Arthur Doyle - Le Signe Des Quatre
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«Faites feu s’il lève la main!» dit Holmes doucement.
Nous étions à moins d’une longueur maintenant, et près d’atteindre notre proie. Je revois encore les deux hommes tels qu’ils se tenaient alors, à la lumière de notre lanterne: l’homme blanc, les jambes écartées, hurlant insultes et jurons; et ce gnome avec sa face hideuse, et ses fortes dents jaunes qui faisaient mine de nous happer.
C’était une chance que nous pussions le voir aussi distinctement! Car sous nos yeux il sortit de dessous sa couverture un court morceau de bois rond, ressemblant à une règle d’écolier, et le porta à ses lèvres. Nos revolvers claquèrent en même temps. Il tournoya, jeta les bras en l’air, et bomba de côté, dans le courant, avec une sorte de toux étranglée. J’aperçus un instant ses yeux menaçants parmi le blanc remous des eaux. Mais au même moment, l’homme à la jambe de bois se jeta sur le gouvernail, et le braqua à fond; la chaloupe pivota et fila droit sur la rive sud, tandis que nous la dépassions, frôlant sa poupe à moins d’un mètre. Un instant plus tard, nous avions modifié notre course, mais déjà ils avaient presque atteint le rivage. C’était un endroit sauvage et désolé. La lune brillait sur cette grande étendue marécageuse, pleine de mares stagnantes et de végétation croupissante. Avec un heurt sourd, la chaloupe s’échoua sur la rive boueuse, proue en l’air, poupe dans l’eau. Le fugitif sauta du bateau, mais on pilon s’enfonça aussitôt dans le sol spongieux. Il se débattit, se tordit de mille manières; en vain! Il ne pouvait ni avancer ni reculer d’un pas. Hurlant de rage impuissante, il frappait frénétiquement la boue de son autre jambe. Mais ses efforts ne faisaient qu’enfoncer plus profondément le pilon. Lorsque notre chaloupe vint atterrir tout près de lui, il était si fermement ancré dans la vase que nous fûmes obligés de passer une corde autour de sa poitrine afin de le tirer et de le ramener à nous, comme un poisson. Les deux Smith, père et fils, étaient assis renfrognés, dans leur chaloupe, mais ils montèrent très docilement à notre bord lorsque Jones le leur commanda. Puis il fallut tirer l’ Aurore , que nous prîmes en remorque. Un solide coffre de fer, de fabrication indienne, se tenait sur le pont. C’était évidemment celui qui avait contenu le trésor si funeste de Sholto. Il était d’un poids considérable et nous le transportâmes avec précaution dans notre propre cabine. La serrure était dépourvue de clef.
Remontant lentement la rivière, nous dirigeâmes notre projecteur tout alentour, mais sans voir la trace du petit monstre. Quelque part au fond de la Tamise, dans le limon, reposent les os de cet étrange touriste.

«Regardez donc ici! dit Holmes en désignant l’écoutille boisée. C’est tout juste si nous avons été assez rapides avec nos revolvers!»
Là, en effet, juste derrière l’endroit où nous nous étions tenus, était fichée l’une de ces fléchettes meurtrières que nous connaissions si bien. Elle avait dû passer entre nous à l’instant où nous avions fait feu. Holmes, suivant sa manière tranquille, sourit et se contenta de hausser les épaules. Mais quant à moi, j’avoue que j’eus le cœur retourné à la pensée de l’horrible mort qui nous avait frôlés cette nuit de si près.
