Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées

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Forces contaminées: краткое содержание, описание и аннотация

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Il reprit son souffle tandis que les trois autres attendaient avec impatience.
— Dans la nuit du 8 au 9 janvier, le radiophare U.S. Pan 6 a été en panne pendant plusieurs heures, et certainement entre six heures et minuit. Et vous savez comment ils l’ont su ? Un navire en route vers Frisco qui vient tout juste de le signaler. Un cargo panaméen d’ailleurs, dont le capitaine a enfin réalisé qu’au retour il aurait certainement besoin de ce boby-là. Il se trouve à une dizaine de milles d’ici. Et je peux vous garantir qu’il marche, car il fait des interférences pour nos réceptions.

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Il éclaira le fond du ravin. La pente était raide, mais il pouvait descendre sans l’aide de sa corde. Il lui fallut un bon quart d’heure pour joindre la carcasse du Ford. Le feu avait dévoré tout ce qui était combustible. Mais son opinion fut vite faite. Anormalement, l’incendie avait commencé au réservoir latéral et non au moteur. Certaines pièces de ce dernier étaient intactes et recouvertes de graisse.

Assis sur une pierre, il éteignit sa lampe, alluma une cigarette. Malgré ses constatations, il avait la certitude que le lieutenant Delapaz répugnerait à mener une enquête plus approfondie. Le seul moyen d’obtenir un résultat était d’alerter les services de sécurité du Canal. Tout événement spécial se produisant dans les environs de l’ouvrage, même en dehors de la zone américaine, les intéressait.

L’opinion de Kovask était qu’on n’en voulait pas au canal, mais qu’on avait souhaité la disparition de l’Évans II. Le navire océanographique était-il dangereux lui-même ? Ou bien un des membres de la mission scientifique ?

La police panaméenne, comme toujours, mettrait beaucoup de mauvaise volonté à enquêter sur la mort d’un couple de pêcheurs et d’un chauffeur de camion. Des jours passeraient sans espoir d’apprendre la vérité.

Il tira sur sa cigarette, il lui fallait renoncer provisoirement à éclaircir la mort de Morillo. Ce n’était déjà pas si mal d’avoir la certitude qu’il avait été assassiné.

Le coup de feu claqua à quelques mètres et la balle fit sauter des éclats de roche derrière lui. Déjà il était à plat-ventre derrière la carcasse du Ford. Il rampa silencieusement vers le fond du ravin, furieux de s’être laissé surprendre, furieux de n’avoir aucune arme pour riposter.

L’inconnu attendait. Il avait tiré du bord de la route et guettait le moindre bruit pour récidiver. Kovask ramassa une pierre, la projeta devant lui. L’autre appuya aussitôt sur la gâchette.

Particulièrement nerveux et malhabile. Un véritable tueur ne serait pas tombé dans le piège. Kovask se roula en boule, immobile.

Le temps passait. Cinq, puis dix minutes. L’homme devait se lasser. Peut-être avait-il une furieuse envie de voir si sa victime était morte. L’agent de L’O.N.I. réfléchissait, les sens en alerte. Deux personnes pouvaient savoir qu’il était venu sur les lieux de l’accident. Delapaz, le policier, et le patron de la vedette. Peu probable que ce dernier, marin depuis plus de vingt ans, ait brusquement décidé de lui tirer dessus. Il ignorait tout de l’enquête. Delapaz, lui, paraissait louche. De plus en plus il acquérait la certitude que personne ne l’avait suivi, et que son adversaire avait été posté en surveillance par ceux-là même qui avaient liquidé Morillo, sa femme et le chauffeur du Ford.

Un caillou roula dans le fond du ravin, puis un second. Enfin il se décidait.

Kovask attendait le moment. Il pensait que Delapaz serait venu en voiture et qu’il aurait entendu le moteur. Une troisième pierre vint frapper les tôles de la carcasse qui résonnèrent comme un gong.

Il faisait lourd au fond du ravin. Kovask ruisselait de transpiration. Une lueur éclata à dix mètres de lui. L’homme, complètement rassuré, venait d’allumer une lampe et en promenait le rayon dans le canon. Il jura à voix basse, ne découvrant pas de corps.

