• Пожаловаться

Frédéric Dard: Viva Bertaga !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Viva Bertaga !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1975, категория: Полицейский детектив / Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Frédéric Dard Viva Bertaga !

Viva Bertaga !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Viva Bertaga !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Du nouveau, les gars ! Un personnage encore jamais rencontré dans les S.-A. : celui de Marie-Marie. Qui est Marie-Marie ? Je préfère vous le laisser découvrir. Tout ce que je peux dire, c'est que pour ses débuts en compagnie du fameux trio (S.-A., Béru et Pinuche), elle est plutôt servie, la môme ! Tour à tour aux prises avec les Chinetoques, les guérilleros, les Indiens réduiseurs de tronches, elle se paye une drôle de virouze dans la Sude-Amérique, sur fond de révolution. Mais qui y a-t-il à la tête de cette révolution ? Oh, non, je vous dis rien… Mais je vous parie qu'à la fin de ce bouquin, comme les Rondubraziens, vous crierez : « Viva Bertaga » !

Frédéric Dard: другие книги автора


Кто написал Viva Bertaga !? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Viva Bertaga ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Viva Bertaga !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ne vous inquiétez pas, monsieur l'ambassadeur, je conduirai.

— En ce cas, partons ! Le temps de prévenir mon épouse…

— Puis-je vous prier de lui confier la garde de l'enfant qui nous accompagne ? Cette petite a besoin d'un bon bain, d'un bon repas et de repos…

— Elle jouera avec mes enfants, s'attendrit le diplomate. (qui n'est pas un voltigeur).

Il entraîne Marie-Marie dans ses appartements particuliers. Faut croire que la pauvre môme a son taf de fatigue car, pour une fois, elle se laisse embarquer, sans maudire. Malgré mes exhortations, Ibernacion insiste pour nous accompagner et, cinq minutes plus tard, à bord d'une Rolls rose décapotable, nous fonçons sur la route de Monte-Faucone en direction de la prison où le surprenant destin de Berthe Bérurier est en train de se jouer.

La radio du tableau de bord diffuse des hymnes nationaux pour doper le moral du peuple.

Nous entendons tour à tour Matinals Cha Chatis, Carmagnole Mambo et enfin le Boléro de l'indépendance.

Le commentateur déclare alors que les agitateurs ayant ordonné le rassemblement des révolutionnaires viennent d'ordonner leur dispersion provisoire afin qu'ils puissent voir l'exécution de la grande Bertaga sur leur poste de téloche.

— Vous voyez que j'avais raison ! note l'Excellence. Ce Carlos Chienli est un manœuvrier de grande classe puisque par cette exécution brusquée il annule la marche sur le palais gouvernemental et supprime l'égérie de ses adversaires. Le triste hongre est capable de s'accrocher encore. Vous verrez qu'il décidera un plébiscite comme d'habitude. Le dernier était un chef d'œuvre du genre puisqu'il était ainsi libellé. Voulez-vous que je reste, ou préférez-vous que je ne parte pas. Le populo n'y a rien compris et il a eu 112,08 pour cent de majorité !

Je champignonne à outrance. La route non goudronnée fume blanc sur notre passage. Arriverons-nous trop tard ? Et sinon, quelle intervention pourrons-nous opérer ? Un ambassadeur étranger, fut-il celui de la France exemplaire, n'a pas qualité pour faire surseoir à une exécution capitale, quand bien même cette dernière résulterait d'une erreur judiciaire — plus capitale encore !

Pauvre chère grosse Berthe, victime innocente du plus farfelu des hasards ! Enlevée en plein Paname, alors qu'elle venait gentiment de se faire pétrir la mollasse chez son Alfred. Puis fusillée comme un yapatta de légende dans un état de la Sud-Amérique. Et son Gravos, dites ? Perdu chez les réducteurs de têtes ! Rongé par sa cure amaigrissante, ennobli par la parfaite réussite de sa mission, le voici sans doute à jamais disparu…

Certes, les deux époux martyrs seront cités à l'ordre de la Natation. Certes, une plaque apposée sur leur immeuble commémorera leur sacrifice héroïque. Certes, on décorera le Valeureux à titre posthume, il n'empêche que ce ménage ne sera plus là et que Paris en sera un peu plus orphelin. Le sort cruel, le sort funeste impitoyable et sardonique aura voulu qu'ils aillent dépérir et périr sur le même sol lointain en prenant pour s'y rendre des routes différentes. Ces routes, mes amis, ne sont-elles pas les fameux chemins de la Providence dont parle l'écriture ? Franchement, je serais tenté de le croire.

Assise à mon côté, Ibernacion caresse doucement ma jambe droite. Elle me redonne courage. Ce qu'il y a de consolant en ce monde, c'est qu'on y fait de belles rencontres, les gras, pardon, je veux dire : les gars !

— Nous approchons ! fait l'ambassadeur ; encore quatre kilomètres. Cela dit, mes chers amis, je me demande ce que je vais dire à ces énergumènes…

— La vérité, Excellence ! riposté-je noblement.

