Agatha Christie - Le Noël d'Hercule Poirot

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Le Noël d'Hercule Poirot: краткое содержание, описание и аннотация

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Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

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Pilar s’écria d’une voix aiguë :

« C’est faux ! C’est faux ! Je n’ai pas volé les diamants ! Je ne l’ai pas tué ! Je le jure par la Sainte Vierge !

— Alors, qui est la coupable ? dit Sugden. Vous prétendez avoir vu une femme, devant la porte de Mr. Lee. D’après votre récit, ce n’était autre que la meurtrière. Personne n’a passé devant les statues ! D’autre part, vous seule avez vu cette femme. Vous l’avez sans doute inventée pour vous disculper. »

George Lee intervint d’un ton incisif :

« Bien sûr, c’est elle la coupable ! La chose est claire. J’avais toujours dit qu’un étranger à la famille avait tué mon père ! Quelle bêtise de croire qu’un des siens aurait commis un pareil crime ! Ce n’était pas naturel ! »

Poirot s’agita sur son siège et dit :

« Je ne suis pas de votre avis. Étant donné le caractère de Siméon Lee, la chose me paraît très naturelle, au contraire.

— Hein ? » fit George, laissant tomber sa mâchoire et regardant fixement le détective.

Poirot reprit :

« Selon moi, c’est même ce qui est arrivé. Siméon Lee a été tué par un des siens, qui croyait avoir une bonne raison de le supprimer. »

George s’écria :

« Un de nous ? Je proteste… »

Poirot l’interrompit d’une voix ferme.

« Tous ici présents vous pouvez être suspectés. D’abord vous, Mr. George Lee. Vous n’aimiez pas votre père. Vous demeuriez en bons termes avec lui, à cause de la fortune. Il avait menacé de diminuer votre rente et vous saviez qu’à sa mort vous hériteriez d’une assez grosse somme. Voilà un mobile plausible. Après dîner, vous avez téléphoné. Oui, mais la conversation ne dura que cinq minutes. Ensuite, vous avez pu monter chez votre père, sous prétexte de bavarder avec lui, et alors vous l’avez tué. En quittant sa chambre, vous avez tourné la clef par l’extérieur, espérant qu’on y verrait un cambriolage suivi de meurtre. Dans votre panique, vous avez oublié d’ouvrir la fenêtre pour permettre à votre cambrioleur de fuir. C’était stupide ; mais, excusez-moi, je ne vous crois pas très intelligent.

« Cependant, ajouta Poirot, après une légère pause, pendant laquelle George essaya en vain de parler, bien des sots ont été des criminels. »

Le détective se tourna ensuite vers Magdalene.

« Madame possède également un mobile. Elle a, il me semble, beaucoup de dettes, et certaines remarques de votre père ont pu l’irriter. Elle, non plus, n’a pas d’alibi. Elle alla au téléphone, mais elle n’a pas téléphoné et nous n’avons que sa parole en ce qui concerne ce qu’elle faisait à l’heure du crime.

« Passons maintenant à Mr. David Lee. Plusieurs fois, on nous a parlé de l’esprit rancunier et de la soif de vengeance très tenaces dans la famille Lee. Mr. David Lee n’oublia jamais, ou plutôt ne pardonna jamais à son père d’avoir maltraité sa mère. Un dernier sarcasme, lancé par le vieillard contre la morte, a fait déborder le vase. David Lee jouait du piano au moment du crime. Par une coïncidence bizarre, il jouait la Marche funèbre . Supposons qu’une autre personne jouait cette Marche funèbre … une personne au courant de l’acte qu’il allait commettre et qui l’approuvait. »

D’une voix calme, Hilda prononça :

« Voilà une suggestion épouvantable ! »

Poirot se tourna vers elle :

« Je vous en propose une autre, madame. C’est vous qui avez commis l’acte. Vous êtes montée sans bruit pour exécuter un homme que vous jugiez indigne de tout pardon. Madame, vous devez être terrible dans la colère…

— Je n’ai pas tué mon beau-père », déclara Mrs. David Lee.

Le chef de police Sugden remarqua soudain :

« M. Poirot a tout à fait raison. On peut vous suspecter tous, sauf Mr. Alfred Lee, Mr. Harry Lee et Mrs. Alfred Lee.

