, il tira sur la première jeep. Il eut la joie de voir un Noir décoller du sol et retomber, cassé en deux. La mimique désespérée de l’homme en train de mourir lui arracha un rire aigrelet.

Au même moment, un fusil mitrailleur tira une longue rafale. Une série de chocs ébranla la poitrine de Couderc et il ouvrit la bouche, cherchant de l’air. Le trottoir lui sauta au visage.

Il mourut, un sourire aux lèvres, écrasant ses lunettes dans sa chute. Jamais, il n’avait été aussi heureux de sa vie.

Atterrés, Malko et Ann avaient suivi, par l’intermédiaire de radio Bujumbura, repris par le gouvernement républicain, l’odyssée de Couderc.

— Il haïssait les Noirs, conclut Malko. Le choc de l’accident l’a rendu fou. Il s’est vengé en bloc de mois d’humiliations. Pauvre garçon.

Il raconta à Ann dans quelles circonstances il avait rencontré Michel Couderc, et conclut :

— Maintenant, je suis seul. Je vais être encore plus traqué que jamais après le massacre de Couderc.

D’un côté, pensait-il, c’est presque mieux pour lui. Il n’aurait jamais pu s’acclimater à l’Europe. Et l’Afrique ne voulait plus de lui.

— Ma Land Rover est prête, dit simplement Ann. Nous partirons quand tu voudras. J’emmène le plus sûr de mes boys, Basilio. Il connaît les dialectes que je ne parle pas. Nous camperons dans la forêt ; ce sera plus prudent. J’ai prévenu mon père que nous partirons à la chasse pour quelques jours afin qu’il ne s’inquiète pas. Mieux vaut ne rien lui dire.

Il était un peu plus de midi.

— Eh bien ! parton, dit Malko.

Une heure plus tard, ils s’engageaient sur une piste déserte. Ann conduisait. Au moment du départ, elle avait embarqué dans la Land Rover une mystérieuse boîte noire en disant à Malko :

— Si nous avons le temps, je t’emmènerai chasser le crocodile.

Il ne lui fit pas remarquer qu’il y avait très peu de chance qu’ils aient le temps.

Chapitre XVI

La Land Rover cahotait sur la latérite défoncée par des infiltrations. Ann était au volant, avec, à côté d’elle, le Noir qui les menait au rendez-vous.

Derrière, à côté de Basilio, Malko veillait, la carabine américaine en travers des genoux, et une poignée de chargeurs dans sa veste de toile.

Cela ne servirait à rien s’ils tombaient dans une embuscade. Ils seraient percés de flèches et de décharges de fusils « pou-pou » [12] Fusils rudimentaires fabriqués par les Noirs. avant d’avoir eu le temps de faire «ouf».

Les phares éclairaient une sorte de savane faite de buissons épineux, d’arbres rabougris et de hautes herbes. La nuit était tombée depuis deux heures déjà. Autour d’eux, c’était l’obscurité totale.

Ann interrogea le Noir qui leur servait de guide :

— C’est encore loin ?

— Très prochement près. Presque adjacent, répondit-il dans son étonnant français tropical.

« Ce n’est pas trop tôt », pensa Malko.

Cinq jours qu’ils roulaient ! Heureusement, ils avaient pu se ravitailler en essence dans des villages, à même des fûts. C’était la seule trace de civilisation. Depuis les révolutions successives, cette région retournait tout doucement à la sauvagerie. Même Bujumbura paraissait civilisé à côté de ces villages où la cuvette d’émail portée sur la tête remplaçait le sac à main.

Des bandes armées venues du Congo et du Katanga écumaient des pistes importantes. L’administration centrale ne mettait plus les pieds dans ces villages éloignés. C’était trop dangereux.

Malko était en admiration devant la patience d’Ann. Depuis qu’ils étaient parvenus dans la zone approximative où étaient tombés les cosmonautes, elle interrogeait chaque Noir rencontré au détour de la piste, engageait d’interminables palabres.

Etant donné l’imprécision africaine et le goût des Noirs pour l’affabulation, c’était chercher une aiguille dans une botte de foin. Ils retournaient sur leurs pas, tournaient en rond, interrogeaient dix fois les mêmes personnes. Alléchés par la perspective d’une prime, les Noirs auraient raconté n’importe quoi. Ils étaient peut-être à 1 kilomètre de leur but, mais il aurait fallu se déplacer à pied.

Malko avait l’impression d’être là depuis six mois, de tourner sans fin dans cet enfer vert sans points de repères. Enfin, ils avaient rencontré un Noir un peu plus évolué, qui avait compris qu’ils cherchaient deux Blancs tombés du ciel. Il leur avait demandé une journée et, finalement, avait juré qu’il les conduisait aux gens qui savaient où se trouvaient ces Blancs. Cela pouvait évidemment être un guet-apens. Mais il n’était pas permis de négliger cette piste.

Soudain une cabane apparut en retrait de la route. Quatre piliers de bambou avec des feuillages.

— C’est là, fit le Noir. Eteignez la lumière.

Malko sursauta. Ann avait stoppé.

— Non. Je veux voir ce qui se passe.

Le Noir haussa les épaules.

— Comme vous voudrez, bwana. Alors, cornez.

Ann actionna l’avertisseur plusieurs fois. Le son se répercutait à l’infini. Malko pensait à l’ironie de cette voiture klaxonnant en pleine brousse africaine. Cela avait quelque chose de surréaliste.

Soudain, deux Noirs apparurent dans la lumière des phares. Ils étaient nus, à l’exception d’un pagne. Chacun balançait un lourd gourdin.

Au même instant, quelque chose bougea dans le noir, près de la cabane. Des silhouettes indistinctes. Ann braqua le phare orientable. Ils étaient trois ; l’un d’eux portait un fusil mitrailleur F.A.L. en bandoulière. Quand la lumière les frappa. Ils s’immobilisèrent, comme des insectes paralysés.

Malko appuya brusquement le canon de la carabine sur la nuque du Noir.

— Dites à vos amis qu’au premier geste suspect la première balle est pour vous. Et il y en aura d’autres pour eux.

Le Noir se mit à trembler. Ses grosses lèvres étaient toutes sèches. Ce Blanc qui ne le tutoyait pas lui faisait peur.

— Pas de blague, bwana, pas de blague, murmura-t-il. Eux pas méchants, peur seulement.

— Pourquoi sont-ils si nombreux ?

— Pour faire honneur, c’est escorte du fétiche.

Au même instant, Ann poussa un petit cri. A droite de la route, à 5 mètres de la Land Rover, deux Noirs immobiles armés de lances, venaient d’apparaître.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «SAS broie du noir»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «SAS broie du noir» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Aurore noire
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Magie noire à New York
Gérard De Villiers
Gérard De Villiers - SAS contre C.I.A.
Gérard De Villiers
Отзывы о книге «SAS broie du noir»

Обсуждение, отзывы о книге «SAS broie du noir» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x