Gérard de Villiers - A l'ouest de Jérusalem
Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - A l'ouest de Jérusalem» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: PLON, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:A l'ouest de Jérusalem
- Автор:
- Издательство:PLON
- Жанр:
- Год:1967
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
A l'ouest de Jérusalem: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «A l'ouest de Jérusalem»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
A l'ouest de Jérusalem — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «A l'ouest de Jérusalem», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
— Mais je ne connais personne…
Carole le foudroya de ses beaux yeux bleus.
— Vous me connaissez, moi. Je ne passerai pas toute la soirée à la porte. J’espère que vous me ferez danser. J’ai follement envie de m’amuser, ajouta-t-elle d’un ton nostalgique. Je viens de rompre mes fiançailles.
— Ah ! je suis désolé ! fit Malko poliment. Pourquoi donc ?
— Ce garçon voulait m’enfermer dans une ferme du Sussex pour le restant de mes jours, fit Carole. En plus, je le soupçonnais d’être pédéraste.
— Ce sont deux vices rédhibitoires, dit Malko sentencieusement.
— La campagne à haute dose, c’est insupportable, conclut Carole. Alors, c’est entendu, je vous attends demain soir, chez l’émir. Vous me reconnaîtrez ?
— Je pense, dit Malko.
Cela se présentait bien. Il n’aurait pas deux fois une occasion pareille. Dommage que les gorilles ne participent pas à l’invitation. Il se leva, imité de Carole. Le sommet de son crâne arrivait au niveau de ses yeux. Mais elle était très belle. Il lui baisa la main cérémonieusement.
— Je vous dis donc à demain.
— Mais pas du tout, protesta-t-elle. Venez boire un verre chez Pedro, ce soir, vers minuit, c’est le seul endroit amusant de l’île. Demandez, tout le monde connaît. Je vous attends. Maintenant, sauvez-vous, je vais me changer.
Il ferma la porte au moment où elle défaisait son chemisier et il eut le temps d’apercevoir la courbe ronde d’un sein. Le moins drôle, c’était d’avoir à partager la chambre des deux gorilles.
Étendu au bord de la piscine de l’hôtel, Malko se laissait aller à l’optimisme. Si tout se passait bien, demain il aurait récupéré Kitty. Il regrettait maintenant d’avoir rendu visite à l’émir, mais on ne peut pas tout prévoir. L’arrivée de Carole était plutôt providentielle. Sur les chaises longues voisines, Chris et Milton faisaient grise mine. Ils grillaient d’envie de donner l’assaut au domaine de l’émir et accessoirement de faire quelques trous dans la peau d’Abdullah Al Salind Katar. Malko avait eu beaucoup de mal à leur expliquer que sa méthode était la meilleure ; que la Sardaigne, c’était quand même en Europe et que, s’il fallait trois jours pour téléphoner à New York, il y avait des carabiniers en pagaille.
Le mieux était de faire le mort jusqu’au lendemain. Malheureusement, la piscine avait été envahie par une famille nombreuse italienne, avec un père qui passait son temps à lancer sa progéniture à travers la piscine, en les encourageant de hurlements en napolitain. Malko était en passe de demander à Chris d’aller en étrangler au moins un subrepticement lorsqu’un Italien en veste blanche comme le personnel de l’hôtel se pencha respectueusement sur lui :
— Signor, la direction de l’hôtel vous offre pour le premier jour de votre séjour ici une promenade en ski nautique. Si cela vous tente… Malko leva la tête, intéressé. La baie de La Cala di Volpe était lisse comme la main et le soleil brûlant. Il se tourna vers les gorilles :
— Cela vous dit, le ski nautique ?
Deux grognements et il n’insista pas. Milton et Chris éprouvaient la plus grande méfiance pour les mers qui n’étaient pas américaines.
— D’accord, dit Malko. Où est le bateau ?
— Là-bas, au bout du wharf, dit le garçon.
Respectueusement, il guida Malko jusqu’à un Riva flambant neuf, marchant à trois mètres devant lui.
