Arthur Doyle - Le Signe Des Quatre
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«Mais il était dit que je n’aurais jamais longtemps la chance pour moi. Soudain, sans signe précurseur, la grande révolte éclata. Le mois précédent, l’Inde était aussi tranquille et paisible en apparence que le Surrey ou le Kent. Trente jours plus tard, le pays était un véritable enfer livré à deux cent mille diables noirs. Évidemment, vous connaissez la question, messieurs; mieux que moi, probablement, car la lecture n’est pas mon fort! Je sais seulement ce que j’ai vu de mes propres yeux. Notre plantation était située à Muttra, au bord des provinces du Nord-Ouest. Nuit après nuit, le ciel s’embrasait à la lueur des bungalows en flammes. Jour après jour, de petites caravanes d’Européens passaient à travers notre propriété avec femmes et enfants, en route pour Agra où se trouvaient les troupes les plus proches. Abel White était un homme têtu. Il s’était mis dans la tête que les proportions de la révolte avaient été exagérées, et que celle-ci s’éteindrait aussi soudainement qu’elle s’était déclenchée. Assis dans sa véranda, il sirotait tranquillement son whisky, fumait ses cigares, tandis que le pays flambait autour de lui. Dawson et moi, nous sommes restés avec lui bien sûr! Dawson et sa femme s’occupaient de l’économat et tenaient les livres. Et puis, un beau jour, vint la catastrophe. J’avais été inspecter une plantation assez lointaine; en revenant lentement dans la soirée, mes yeux tombèrent sur une sorte de paquet qui gisait au fond d’un fossé. Je m’approchai pour voir ce que c’était. Je devins glacé jusqu’aux os en reconnaissant la femme de Dawson, complètement lacérée, et à moitié dévorée par les chacals et les chiens sauvages. Un peu plus loin sur la route, je trouvai Dawson lui-même, étalé le visage dans la poussière, un revolver vide dans la main. Devant lui il y avait quatre corps de cipayes les uns sur les autres. Je tirai sur mes brides, ne sachant plus de quel côté me diriger, lorsque je vis une épaisse fumée s’élever du bungalow d’Abel White; les flammes commençaient même à passer à travers le toit. Je sus alors que je ne pouvais plus être d’aucune aide à mon patron, et que je perdrais ma vie à me mêler de l’histoire. D’où je me tenais, je pouvais voir des centaines de ces démons noirs portant encore leur manteau rouge sur le dos qui dansaient et hurlaient autour de la maison en flammes. Quelques-uns me montrèrent du doigt et deux balles sifflèrent à mes oreilles. Je partis à travers les rizières et tard dans la nuit j’arrivai en sécurité à l’intérieur d’Agra.
«Sécurité toute relative d’ailleurs! Le pays entier s’agitait comme un essaim d’abeilles. Chaque fois qu’ils pouvaient se rassembler, les Anglais se contentaient de tenir le terrain sous le feu de leurs armes. Partout ailleurs, c’étaient des fugitifs sans défense. Le combat était inégal: des millions contre des centaines! Le plus cruel de l’affaire était que ces hommes contre qui nous luttions: fantassins, cavaliers, artilleurs, faisaient tous partie des troupes spécialement sélectionnées, entraînées et équipées par nos soins, et qui maintenant utilisaient nos propres armes et jusqu’à nos propres sonneries de clairon. À Agra se trouvait le Troisième fusiliers du Bengale, quelques sikhs, deux sections de cavalerie, et une batterie d’artillerie. Un corps de volontaires composé de marchands et d’employés avait été constitué: je m’y fis admettre, moi et ma jambe de bois. Nous effectuâmes une sortie pour rencontrer les rebelles à Shahgunge, au début de juillet et nous les repoussâmes pour un temps, mais la poudre vint à manquer et il nous fallut nous replier dans la ville.
«Les pires nouvelles nous arrivaient de tous les côtés. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant, car si vous regardez sur une carte, vous verrez que nous étions au cœur de l’insurrection. Lucknow est situé à un peu plus de cent soixante kilomètres à l’est et Cawnpore à environ la même distance au sud. Aux quatre points cardinaux, ce n’étaient que tortures, meurtres et brigandages.