La lueur s’éteignit. L’inconnu devait réfléchir. Enfin il redonna de la lumière et sauta non loin de Kovask. Sa silhouette se découpait au-delà des fers tordus de la carcasse. Il s’éloignait. Kovask se détendit lentement, se redressa ; Il parut glisser vers l’inconnu. Son doigt frôlait l’interrupteur de sa puissante torche. Si l’autre se retournait, il ne pourrait qu’essayer de l’éblouir et de le frapper en même temps.

Ce qui se produisit soudain. Dans le rayon cru de sa lampe, Kovask vit les yeux de l’homme se fermer une seconde. Le colt cracha trois coups avec des flammes bleutées. L’Américain tordait un poignet nerveux entre ses mains. L’inconnu se débattait follement, désespéré.

Ils roulèrent au sol. Kovask le frappait de la main gauche, tournait toujours le poignet. Quand l’arme claqua en tombant sur un rocher, il se servit de la droite. L’homme gémit.

— Señor …

Kovask chercha la tempe, frappa sèchement. L’homme soupira. Le temps pour l’Américain de chercher sa lampe et il ouvrait les yeux. C’était un naturel du pays, bronzé et sec. Son nez saignait et sa bouche était déchirée au coin.

L’Américain lui donna une paire de gifles qui le firent pleurer. Il le frappa ensuite sèchement sur le nez et sur la bouche.

— Arrêtez señor ! Hurla-t-il … Vous pouvez prendre les caisses, je ne vous ai pas vu.

Kovask se pencha vers lui, perplexe.

— Quelles caisses ?

— Elles sont rangées là-bas … Celles du camion.

— Qu’y a-t-il dans ces caisses ?

— Des boîtes de conserves, señor … Vous le savez bien puisque vous avez l’intention de les emporter.

L’homme le prenait pour un voleur. Kovask n’avait pas l’impression que l’inconnu cherchait à le rouler.

— Ton nom ?

— Berni.

— Pour qui travailles-tu ?

— Pour le señor Dominguin.

Un bruit de moteur couvrit sa voix. Kovask continuant de le surveiller attendit, mais le véhicule poursuivit sa route vers Puerto-Mensabé. Avant de descendre, il avait garé sa Dodge au bord de la piste, et le chauffeur n’avait pas jugé bon de s’arrêter.

— Pourquoi m’as-tu tiré dessus ?

— Les ordres, señor … Il y a pour une petite fortune de caisses de conserves. Les gens du pays pouvaient avoir envie de les prendre.

L’histoire paraissait plausible, mais ce nom de Dominguin perpétuellement prononcé avec déférence commençait d’irriter le lieutenant.

— Écoute-moi, je ne suis pas un voleur. Je faisais une enquête sur l’accident.

L’autre paraissait sceptique. Un gringo enquêtant sur la mort de trois Panaméens, ça n’avait rien de vraisemblable.

— Oui señor dit-il poliment.

Kovask retrouva son Colt à barillet, empocha les deux balles qu’il contenait encore.

— Nous nous sommes trompés l’un et l’autre.

Il fouilla dans ses poches et en sortit un billet de dix dollars.

— Prenez ça pour vous dédommager. À moins que vous ne me preniez toujours pour un voleur.

Sa bouche déchirée eut un rictus.

— Non, señor.

Debout il empocha son billet et Kovask lui tendit son revolver.

— Pourquoi avez-vous attendu que je sois au fond ?

— Je pensais que vous étiez plusieurs. Les caisses sont lourdes. Quand j’ai vu que vous allumiez une cigarette, je me suis dit que vous attendiez vos complices. J’ai préféré tirer d’abord.

Kovask le regardait avec attention.

— Que faites-vous au service du señor Dominguin ?

— Je fais partie des gardes qui surveillent sa propriété.

— Vous êtes nombreux ?

L’homme eut une réticence, mais il ne pouvait refuser de répondre.

— Une dizaine.

C’était beaucoup de monde. Dominguin ne se sentait peut-être pas en sécurité au milieu d’une population qu’il exploitait.

À dix heures, il immobilisait la Dodge devant l’hôtel du Pacifique. Il dîna rapidement, demanda qu’on le réveille à cinq heures le lendemain.

CHAPITRE V

Le captain Dikson, directeur du service de balisage de la West-Panama-Coast, était un géant au poil gris, aux sourcils perpétuellement froncés. Ses responsabilités étaient grandes. Il veillait à la sécurité des milliers de bâtiments qui, à la sortie ou à-l’entrée du Canal, naviguaient dans le golfe. L’affaire de l’Evans II avait l’air de le mettre à la torture.

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