Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville

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Peut-être la plus connue et la plus passionnante des aventures de SH

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– Alors comment se fait-il que vous ne soyez pas allée au rendez-vous que vous aviez sollicité?

– Parce qu’entre-temps j’avais reçu de l’aide d’une autre source.

– Pourquoi n’avez-vous pas récrit à Sir Charles pour vous excuser?

– Je l’aurai fait si je n’avais lu la nouvelle de sa mort dans le journal du lendemain.»

L’histoire de cette femme formait un tout cohérent; mes questions ne purent découvrir une faille. La seule vérification possible consistait à savoir si vraiment elle avait intenté une procédure de divorce contre son mari à l’époque du drame.

Il était peu vraisemblable qu’elle eût menti en affirmant qu’elle n’était pas allée à Baskerville Hall: il lui aurait fallu une voiture pour s’y rendre, et elle n’aurait pas pu rentrer à Coombe Tracey avant minuit. Une telle promenade n’aurait pu demeurer ignorée. Il était donc probable qu’elle disait la vérité ou, du moins, une partie de la vérité. Je partis, découragé et déconcerté. Une fois de plus je m’étais heurté à ce mur qui semblait boucher tous les chemins par lesquels j’essayais de parvenir à la lumière. Et pourtant plus je pensais à cette figure de femme, plus je sentais que tout ne m’avait pas été dit. Pourquoi avait-elle failli s’évanouir? Pourquoi s’était-elle refusée à toutes concessions jusqu’à ce qu’elles fussent arrachées les unes après les autres? Pourquoi s’était-elle si peu manifestée à l’époque de la tragédie? À coup sûr son comportement pouvait s’expliquer de façon moins innocente. Mais pour l’instant je ne pouvais rien découvrir de plus dans cette direction: force m’était donc de me tourner vers l’autre élément, qu’il me fallait dénicher autour des cabanes de pierres sur la lande.

Direction bien vague elle aussi. Je m’en rendis compte sur le chemin du retour: toutes les collines conservaient des vestiges d’anciennes demeures datant de la préhistoire. La seule indication de Barrymore avait été que l’inconnu vivait dans l’une de ces cabanes abandonnées; or, plusieurs centaines s’éparpillaient sur toute la lande. Mais heureusement, une première expérience pouvait me guider, puisque j’avais vu l’homme lui-même au haut du pic noir. Ce sommet serait le centre de mes recherches. De là j’explorerais chaque cabane jusqu’à ce que j’aie trouvé la bonne. Si l’homme était dedans, j’apprendrais de sa propre bouche, au besoin sous la menace de mon revolver, qui il était et pourquoi il nous filait depuis si longtemps. Il avait pu nous échapper dans la foule de Regent Street, mais il lui serait plus difficile de s’éclipser sur la lande déserte. Enfin, si je trouvais la cabane habitée sans son locataire, je resterais dedans, le temps qu’il faudrait, jusqu’à son retour. Il avait fait la nique à Holmes dans Londres. Ce serait pour moi un véritable triomphe si je réussissais là où mon maître avait échoué.

Dans cette enquête, la chance s’était constamment prononcée contre nous; elle vint enfin à mon aide sous les traits de M. Frankland, qui se tenait debout devant la grille de son jardin, toujours rougeaud, toujours décoré de favoris blanchis. Son jardin longeait en effet la route que Perkins avait prise.

«Bonjour, docteur Watson! s’exclama-t-il joyeusement. Il faut absolument que vous permettiez à vos chevaux de se reposer, et que vous rentriez pour prendre un verre de vin et me congratuler.»

Mes sentiments à son égard étaient plutôt mitigés après ce que j’avais appris de la manière dont il avait traité sa fille, mais je ne désirais qu’une chose: renvoyer Perkins et le break au manoir. L’occasion était trop bonne pour la laisser échapper. Je descendis et priai Perkins d’avertir Sir Henry que je rentrerai à pied pour le dîner. Puis, je suivis Frankland dans sa salle à manger.

