Pierre Pouchairet - Mortels trafics

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À croire qu’il est plus important d’intercepter des « go fast » de cannabis que d’arrêter des tueurs… Si la marchandise est perdue, rien ne vous protègera plus, même pas les barreaux d’une prison… Une rumeur assassine s’en prend à l’innocence d’une famille.
La violence des trafics mobilise Stups et Crim’ au-delà des frontières, dans le secret d’enquêtes mettant à l’honneur des tempéraments policiers percutants, parfois rebelles, toujours passionnés.
En France et à l’étranger, Pierre Pouchairet a vécu les procédures, les ambiances et les « milieux » qui inspirent ses romans. Dans ses livres éclate une vérité qui dépasse l’imagination, la vérité d’une vie engagée… En France et à l'étranger, Pierre Pouchairet a vécu les procédures, les ambiances et les « milieux » qui inspirent ses romans. Dans ses livres éclate une vérité qui dépasse l'imagination, la vérité d'une vie engagée…
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— Salut, Pa !

— Ah ! mon fils, tes copines t’ont foutu à la porte, ou t’avais plus de slips propres ?

Il pouffa, sans prendre ombrage, son père n’était pas loin de la vérité.

— Un peu des deux !

— Ta mère est là ?

— Dans la cuisine.

Il retrouva son épouse attablée en train de lire une revue féminine, une tasse de thé à côté d’elle. Elle lui sourit.

— Crevé ? Tu ne ressembles à rien, un SDF ! Et puis tes lunettes, mets-les dans ta poche au lieu de les garder sur le crâne. Je te l’ai déjà dit cent fois.

— Moi aussi, je suis content de te voir, ma chérie !

— Il y a des trucs dans le frigo, du rôti et des tomates. Tu peux réchauffer au micro-ondes, si tu veux. Alors, qu’est-ce qui arrive encore à mon héros ?

Plus de trente ans que son mari ramenait des morts à la maison, elle en avait connu des histoires glauques. Comme la plupart des femmes de flics, elle vivait toutes les enquêtes par procuration. Même si elle ne voyait pas les cadavres, lorsqu’il revenait d’une autopsie, elle avait fini par en reconnaître l’odeur. Elle s’était également habituée à ses démons, aux nuits difficiles qui suivaient certaines scènes de crime. À voir la tête de son commandant de mari, elle sut que celle à venir en serait certainement une de plus. Ça passerait, elle le savait aussi. Le policier était conscient que sa femme était son équilibre. Il n’avait jamais consulté de psy et n’en éprouvait pas le besoin. Il n’avait aucun préjugé contre cette profession, mais il estimait qu’elle ne prenait de l’importance que parce que les gens ne se parlaient plus. Lui avait la même femme depuis trente-cinq ans. Et presque… la seule qu’il ait connue depuis leur passage sur les bancs de la fac de droit. Il s’était orienté vers le pénal, elle vers l’administratif. Patrick se servit un verre d’une bouteille de Bordeaux déjà entamée.

— Tu en veux ?

— Oui, lui sourit-elle, pour t’accompagner !

Il se dit qu’elle était toujours belle, mais ses pensées revinrent vers les Ben Hamid. Il se lança donc dans le récit de ses dernières aventures, tout en lui épargnant les détails les plus sordides.

— Le point positif, c’est que tu penses qu’il ne s’agit pas de terrorisme. En revanche, une mère qui tue deux enfants… je sais que ça existe, mais c’est toujours difficile à croire, non ?

— Oui, j’ai des doutes aussi, mais le fait qu’elle ait disparu ne plaide pas en sa faveur.

— C’est vrai.

Il était temps pour Marianne de ramener son mari à ce qui, après tout, était la vraie vie, celle des gens normaux.

— T’as vu notre fils ?

— Oui, il est venu pour laver son linge ?

– Évidemment. Et faire ses courses, c’est plus facile de dévaliser notre frigo et les placards que d’aller chez les commerçants !

Ils rirent de bon cœur.

— Il t’a parlé études ?

— « Tout marche sur des roulettes », il ne faut pas s’inquiéter.

— Ce n’est pas ce qu’il disait déjà l’année dernière avant de redoubler ?

Elle haussa les épaules.

— Qu’est-ce que tu veux faire ?

— S’il rate son année, il va devoir trouver un boulot ou passer un concours, mais c’est pareil, pour l’avoir il faut bosser !

Voyant que son mari commençait à cligner des yeux, Marianne comprit qu’elle devait rapidement lui parler de sa préoccupation du moment.

