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Jean-François Parot: Le fantôme de la rue Royale

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-François Parot: Le fantôme de la rue Royale» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 2001, ISBN: 10-18 Éditions Jean-Claude, Lattès, издательство: Éditions Jean-Claude Lattès, категория: Исторический детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jean-François Parot Le fantôme de la rue Royale

Le fantôme de la rue Royale: краткое содержание, описание и аннотация

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Les précédents succès de Nicolas Le Floch, protégé du lieutenant de police Sartine, agacent. On veut le mettre à l’écart. Mais, alors que Paris célèbre le mariage du dauphin par un feu d’artifice sur la place Louis-XV, c’est la catastrophe : des carrosses renversés, des centaines de victimes écrasées... Notre tout jeune commissaire de police au Châtelet reprend du service. Au milieu des cadavres, une jeune femme tient serrée dans sa main une perle noire. Est-elle morte étouffée... ou étranglée ? « Sur fond de reconstitution historique impeccable, et dans un style qui évoque sans la pasticher la littérature du XVIII siècle, Jean-François Parot multiplie les clins d’œil à la situation contemporaine. » Gérard Meudal,

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Le risque de se trouver coincé dans ce boyau le rendait malade d’appréhension. Il songea soudain que les plis de sa chemise pourraient gêner sa progression, et s’en débarrassa. En haut, Semacgus, la voix blanche d’angoisse, dispensait des conseils qui lui parvenaient déformés par l’écho. Il prit son souffle et jeta ses jambes en avant. Il se sentit glisser dans une matière grasse, perdit un instant la notion du temps et de l’espace, avant un douloureux retour au réel. Bloqué par sa carrure, il était coincé et ne descendait plus. Pendant de longues minutes, il s’étira comme un chat, haussant une épaule puis l’autre. La figure grotesque d’un contorsionniste observé à la dernière foire Saint-Germain lui revint en mémoire. Il parvint enfin à forcer le passage et reprit sa progression. Il se sentit aspiré par le vide. Presque aussitôt, il tomba sur un amoncellement de bûches dans le foyer d’une immense cheminée. La pyramide s’écroula avec fracas sous son poids, et sa tête porta sur la plaque en bronze aux armes de France. Il fut surpris de ne s’être point assommé. Il se releva avec précaution et vérifia l’état de ses articulations ; à part quelques écorchures, il était indemne. Il se considéra dans l’immense trumeau surmonté d’un décor floral en stuc : un inconnu, noirci et sali par la suie, une figure d’épouvantail à la culotte déchirée, lui apparut. Il traversa une pièce pas encore meublée ni décorée, qui tenait plus de la caserne que du palais. Il ouvrit une porte et se retrouva à hauteur des salons de l’hôtel, là où les invités à la fête s’étaient pressés vers les balcons. Une foule désordonnée s’agitait comme une ruche bouleversée. Les uns s’agglutinaient aux croisées en se bousculant pour observer la place, les autres péroraient. Nicolas éprouva le sentiment d’un spectacle absurde, celui d’une comédie ou d’un ballet détraqué dans lequel des automates répétaient inlassablement les mêmes mimiques. Nul ne lui prêtait attention, alors que son torse souillé aurait dû attirer les regards.

Il retrouva l’escalier qui menait vers les combles. En le gravissant, il entendit le timbre grave de la voix de Semacgus mêlé à celui, plus aigu, de M. de La Briche. Ils descendaient tous deux si vite qu’ils tombèrent dans les bras de Nicolas. La catastrophe sur la place prenant de l’ampleur, l’introducteur des ambassadeurs avait voulu quérir Nicolas, mais la serrure de la porte se trouvait obstruée par un objet mystérieux en métal doré, une sorte de fuseau qu’il remit au commissaire. La clé, elle, gisait à terre. D’évidence, un mauvais plaisant s’était amusé aux dépens des spectateurs de la terrasse. Il veillerait à trouver le coupable, sans doute un de ces laquais insolents ou encore un de ces garçons bleus qui, en dépit de leur jeunesse, se croyaient tout permis à force d’approcher le trône.

— Monsieur le commissaire, ajouta-t-il, il faut m’aider à remettre un peu d’ordre ici. La presse est effroyable et nous avons des blessés à ne savoir qu’en faire. On en amène sans cesse. Les gardes de la Ville ne sont pas là. Leur chef, le major Langlumé, a disparu dès le début de la catastrophe pour donner des ordres à ses gens. Il n’a pas réapparu depuis. De plus, on me dit de divers côtés que des brigands mêlés à la foule attaquent les honnêtes citoyens.

Il baissa la voix.