«C’est pour moi un grand jour, monsieur! s’écria-t-il avec un petit rire de gorge. L’un de ces jours qu’on marque d’un trait rouge sur son calendrier. J’ai remporté deux victoires. J’entends montrer aux gens d’ici que la loi est la loi, et que quelqu’un ne craint pas de l’invoquer. J’ai établi un droit de passage à travers le centre du parc du vieux Middleton, en plein dedans, à moins de cent mètres de sa propre porte. Que pensez-vous de cela? Nous allons apprendre à ces magnats qu’ils n’ont pas le droit de piétiner les droits des bourgeois, le diable les emporte! Et j’ai fermé le bois où les gens de Femworthy avaient l’habitude d’aller pique-niquer. Ces voyous semblent croire que les droits des propriétaires n’existent pas, et qu’ils peuvent se répandre n’importe où avec leurs journaux et leurs bouteilles. Les deux affaires ont été jugées, docteur Watson, tranchées toutes deux en ma faveur. Je n’ai jamais vécu un jour pareil depuis que j’ai fait mettre sir John Morland en contravention parce qu’il chassait dans sa propre garenne.

– Comment, au nom du Ciel, y êtes-vous parvenu?

– Consultez les registres, monsieur. Cela vaut la peine de les lire. Frankland contre Morland; j’ai dépensé deux cents livres, mais je l’ai eu.

– En avez-vous tiré un avantage?

– Aucun, monsieur, aucun! Je suis fier de dire que je n’avais pas le moindre intérêt dans l’affaire. J’agis entièrement sous l’inspiration du droit public. Je suis sûr, par exemple, que les voyous de Femworthy me brûleront en effigie ce soir. La dernière fois qu’ils le firent, je déclarai à la police qu’on devrait interdire ces exhibitions déplacées. La police du comté, monsieur, est déplorable: elle ne m’a pas accordé la protection à laquelle j’ai droit. L’affaire Frankland contre la reine attirera l’attention du public. J’ai dit à la police qu’elle regretterait son manque d’égards, et déjà je tiens parole.

– Comment cela?»

Le vieil homme prit un air fin.

«Parce que je pourrais dire aux policiers ce qu’ils meurent d’envie de savoir; mais pour rien au monde je n’aiderais cette racaille.»

J’étais en train de chercher une excuse pour prendre congé, mais j’eus soudain envie d’entendre la suite de ce bavardage. Je connaissais trop la nature contrariante du vieux pêcheur pour oublier qu’un signe d’intérêt trop marqué arrêterait ses confidences: aussi je m’efforçai à l’indifférence.

– Une affaire de braconnage? fis-je.

– Ah! ah! mon garçon, une affaire beaucoup plus importante! Tenez, le forçat sur la lande…»

Je sursautai.

«Vous ne prétendez pas connaître sa cachette?

– Je ne connais peut-être pas exactement sa cachette, mais je suis sûr que je pourrais aider la police à lui mettre le grappin dessus. N’avez-vous jamais pensé que le meilleur moyen de l’attraper, consistait à découvrir où il se procurait des vivres, et à le pister, à partir de là?»

Il paraissait se rapprocher très désagréablement de la vérité.

«Sans doute, répondis-je. Mais comment savez-vous qu’il est quelque part sur la lande?

– Je le sais parce que j’ai vu de mes propres yeux le messager qui lui apporte de la nourriture.»

J’eus pitié de Barrymore. C’était grave de tomber au pouvoir de ce vieux touche-à-tout! Mais la phrase suivante me soulagea.

«Vous serez bien étonné si je vous dis que c’est un enfant qui lui apporte ses provisions. Je le vois passer chaque jour, grâce à mon télescope sur le toit. Il suit le même sentier, à la même heure; et auprès de qui se rendrait-il sinon du forçat?»

La chance me souriait! Mais je me gardai bien de manifester le moindre intérêt. Un enfant! Barrymore m’avait dit que notre inconnu était ravitaillé par un jeune garçon. C’était donc cette piste, et non celle du forçat, que surveillait Frankland. Si je pouvais être mis dans le secret du télescope, une chasse pénible et longue me serait épargnée. L’incrédulité et l’indifférence demeuraient mes atouts majeurs.

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