Chapitre XI Le grand trésor d’Agra
Notre prisonnier s’assit dans la cabine en face du coffre en fer pour la possession duquel il avait tant attendu et lutté. Il avait le regard hardi, le teint hâlé. Sa figure était parcourue par un réseau de rides; ses traits burinés, couleur acajou, indiquaient une dure vie de plein air. Son menton barbu agressif témoignait qu’il n’était pas un homme à se laisser facilement détourner de son but. Il devait avoir cinquante ans; ses cheveux noirs bouchés étaient abondamment parsemés de fils gris. Détendu, son visage n’était pas déplaisant; mais d’épais sourcils et la saillie du menton lui donnaient dans la fureur une expression terrible. Menottes aux mains, tête inclinée sur la poitrine, il était assis, et ses yeux vifs clignotaient vers le coffre, cause de tous ses méfaits. Dans son maintien rigide et contrôlé, je crus discerner plus de tristesse que de colère. Il leva les yeux vers moi, une fois; il y avait comme une étincelle d’humour dans son regard.
«Eh bien, je regrette que cette affaire en soit venue là, Jonathan Small! dit Holmes en allumant un cigare.
– Et moi donc, monsieur! répondit-il. Je ne crois pas que je parviendrai à me disculper du meurtre. Et pourtant je peux vous jurer sur la Bible que je n’ai jamais levé la main sur M. Sholto. C’est Tonga, ce chien d’enfer, qui lui a décoché une de ses damnées fléchettes. Je n’y ai absolument pas participé, monsieur! J’étais aussi désolé que s’il avait été quelqu’un de ma famille. J’ai battu le petit diable avec le bout de la corde; mais la chose était faite; je ne pouvais plus y remédier.
– Tenez, prenez un cigare! dit Holmes. Et vous feriez mieux d’avaler une gorgée de whisky, car vous êtes trempé. Mais, dites-moi, comment espériez-vous qu’un homme aussi petit et faible que ce noir puisse s’emparer de M. Sholto et le maintenir pendant que vous grimpiez avec la corde.
– Vous semblez en savoir autant que si vous aviez été là, monsieur. La vérité, c’est que j’espérais trouver la chambre vide. Je connaissais assez bien les habitudes de la maison, et M. Sholto descendait généralement dîner à cette heure-là. Je ne veux rien cacher dans cette affaire. Ma meilleure défense est encore de dire la simple vérité. Si ç’avait été le vieux major, c’est le cœur léger que je l’aurais envoyé de l’autre côté. Je l’aurais égorgé avec désinvolture: la même, tenez, que celle avec laquelle je fume ce cigare! Quelle poisse! Dire que je vais être condamné à cause du jeune Sholto!… Je n’avais vraiment aucun motif de me quereller avec lui!
– M. Athelney Jones, de Scotland Yard, est responsable de vous. Il va vous conduire chez moi. Je vous demanderai un récit véridique de l’histoire. Si vous êtes absolument franc, si vous ne dissimulez rien, j’espère pouvoir vous venir en aide. Je pense qu’il me sera possible de prouver que le poison agit d’une manière si foudroyante que l’homme était mort avant même que vous ayez atteint la chambre.
– Pour cela, il l’était, monsieur! Jamais de mon existence, je n’ai reçu un tel choc que quand je l’ai vu, la tête sur son épaule, me regardant en ricanant pendant que j’entrais par la fenêtre. Cela m’a bien secoué, monsieur! J’aurais à moitié tué Tonga s’il ne s’était enfui. C’est pour ça qu’il a laissé sa massue et quelques-unes de ses fléchettes, d’après ce qu’il m’a dit. Je suis sûr que cela vous a mis sur nos traces, hein? Quoique je ne voie pas comment vous êtes parvenus à nous suivre jusqu’au bout. Je ne vous en porte pas rancune, vous savez! Mais il est tout de même étrange que me voilà ici, alors que j’ai un droit légitime à posséder un demi-million de livres… J’ai passé la première moitié de ma vie à construire une digue dans les Andaman; j’ai une bonne chance de passer la dernière à creuser des tranchées à Dartmoor! Funeste jour que celui où j’ai vu Achmet le marchand et le trésor d’Agra! Ce trésor, monsieur, a toujours été une malédiction pour ses détenteurs. Le marchand a été assassiné, le major Sholto a vécu dans la peur et la honte. Quant à moi, ce trésor ne m’a rapporté que toute une vie d’esclavage.»
À ce moment, Athelney Jones passa sa tête ronde:
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