«Agra est une grande ville bondée de fanatiques et de farouches adorateurs de toutes croyances. Parmi les ruelles étroites et tortueuses notre poignée d’hommes était inefficace. Le commandant décida donc de nous faire traverser la rivière et de prendre position dans le vieux fort d’Agra. Je ne sais si l’un de vous, messieurs, a jamais lu ou entendu quelque chose se rapportant à cette vieille citadelle. C’est un endroit très étrange, le plus étrange que j’aie connu; et pourtant, j’ai été dans bien des coins bizarres! Tout d’abord, ses dimensions sont gigantesques: plusieurs hectares. Il y a une partie moderne dans laquelle se réfugièrent garnison, femmes, enfants, provisions et tout le reste, sans pourtant épuiser toute la place. Mais ce coin-là n’est encore rien à côté de la dimension des vieilles parties du fort. Personne n’y va: elles sont abandonnées aux scorpions et aux mille-pattes. C’est plein de grands halls déserts, de passages tortueux, et d’un long labyrinthe de couloirs serpentant dans toutes les directions. On s’y perdait si facilement qu’il était rare que quelqu’un s’y aventurât. De temps en temps, pourtant, un groupe muni de torches partait en exploration.
«Le fleuve coule devant le vieux fort et le protège. Mais sur l’arrière et les côtés, il y avait de nombreuses portes, aussi bien dans la vieille citadelle que dans la nouvelle; il fallait toutes les garder bien entendu! Nous manquions d’hommes. Il y en avait à peine assez pour surveiller les angles des remparts et servir les pièces d’artillerie. Il était donc impossible d’organiser une garde conséquente à chacune des innombrables poternes. Un détachement de réserve fut organisé au milieu du fort, et chaque porte fut placée sous la garde d’un homme blanc et de deux ou trois indigènes. Je fus chargé de la surveillance, une partie de la nuit, d’une petite poterne isolée au sud-ouest. Deux soldats sikhs furent placés sous mon commandement; ma consigne était de faire feu de mon mousqueton en cas de danger. La garde centrale viendrait aussitôt à mon aide. Mais comme le détachement était à plus de deux cents pas, distance coupée de corridors et de passages sinueux, je doutais fort qu’il puisse arriver à temps pour me secourir en cas d’une véritable attaque.
«Eh bien, j’étais assez fier d’être chargé de cette petite responsabilité! Dame, j’étais une toute nouvelle recrue et infirme par-dessus le marché. Pendant deux nuits, j’ai monté la garde avec mes Punjaubees: deux grands gaillards au regard farouche! Mahomet Singh et Abdullah Khan, ainsi se nommaient-ils, étaient deux vétérans de la guerre et ils s’étaient battus contre nous à Chilian Wallah. Ils parlaient assez bien l’anglais mais je ne pouvais en tirer grand-chose. Ils préféraient se tenir à l’écart et jacasser entre eux toute la nuit dans leur étrange dialecte sikh. Quant à moi, je me tenais au-dessus du portail, regardant le large serpentin du fleuve s’étalant en contrebas, ainsi que les lumières clignotantes de la grande ville. Le roulement des tambours et des tam-tams, les cris et les hurlements des rebelles ivres d’opium et de vacarme, se chargeaient de nous rappeler la nuit durant, le danger qui nous guettait de l’autre côté du fleuve. Toutes les deux heures, un officier faisait la ronde pour s’assurer que tout allait bien.
«Pour ma troisième nuit de garde, le temps était sombre: il tombait une pluie fine et pénétrante; c’était pénible! J’essayai à maintes reprises d’engager la conversation avec les sikhs, mais sans grand succès. À deux heures du matin, la ronde passa, dissipant un moment la fatigue de la nuit. Désespérant de faire parler mes deux hommes, je sortis ma pipe et posai mon mousqueton à côté de moi pour gratter une allumette. En un instant, les deux sikhs furent sur moi. L’un s’empara de mon arme et la pointa sur moi, l’autre brandit un grand couteau près de ma gorge, jurant entre ses dents qu’il m’égorgerait si je faisais un pas.
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