Agatha Christie - Le Noël d'Hercule Poirot

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Le Noël d'Hercule Poirot: краткое содержание, описание и аннотация

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Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

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— Je voudrais converser… très souvent… avec les personnes de la famille Lee.

— Vous désirez les interroger à nouveau ? s’enquit le colonel Johnson, intrigué.

— Non, pas les interroger… mais m’entretenir librement avec eux.

— Pourquoi ? » demanda Sugden.

Hercule Poirot fit un geste emphatique de la main :

« Au cours d’une conversation, certains détails s’éclaircissent. Un individu porté à beaucoup parler ne peut cacher longtemps la vérité.

— Alors, fit Sugden, vous pensez que quelqu’un ment ? »

Poirot soupira :

« Mon cher, tout le monde ment… plus ou moins. Il est indispensable de séparer les mensonges légers de ceux d’une importance réelle.

— Je ne puis croire que le coupable soit un des membres de la famille Lee, s’écria le colonel Johnson. Voyons : nous sommes en présence d’un meurtre sanglant, brutal, et qui avons-nous comme suspects ? Alfred Lee et sa femme… tous deux charmants et bien élevés. George Lee, un membre du Parlement, la respectabilité en personne. Son épouse ? Une jolie femme très moderne. Quant à David Lee, il a l’air d’un homme très paisible et d’après son frère Harry il ne peut supporter la vue du sang. Sa femme paraît être une personne douce et raisonnable… assez banale. Restent la nièce espagnole et le jeune Sud-Africain. Les Espagnols ont le sang chaud, mais je ne vois pas cette jolie créature tranchant la gorge du vieux Siméon… d’autant plus qu’elle avait toutes les raisons de le laisser en vie… du moins jusqu’à ce qu’il ait signé un nouveau testament. Stéphen Farr est un meurtrier possible… C’est peut-être un voleur professionnel qui s’est introduit ici pour enlever les diamants. Le vieux Lee aurait découvert le vol et Farr lui aurait tranché la gorge pour l’empêcher de parler. Son histoire de gramophone ne me semble pas un alibi suffisant. »

Poirot hocha la tête.

« Mon cher ami, dit-il, comparez le physique de Mr. Stéphen Farr et celui du vieux Siméon Lee. Si Mr. Farr avait décidé de tuer le vieillard, il l’eût fait en une minute… Siméon Lee n’aurait pu se défendre et lutter contre lui. Imaginez-vous ce frêle vieillard et ce magnifique spécimen d’homme aux prises l’un avec l’autre, renversant des fauteuils et brisant des potiches ? C’est inadmissible !

Le colonel Johnson darda sur Poirot un regard curieux :

« Vous voulez dire que c’est un homme faible qui a tué Siméon Lee ?

— Ou une femme ! » dit le chef de police.

XVI

Le colonel Johnson consulta sa montre.

« Ma présence ici est à présent inutile, Sugden, vous avez l’affaire bien en main. Oh ! attendez ! Nous devrions appeler le maître d’hôtel. Je sais que vous l’avez interrogé, mais il serait intéressant d’avoir la confirmation de certains renseignements donnés par les autres sur leurs occupations à l’heure du crime. »

Tressilian entra d’un pas lent. Le chef constable l’invita à s’asseoir.

« Merci, monsieur. Je m’assoirai, si vous le voulez bien. Je me sens très fatigué… Mes jambes, monsieur, et ma tête…

— Évidemment, vous avez été bouleversé hier », dit doucement Poirot.

Le maître d’hôtel frissonna.

« Une chose aussi horrible… dans cette maison… d’ordinaire si calme et si tranquille !

— L’ordre régnait, certes, dans cette maison, observa Poirot, mais on n’y vivait peut-être pas très heureux ?

— Je ne voudrais pas dire cela, monsieur.

— Autrefois, quand toute la famille vivait ici, le bonheur y régnait-il ? »

Lentement, le vieux serviteur répondit :

« Ce n’était pas ce qu’on pourrait appeler une famille bien unie, monsieur.

— La défunte Mrs. Lee fut-elle longtemps malade ?

— Oui, monsieur, elle était d’une santé très fragile.

— Ses enfants l’aimaient-ils beaucoup ?

