Gérard de Villiers - SAS broie du noir

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - SAS broie du noir» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, ISBN: 1967, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

SAS broie du noir: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «SAS broie du noir»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

SAS broie du noir — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «SAS broie du noir», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le sorcier à qui la question avait été traduite, fit signe à deux Noirs.

— Restez là, Ann, dit Malko. Inutile de vous faire courir des risques inutiles.

Mais la jeune femme avait déjà embarqué.

— Ne dites pas de bêtises. Comment leur parleriez-vous ?

A genoux au milieu de la pirogue, Malko et Ann regardaient en silence les deux pagayeurs. Le sorcier était assis à l’avant. Soudain, il émit un son guttural et les Noirs cessèrent de pagayer.

— C’est là, à peu près, dit Ann.

— Est-ce profond ?

Ann traduisit et le sorcier hocha la tête.

— Il dit que le lac est très profond, tout de suite. On n’a jamais vu le fond parce qu’il y a beaucoup de vase. Et personne ne plonge, car ils pensent que le lac est hanté par des esprits. Il paraît que l’engin des deux hommes a disparu très vite. C’est pour cela qu’un d’eux s’est noyé.

— Bon, rentrons.

Le satellite resterait jusqu’à la fin des temps au fond du lac Tanganyika, protégé par les esprits. Les films ultra-secrets des installations chinoises étaient en sûreté. Le Tanganyika, 600 kilomètres de long, avait jusqu’à 1500 mètres de profondeur…

Ils revinrent en silence au village.

Malko regardait le sorcier avec une furieuse envie de lui flanquer un énorme coup de pied dans le ventre.

— Partons, dit-il. Cet endroit me dégoûte.

Ann donnait déjà des ordres pour qu’on tire la Land Rover. Maintenant, il sortait des Noirs de tous les coins, riant et criant. Ils attachèrent une corde au pare-chocs et entreprirent de haler le véhicule sur la pente. Ann était au volant et les autres grimpaient pratiquement la pente boueuse à quatre pattes. Ils croisèrent un nègre albinos, aveugle, traîné par un enfant. Un syphilitique héréditaire, mascotte du village.

Enfin, ils atteignirent le haut de la pente. Les Noirs les regardèrent partir, sans la moindre expression. Malko se retourna une dernière fois vers le lac. Cette eau verte et calme lui faisait horreur.

La piste était déserte. Ils roulèrent cinq heures avant de retrouver leur campement. Fourbus, Malko et Ann s’affalèrent sur les lits Picot. La nuit tombait.

— Et maintenant ? demanda Ann doucement.

— Maintenant… il n’y a plus qu’à rentrer.

Malko se dressa sur son séant et sourit à Ann.

— Tu sais que ta tête est mise à prix ? lui dit-elle. Et que toute l’armée burundienne te recherche ? Ils sont quand même 800 au moins… Les grand-routes sont certainement surveillées.

— Notre seule chance, dit Malko, c’est le Congo. Mon rendez-vous avec Allan. Sinon, tu n’as plus qu’à m’offrir un arpent de terre à défricher…

Chapitre XVII

Il n’y avait pas plus d’une faute d’orthographe par ligne, mais le texte était quand même assez évocateur : «100 000 francs burundiens de récompense, mort ou vif. Dangereux trafiquant ayant abattu un innocent chauffeur de taxi et fomenté un «complot» pour renverser la République.»

Malko était presque reconnaissable, mais l’encre avait bavé et le faisait ressembler au fils de Frankenstein.

Ann et Malko restèrent une minute à contempler l’affiche officielle collée sur l’épicerie de brousse. C’était gai. Pour qu’elle soit parvenue jusqu’à ce point reculé du Burundi, cela signifiait que les recherches n’étaient pas simulées. Le président Simon Bukoko avait eu si peur qu’il tenait à sa vengeance Malko pensa à Brigitte Vandamme. Pourvu qu’elle s’en soit bien tirée !

Un Noir sortit du magasin pour contempler les Blancs. Ann serra le bras de Malko. Tranquillement, celui-ci détacha l’affiche, la plia et la glissa dans la poche de sa chemise. Le Noir regardait la cime d’un banian. Prudent. Malko se dit que, s’il revoyait un jour son château, cela ferait une excellente décoration pour la bibliothèque.

— Nous voulons boire et manger, dit Ann.