— A condition qu'ils veuillent bien l'entendre, soupire Antidémoc. Maintenant que l'exécution a été programmée à la tévé, jamais le directeur des programmes n'admettra qu'elle n'ait pas lieu : il se ferait lyncher par les téléspectateurs.

Il se tait, l'œil figé sur la ligne bleue de la Cordillère de Chanvre.

— Mon Dieu ! s'exclame Pinaud, que se passe-t-il ?

— Mais je ne sais pas ; répond Antidémoc, cela ressemble fort à un incendie.

Fectivement, ça crame devant nous. Pourtant Marie-Marie est demeurée à Graduronz !

— Quel pays ! lamente l'ambassadique. Je commence à en avoir assez de la Carrière ! J'ai hâte de retrouver mon douillet appartement de la rue Gay-Lussac, là-bas au moins, je suis tranquille.

La foule se fait de plus en plus nombreuse et de plus en plus belliqueuse ! Des gars armés de vieux fusils, de fourches, de rasoirs électriques, de fixe-chaussettes transformés en fronde, de bouquins de Malraux Tsé-toung (reliés chagrin), de photographies d'Élisabeth II et de disques de Claude François, déferlent en chantant « Gare, Victoria ! » un hymne exaltant l'esprit révolutionnaire.

Ils belliqueusent un peu à la vue de notre Rolls rose, mais se calment en découvrant le fanion français piqué sur une aile avant.

Je ralentis par la force des choses. Ibernacion profite de notre allure réduite pour questionner ses compatriotes :

— Que se passe-t-il ? demande-t-elle.

— La révolution ! lui est-il répondu.

— Renseignement plus amplement pris ; les habitants de la région ont décidé de s'opposer à l'exécution de Bertaga Berruros, non à des fins politiques, mais pour protester contre l'indigence des programmes de télévision. Ils comptent, ce faisant, attirer l'attention des pouvoirs intéressés sur le bien-fondé de leurs revendications.

— Alors, demande l'ambassadeur, ce serait donc la prison qui brûle, là-bas ?

Si, señor, c'est !

Ça lui fait un petit quéque chose, à l'Excellence. Quand on est un personnage important, on n'assiste pas de gaieté de cœur à l'incendie d'une prison.

— Et la prisonnière ? coassé-je ? Hein, la prisonnière, qu'est-elle devenue ?

Ibernacion traduit ma question.

— Des compagnies de guérilleros, attirés par le feu, l'ont délivrée et emmenée avec eux, lui répond-on.

— Dieu soit loué ! dit Pinaud.

— Oh, vous savez, je n'y suis pour rien, fait distraitement notre ambassadeur.

Au moment où je m'efforce d'accélérer, voilà-t-il pas qu'un fort concours de peuple débouche, obstruant totalement la voie. Illico, Ibernacion plonge sous le tableau de bord.

— Les guérilleros ! annonce-t-elle. Je reconnais ma compagnie.

Du coup, j'ai peur que sa compagnie me reconnaisse, moi ! Mais vous savez mon efficacité. Mon esprit de décision ? Ma promptitude !

Il faut qu'une morte soit toute verte on fermée, a dit Musset.

Je chope d'une main le chapeau de Pinaud et de l'autre les lunettes de l'ambassadeur en les priant l'un et l'autre de m'excuser.

Le cortège déboule en braillant des slogans nationalistes, du genre : « Le Rondubraz aux Rondubraziens », ce qui contraste avec les chants révolutionnaires de la foule précédente ; mais il faut dire, pour la décharge de celle-ci, que les guérilleros, eux, sont des professionnels qui tiennent la comptabilité de leurs révolutions.

Je reconnais confusément quelques bouilles dans l'assistance. Notamment celle de mon avocat.

Ils sont des centaines, bien armés, qui défilent en marchant an pas cadencé. Ils ont taillé leurs barbouzes selon les normes 45 ter (celles des ours d'insurrection) et ont mis des fleurs dans le canon de leurs fusils pour impressionner les éventuels adversaires (ça fait délibérément victoire et les autres n'insistent pas). Le défilé continue. On devine à un renflement, à une émulsion des troupes, que quelque chose ou quelqu'un de considérable approche. Les civils qui se sont écartés pour laisser s'écouler la Révolution hurlent des mots éclaboussés de délire. J'essaie de comprendre la signification de ces six syllabes scandées sans cesse sur l'air, non pas des lampions, mais des bougies. Les mots se rapprochent, s'unifient, deviennent clameur. Ils ondulent, ils moutonnent. Je les reçois à pleins :

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Viva Bertaga !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Viva Bertaga !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Frédéric Dard: Laissez tomber la fille
Laissez tomber la fille
Frédéric Dard
Frédéric Dard: J'suis comme ça
J'suis comme ça
Frédéric Dard
Frédéric Dard: Tango chinetoque
Tango chinetoque
Frédéric Dard
Отзывы о книге «Viva Bertaga !»

Обсуждение, отзывы о книге «Viva Bertaga !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.