— T’as encore été obligé de dormir au bureau.

— J’étais trop mort pour rentrer, et puis je ne voulais pas perdre de temps.

— Tu ne crois pas qu’on pourrait vivre à Paris, maintenant que les enfants sont partis, ou presque ? Tu rentres tard, tu serais gagnant. Et moi, les longues soirées toute seule, ça finit par me peser. On a les inconvénients de la vie parisienne et aucun avantage. Revenons à Paris. On pourrait se loger pas loin de ton travail…

— Dans un an on déménage, tu veux vivre dans le 17 ème?

— On n’est pas non plus obligé d’habiter en face de ton bureau. N’importe où à Paris, ce sera plus facile qu’ici. Je pourrais venir en train à Versailles. En vendant notre maison, on arrivera à se trouver un appartement correct, surtout pour tous les deux.

— Décidément tout le monde veut bouger, la police et maintenant toi.

Elle rit encore.

— Arrête un peu, ici on a un pavillon, certes. Deux cents mètres carrés de jardin, trois arbres, et quand on fait un barbecue, tous les voisins en profitent ! Si tu veux de la campagne, demande une mutation à Limoges, on aura une vraie maison et un vrai terrain. Réfléchis à l’idée de vivre à Paris, on ne pourra qu’être gagnant, aller au restaurant, voir des spectacles ensemble. On va reprendre notre vie d’étudiants…

– Ça demande réflexion, dit-il dans un bâillement.

— T’es mort de fatigue, va te doucher et te coucher…

6

Patrick Girard arriva le premier au bureau. À huit heures trente, tout le monde était là, d’attaque. Legal commença par justifier les absences de Jean-Paul et d’Hakim :

— Ils sont partis en perquise chez l’aide-soignante dont on a trouvé l’ADN dans la chambre.

– Ça a donné quoi, hier soir ?

— Jean-Paul a entendu l’homme, c’est négatif. Le gars est un soiffard, pas l’air méchant comme ça, mais quand il a bu…, monsieur se transforme. Il affirme ne jamais être entré dans la chambre des deux gosses. Or c’est bien lui qui s’occupe de la manutention des plateaux… Ceci peut expliquer cela. En tout cas, c’est plausible. La perquisition n’a rien donné. Pour l’aide-soignante, ils sont allés directement chez elle. Comme elle fait partie du personnel, elle doit avoir de bonnes raisons de passer dans la chambre, même si elle n’est pas de service à cet étage.

— Elle ressemble à quoi ? demanda Girard avec un sourire dont la signification n’échappa pas à son adjoint.

— Belle fille, j’ai vu la photo, et célibataire !

— Là aussi, ceci explique cela… Jean-Paul a certainement eu envie de s’assurer qu’elle était bien seule « pour la bonne marche de son enquête » !

Des rires entendus firent écho à cette réflexion, en conclusion de la séance café.

Pour la suite, chacun connaissait les priorités : analyse des communications cellulaires, recherche des similitudes entre les portables en fonction à l’hôpital à l’heure des meurtres et ceux repérés au domicile de madame Ben Hamid. Pour la retrouver, il faudrait aussi travailler sur la géolocalisation des téléphones, et étudier les fadettes. Autre urgence, inscrire la disparue au Fichier des personnes recherchées, en assurer la diffusion aux frontières ainsi que dans les commissariats parisiens.

Aux environs de midi, tomba une nouvelle intéressante. Marc, le procédurier, se précipita chez Girard, suivi de Legal.

— Chef, on a des ADN qui matchent. Trois ADN trouvés à l’hôpital sont aussi présents dans la chambre de Ben Hamid. L’un est certainement celui de madame Ben Hamid, puisqu’on le trouve à plusieurs endroits. Mais les deux autres…

— Il n’y a pas celui du gamin, au moins ?

— Non, évidemment, sinon je ne t’en parlerais même pas. Il s’agit d’ADN inconnus !

— Alors, effectivement, c’est intéressant.

Patrick joua avec les roulettes de son fauteuil jusqu’à toucher le mur derrière lui, et s’étira avant de continuer :

— D’autant qu’aucun témoignage ne mentionne que Ben Hamid soit venue à l’hôpital avec de la famille, ou même que le gosse ait reçu d’autres visites que celle de sa mère… Alors ça voudrait dire quoi ?

Et réfléchissant à haute voix :

— Une mère qui pète un boulard, son fils est malade, elle n’en peut plus de cette situation… ça ne tient pas. Il venait d’être opéré, tout s’était bien passé, l’horizon s’éclaircissait.

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