L’autre ne se fit pas prier. Le commerce avant tout.

Ils eurent même droit à des coca-cola tirés d’une caisse tiède. Une demi-heure plus tard, ils remontaient dans la Land Rover, l’estomac calé par une livre de riz au piment. Cela changeait des «agahuzas» : petits poissons du lac qui ressemblaient à des harengs. Le Noir les regarda partir, un billet dans la main. Pour l’affiche, il dirait que le vent l’avait déchirée.

Un mille après la sortie du village, Malko arrêta la Land Rover. La piste bifurquait. Ann tira la carte et l’étala sur le capot.

— Nous sommes ici, à peu près, fit-elle.

Son doigt indiquait un point près de Bukirasazi, au beau milieu du Burundi. Ils devaient remonter encore vers le nord, laissant à l’ouest Bujumbura, presque jusqu’à la frontière du Ruanda. Ensuite, filer vers le Congo, direction Bukawu. Tout de suite après la frontière se trouvait le terrain abandonné où Allan Pap avait donné rendez-vous à Malko.

Bien entendu, tout ce trajet ne pouvait s’effectuer que par de petites pistes, les grands itinéraires étant surveillés par l’armée burundienne au grand complet.

Ils n’avaient pas le choix. A l’ouest, c’était le lac Tanganyika. Difficile et long à traverser à la nage. Et à l’est, la Tanzanie où les Chinois faisaient la loi…

— Laquelle prenons-nous ? demanda Malko.

— Si nous allons à gauche, c’est bon, mais nous remontons vers Mwaro. On risque de rencontrer un barrage.

— Et l’autre ?

— C’est une piste abandonnée. Pas un soldat ne s’y risquera. Mais je ne sais pas combien de temps nous mettrons.

— Combien de kilomètres ?

Ann haussa les épaules.

— Ça ne veut rien dire. 250, peut-être, jusqu’à la frontière, mais on peut mettre un mois, ou plus…

Malko éprouva un désagréable fourmillement dans les mains. Allan Pap ne viendrait pas indéfiniment au rendez-vous. Et sans lui, ils n’avaient plus qu’à traverser l’Afrique sans passeport avec, aux trousses, toutes les polices des pays indépendants. Il voyait mal la C.I.A. envoyer un safari-secours.

— On ne peut pas se permettre une petite guerre avec l’armée burundienne, dit Malko. Prenons la mauvaise piste, Ann, et il faut que nous mettions quatre jours.

Comme ça, on arriverait pile pour le rendez-vous.

Ann continuait à étudier la carte. Elle désigna un point.

— Pour rejoindre le rendez-vous, nous devons passer par la piste de Bukawu. Ils nous attendront certainement là. Il y a un point de passage obligatoire. Un pont.

— On peut abandonner la voiture.

— Et la rivière ?

— Tant pis. On verra quand nous y serons.

Ils repartirent. Cette fois, Malko prit le volant. Ses avant-bras avaient démesurément enflé : les moustiques. Le col de sa chemise lui sciait le cou, à cause de l’humidité. Il passa délicatement la première et démarra. Ann s’était tassée sur l’autre siège à côté de lui et s’endormait déjà, les bottes coincées sous le tableau de bord. A l’arrière, Basilio, en boule, somnolait sur quatre jerricans d’essence et la tête de Keenie. La carabine américaine était sur le plancher, sous les pieds d’Ann.

La piste n’était qu’un bourbier étroit et sinueux coupé de lianes et de vieilles souches. Les deux murailles vertes de la forêt semblaient se rapprocher sans cesse. Il n’y avait pas 10 mètres sans virages… Craboté, à 15 kilomètres à l’heure, Malko s’engagea dans une descente glissante.

La forêt tropicale, c’est comme le désert : on sait quand on y entre, on ne sait jamais quand on en sort. Il n’y a pas de point de repère. Des arbres. Des arbres, des lianes, des singes et des perroquets. Et, bien sûr, les termitières et les souches au milieu. On se dit qu’on n’en sortira pas, qu’à perte de vue, la forêt continue, qu’on va y crever.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «SAS broie du noir»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «SAS broie du noir» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Aurore noire
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Magie noire à New York
Gérard De Villiers
Gérard De Villiers - SAS contre C.I.A.
Gérard De Villiers
Отзывы о книге «SAS broie du noir»

Обсуждение, отзывы о книге «SAS broie du noir» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x