— Beaucoup de nos invités ont mis l’épée à la main pour se faire jour dans la cohue ; cela a donné lieu à une tuerie effroyable à laquelle se sont ajoutées les victimes de voitures jetées au galop pour forcer le passage. M. le comte d’Argental, envoyé de Parme, a eu l’épaule démise et M. l’abbé de Raze, ministre du prince évêque de Bâle, a été renversé et se trouve horriblement froissé.

— M. de Sartine est-il informé de ce qui se passe ? demanda Nicolas.

— Je lui ai dépêché un messager. J’espère que le lieutenant de police est désormais au fait de la gravité de la situation.

Deux hommes entrèrent, portant une femme sans connaissance, en grand falbala, dont l’une des jambes pendait selon un angle inhabituel. Son visage ensanglanté n’avait plus aspect humain, tant il était aplati. Semacgus se précipita, mais, après un court examen, se releva en secouant la tête en signe de dénégation. D’autres corps arrivaient, tout aussi pantelants. Pendant de longs moments, ils aidèrent à l’accueil des blessés avec les pauvres moyens du bord. Nicolas attendait le retour de l’émissaire envoyé à Sartine. Voyant qu’il ne reparaissait pas et après avoir récupéré son habit, il décida de tenter une sortie afin de se faire une idée plus précise du désastre. Il entraîna le chirurgien de marine à sa suite.

Après s’être frayé un chemin dans le désordre d’une foule qui entrait et sortait et dans laquelle ils observèrent avec irritation nombre de curieux oisifs, ils parvinrent sur la place Louis-XV. La grande rumeur de la fête s’était tue, mais les cris et les gémissements montaient de tous côtés. Nicolas heurta de front l’inspecteur Bourdeau, son adjoint, qui donnait des ordres à un groupe d’hommes du guet.

— Ah ! Nicolas, s’exclama-t-il, nous ne savons plus où donner de la tête ! Le feu est circonscrit, les pompes à eau des dépôts de la Madeleine et du marché Saint-Honoré y ont pourvu. Les filous sont presque dispersés, encore que certains tentent de dépouiller les morts. On dégage les victimes, les corps reconnus sont portés sur le boulevard.

Bourdeau paraissait accablé. L’immense esplanade offrait le spectacle terrible d’un champ de bataille la nuit. Une fumée noire et âcre montait en tournoyant, puis, rabattue par les vents, retombait, estompant les lumières sous un voile funèbre. Au centre de la place se dressait, comme un échafaud sinistre, les restes des architectures de triomphe. Entre deux volutes, le monarque de bronze, impavide et indifférent, dominait l’ensemble. Semacgus, qui avait surpris le regard de Nicolas, murmura : « Le Cavalier de l’Apocalypse ! » À gauche, en regardant la rue Royale, le long du bâtiment du Garde-Meuble, on avait commencé à aligner les morts que des sauveteurs fouillaient afin de déterminer leur identité et de l’indiquer sur des étiquettes en vue de faciliter la reconnaissance ultérieure par les familles. Bourdeau et ses hommes avaient rétabli un semblant d’ordre. Des escouades de volontaires descendaient dans les tranchées de la rue Royale après qu’un périmètre difficilement contenu avait été tracé. Une chaîne commençait à se constituer. Dès que les victimes avaient été extraites, on tentait de déterminer celles qui étaient encore en vie afin de les diriger vers des postes de secours improvisés où des médecins et des apothicaires accourus dispensaient leurs soins et tentaient l’impossible. Nicolas constata, horrifié, que remonter les corps n’était pas chose facile, tant les couches successives avaient été pressées par le poids de l’ensemble ; c’était un mortier humain que l’on dissociait avec peine. Il constata aussi que la plupart des morts appartenaient à la classe la plus modeste du peuple. Certains portaient des blessures qui ne pouvaient être dues qu’à des coups de canne ou d’épée donnés volontairement.

— La rue est restée aux plus forts et aux plus riches, grommela Bourdeau.

— Les filous auront bon dos, renchérit Nicolas. Les fiacres et les carrosses ont leur part du massacre, et ceux qui se sont frayé un chemin sanglant, encore davantage !

Jusqu’au petit matin, ils aidèrent à trier les morts et les blessés. Alors que le soleil pointait, Semacgus attira le commissaire et Bourdeau vers un coin du cimetière de la Madeleine où des corps avaient été rassemblés. Il semblait perplexe. Il leur montra du doigt une jeune fille allongée entre deux vieillards. Il s’agenouilla et dégagea le haut du cou. De chaque côté s’imprimaient en marques bleuâtres des traces de doigts. Il remua la tête de la morte dont la bouche était tordue et à demi entrouverte ; elle fit entendre un bruit de sable. Le commissaire considéra Semacgus.

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