— Je ne ferai même pas ces trois exceptions, intervint Poirot.

— Voyons ! tout de même, monsieur Poirot ! fit Sugden.

— Et pour quelle raison me suspectez-vous ? » demanda Lydia.

Elle souriait d’un air ironique, les sourcils levés.

Poirot s’inclina et lui dit :

« Je n’insiste pas sur le mobile, madame, il est assez visible. Quant à votre alibi, je vous rappellerai que Tressilian, le maître d’hôtel, est myope et ne voit que vaguement les objets éloignés. D’autre part, votre salon est vaste et éclairé par des lampes aux abat-jour épais. Une minute ou deux avant qu’on entendît les bruits en haut, Tressilian vient dans le salon pour enlever les tasses à café. Il croit vous avoir vue dans une attitude familière devant la fenêtre, à demi cachée par les lourds rideaux. »

Lydia rétorqua :

« Il m’a vue là, monsieur. »

Poirot reprit :

« Vous portiez une jolie toilette à fleurs avec une cape… Il est possible que Tressilian ait vu la cape de votre robe arrangée devant le rideau de la fenêtre pour donner l’impression que vous vous teniez debout à cet endroit.

— Mais j’y étais…, déclara Lydia.

— Comment osez-vous… », commença Alfred.

Harry l’interrompit :

« Laisse-le parler, Alfred. Notre tour va venir. Comment ce cher Alfred aurait-il pu tuer son père bien-aimé, alors qu’il se trouvait avec moi dans la salle à manger à ce moment-là ? »

Poirot le regarda d’un air triomphant :

« C’est très simple. Un alibi gagne à être soutenu par un ennemi. Vous ne vous entendez pas tous les deux. Chacun le sait. En public, vous lancez des pointes à votre frère Alfred et il n’a jamais une bonne parole pour vous ! Et si ce n’était là qu’une habile machination ? Alfred Lee, las de supporter les caprices d’un père exigeant, a pu faire appel à vous. Ensemble, vous avez dressé votre plan. Vous arrivez à la maison. Alfred semble mécontent et jaloux. De votre côté, vous paraissez l’accabler de votre mépris et de vos sarcasmes. Le soir du crime, suivant le plan élaboré longtemps à l’avance, l’un de vous reste dans la salle à manger, parlant ou querellant tout haut comme si deux personnes se trouvaient en présence. L’autre monte et commet le meurtre… »

Alfred bondit en avant.

« Monstre ! s’écria-t-il. Monstre inhumain… »

Il ne put en dire davantage. Sugden écarquillait les yeux et observait Poirot.

« Croyez-vous réellement ?…

— Je voulais vous montrer ce qui aurait pu se produire ! Comment les faits se sont-ils passés ? Pour l’apprendre, abandonnons les apparences pour la réalité… Revenons donc au caractère de Siméon Lee. »

VI

Il y eut une pause. Si étrange que cela paraisse, l’indignation et les rancœurs s’apaisèrent subitement. Hercule Poirot tenait son public sous le charme de sa personnalité. Tous le regardaient, fascinés, et il commença lentement :

« La victime est le foyer, le centre du mystère. Nous devons fouiller profondément dans le cœur et l’esprit de Siméon Lee pour découvrir ce qui s’y cache. Un homme vit et meurt… mais il se perpétue par ceux qui viennent après lui…

« Qu’a transmis Siméon Lee à ses fils et à sa fille ? Tout d’abord son orgueil… et cet orgueil a été mortifié chez le vieillard déçu dans sa progéniture. Il leur a aussi légué sa patience. Nous avons entendu dire que Siméon Lee attendait, des années durant, l’heure de la vengeance. Nous remarquerons que ce trait de son caractère se rencontre dans celui de ses fils qui lui ressemble le moins physiquement. David Lee, lui aussi, est capable de se souvenir et d’entretenir son ressentiment pendant de longues années. Harry Lee est celui qui de figure ressemble le plus à son père. Cela frappe quand on étudie le portrait de Siméon Lee, du temps de sa jeunesse : même nez aquilin, même mâchoire forte et anguleuse, même port de la tête. Harry a également hérité beaucoup des manières de son père… par exemple, cette habitude de rejeter la tête en arrière en éclatant de rire, et aussi celle de se passer l’index le long de la mâchoire.

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