Il y avait deux hommes dans le canot à moteur, très maigres qui tournaient tous les deux le dos à Malko. Celui qui était venu le chercher lui tendit un ski de mono, et demanda :
— Le signor veut-il chausser ici ? Aujourd’hui la mer est très calme. Malko se laissa tomber dans l’eau tiède. Il enfonça jusqu’aux chevilles dans le fond de vase. Beh !…
Rapidement, il chaussa et donna le signal du départ. Le canot était puissant et il sortit de l’eau immédiatement. C’était une sensation délicieuse de se sentir glisser sur l’eau à toute vitesse. L’hôtel s’éloignait rapidement. Ils passèrent près du yacht de lady Docker ancré au milieu de La Cala di Volpe, puis frôlèrent un gros cabin-cruiser d’où trois filles à moitié nues lui adressèrent des signes joyeux. L’une d’elles, la poitrine à l’air, resta à genoux jusqu’à ce qu’il se fût éloigné, agitant un foulard. Charmant pays.
Pour quelques minutes, Malko décida d’oublier la C.I.A. et Kitty. Le vent lui fouettait le visage et le corps, l’eau était merveilleusement limpide, il slalomait franchissant le sillage du Riva dans des gerbes d’écume. Divin.
Le canot, sorti de la baie, vira légèrement à droite, puis fila directement sur le large. Il y avait à peine quelques vaguelettes. Malko se régalait. Pendant un quart d’heure, il ne ressentit aucune fatigue. Puis, brusquement, une crampe commença à s’emparer de son pied droit. Manque d’entraînement. Il s’accroupit un moment pour la faire passer. En vain. De plus, la mer devenait un peu plus agitée. Ils avaient parcouru plus de deux kilomètres. La côte n’était plus qu’une ligne marron et escarpée.
De la main gauche, Malko fit un grand geste, en direction du bateau, signifiant qu’il voulait s’arrêter. Mais le second marin, qui normalement aurait dû veiller sur lui, ne regardait pas. Aussi joua-t-il au sémaphore en vain pendant deux ou trois minutes. Puis, las de gesticuler, il lâcha la corde et se laissa tomber dans l’eau. Quand ils verraient qu’il ne suivait plus, ils s’arrêteraient bien. Les Italiens étaient d’une paresse !
Effectivement, lorsqu’il remonta à la surface, il vit le Riva faire demi-tour, et revenir sur lui. Poussant son ski, il était allongé dans l’eau, battant doucement des pieds pour avancer un peu. Son cerveau était agréablement vide et le soleil avait séché ses épaules en quelques secondes.
Le Riva se rapprochait, fendant la mer à toute vitesse. Une angoisse irraisonnée fit sauter le cœur de Malko dans sa poitrine. Sa fabuleuse mémoire travaillait pour lui, presque à son insu. Il sentait brusquement qu’il y avait quelque chose d’anormal dans cette promenade. Mais quoi ?
Cela revint d’un coup : une phrase du directeur le soir de son arrivée. Le brave Suisse se plaignait de la Sardaigne. « Nous n’avons même pas de bateau pour faire du ski nautique », avait-il confié à Malko. Lâchant son ski, celui-ci piqua vers le fond, au moment où le Riva arrivait sur lui. Il retint sa respiration le plus longtemps possible puis fit surface d’un coup.
Le bateau était à cinquante mètres, en train de virer, dans une gerbe d’écume. Malko le regarda venir sur lui. Il avait encore un doute. Pour être plus libre de ses mouvements, il éloigna son ski d’un coup de pied. Le Riva approchait. Malko leva le bras hors de l’eau, afin que le pilote l’aperçoive. Effectivement, l’étrave infléchit légèrement sa trajectoire. Mais le bateau ne ralentit pas.
À quarante nœuds, il arrivait droit sur Malko. À la dernière seconde, celui-ci se laissa couler chassant l’air de ses poumons. Pas tout à fait assez vite, car il sentit le remous de l’hélice près de son épaule. Une fraction de seconde plus tard, il était découpé en rondelles. Il resta sous l’eau le plus longtemps possible puis, quand le bourdonnement dans les oreilles devint trop fort, il se projeta hors de l’eau. Il n’y avait aucun doute possible : on était en train de l’assassiner. Une sorte de crime parfait : ou il coulait par épuisement et mourait noyé, ou il était heurté par l’hélice et c’était un regrettable accident. Le Riva revenait à la charge. Cette fois, Malko ne s’amusa pas à attendre la dernière minute : il plongea largement avant. Et remonta pour se trouver nez à nez avec l’étrave : ils avaient ralenti et attendu, courant sur leur erre.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «A l'ouest de Jérusalem»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «A l'ouest de Jérusalem» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «A l'ouest de Jérusalem» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.