— Mr. David avait une très grande affection pour sa mère… il se montrait avec elle gentil comme une fille. Lorsqu’elle mourut, il quitta la maison, car il ne pouvait plus y vivre sans elle.

— Et Mr. Harry ? Comment se conduisait-il ?

— Il a toujours été turbulent, mais bon cœur. Cela m’a retourné de le revoir à la porte. Il a sonné deux fois… toujours aussi impatient ! Je cours à la porte. J’ouvre et je crois me trouver en face d’un inconnu, quand une voix familière me dit : « Voyons ! Mais c’est toujours ce vieux Tressilian. » C’était Harry, toujours le même ! »

Plein de sympathie, Poirot lui dit : « Je comprends que cela vous ait donné une émotion. »

Les joues du vieux domestique se colorèrent légèrement :

« Parfois, monsieur, on dirait que le passé n’est pas le passé ! Il me semble qu’on a joué à Londres une pièce sur ce sujet. Il y a du vrai là-dedans ! À certains moments il semblerait que les mêmes faits se reproduisent. J’entends la sonnette de la porte. Je vais y répondre et je vois Mr. Harry alors que c’est Mr. Farr… je ressens la même impression que la première fois…

— Voilà qui est intéressant, très intéressant », dit Poirot.

Tressilian tourna vers lui un regard reconnaissant.

Impatient, Johnson s’éclaircit la gorge et se chargea de diriger la conversation.

« Je voudrais contrôler certains points, dit-il. Lorsque le bruit a commencé là-haut, Mr. Alfred Lee et Mr. Harry se trouvaient dans la salle à manger. Est-ce exact ?

— Je ne pourrais vous le dire, monsieur. Tous ces messieurs s’y trouvaient lorsque je leur ai servi le café… c’est-à-dire un quart d’heure avant.

— Mr. George Lee téléphonait. Pouvez-vous m’en donner confirmation ?

— Je crois que quelqu’un téléphonait. La sonnerie du téléphone donne dans mon office et quand quelqu’un prend le récepteur pour appeler, il se produit une petite vibration. Je me souviens de l’avoir entendue, mais ensuite je n’y ai pas prêté attention.

— À quel moment était-ce ?

— Je ne pourrais le dire, monsieur, je sais seulement que c’était après que j’eus servi le café.

— Savez-vous où se trouvaient les femmes pendant la lutte chez Mr. Lee ?

— Mrs. Alfred était dans le salon quand j’enlevai le plateau du café, juste une minute ou deux avant que j’entendisse le cri là-haut.

— Qu’y faisait-elle ? demanda Poirot.

— Elle se tenait debout près de la fenêtre, monsieur. De la main, elle écartait le rideau pour regarder dehors.

— Et elle était seule au salon ?

— Oui, monsieur.

— Où étaient les autres dames ?

— Je ne pourrais le dire, monsieur.

— Vous ne savez pas du tout où se trouvaient les autres personnes de la famille ?

— Mr. David jouait du piano dans la pièce voisine du salon.

— Vous l’avez entendu jouer ?

— Oui, monsieur. » Le vieux serviteur frissonna : « C’était comme un avertissement, monsieur. J’y ai pensé après. Il jouait La Marche funèbre . Sur le moment, cela m’a produit un drôle d’effet.

— Voilà qui est certes bien curieux, dit Poirot.

— En ce qui regarde le dénommé Horbury, le valet de chambre, dit le chef constable, pouvez-vous affirmer sous serment qu’il est sorti à huit heures ?

— Oh ! oui, monsieur. Il est sorti tout de suite après l’arrivée de Mr. Sugden. Je m’en souviens fort bien, car il a cassé une tasse.

— Horbury a cassé une tasse…, répéta Poirot.

— Oui, monsieur, une tasse du service à café… en vieux Worchester. Voilà onze ans que je les lave et, avant ce soir, il n’en manquait pas une.

— Que faisait Horbury avec ces tasses à café ? demanda Poirot.

— Ma foi, monsieur, il n’avait nul besoin de les toucher. Il en tenait une comme s’il l’admirait, et au moment où je parlais de la visite de Mr. Sugden, il la laissa tomber à terre.

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