Alastair Reynolds - L'espace de la révélation

Здесь есть возможность читать онлайн «Alastair Reynolds - L'espace de la révélation» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2002, ISBN: 2002, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Исторический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'espace de la révélation: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'espace de la révélation»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au XXVI
siècle de notre ère… Dan Sylveste est le seul homme qui soit jamais revenu sain et sauf d’un Voile, une enclave de l’espace environnée de forces gravifiques mortelles. Obéissant à une intuition, il lance une mission d’exploration vers un monde mort : Resurgam.
La découverte d’une fabuleuse cité enfouie suscite plus de questions qu’elle n’en résout : Sylveste, qui est archéologue, déchiffre l’histoire des Amarantins, des êtres mi-hommes, mi-oiseaux. Une tribu renégate avait quitté Resurgam pour partir dans les étoiles et, peu après son retour, un mystérieux Evénement avait provoqué l’anéantissement de toute vie à la surface de la planète. Ce cataclysme, les Amarantins l’avaient anticipé… Et s’ils l’avaient eux-mêmes provoqué ?
C’est alors que l’équipage d’un gigantesque vaisseau interstellaire décrépit, le gobe-lumen
, vient chercher Sylveste, dans l’espoir que son père, Calvin, sauvegardé après sa mort sous forme de simulation numérique, pourra « réparer » le capitaine, un « chimérique », ou cyborg, plongé en cryothermie afin de ralentir la Pourriture Fondante qui provoque chez lui des mutations monstrueuses. Mais les membres de l’équipage du
ont chacun des intentions cachées...

L'espace de la révélation — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'espace de la révélation», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Et il se pouvait qu’ils aient tout à fait raison, bien sûr.

Des doigts lui plaquèrent un masque sur le visage. Les bords coupants lui entraient dans la peau, mais c’était supportable ; un simple désagrément par rapport à la douleur lancinante de ses yeux blessés.

Il devait faire un effort pour respirer à travers le filtre à poussière intégré au-devant du masque. Les deux tiers de l’oxygène qui arrivait à ses poumons venaient maintenant de l’atmosphère de Resurgam, le troisième tiers étant fourni par une bouteille de gaz comprimé fixée sous le nez du masque. Elle contenait assez de gaz carbonique pour déclencher le réflexe respiratoire de l’organisme.

Il avait à peine senti l’atterrissage de l’appareil. À vrai dire, il comprit qu’ils étaient arrivés lorsque la porte s’ouvrit. Alors le garde détacha ses sangles et le poussa rudement vers le froid et le vent – vers la sortie.

Était-ce le jour ou la nuit, dehors ?

Il n’en avait pas idée ; et aucun moyen de le savoir.

— Où sommes-nous ? demanda-t-il.

Le masque étouffait sa voix, la faisait paraître débile.

— Qu’est-ce que ça change ? lança le garde d’une voix claire, preuve qu’il respirait directement l’air ambiant. Même si la ville était à distance de marche, ce qui n’est pas le cas, vous ne feriez pas trois pas sans vous tuer.

— Je veux parler à ma femme.

Le garde l’empoigna par le bras et le tordit dans son dos avec une telle brutalité que Sylveste eut l’impression qu’il allait lui déboîter l’épaule. Il trébucha, mais le garde le retint.

— Vous lui parlerez quand nous serons prêts. J’vous ai dit qu’elle allait bien, non ? Vous avez pas confiance, ou quoi ?

— Qu’est-ce que vous en pensez ? Je viens de vous voir tuer mon beau-père.

— Vous feriez mieux de baisser la tête.

Une main l’obligea à se pencher, le fit entrer dans un abri. Le vent cessa de lui piquer les oreilles ; soudain, les voix se réverbérèrent sur des murs. Un sas se referma hermétiquement dans son dos, et il n’entendit plus rien. Il n’y voyait rien non plus, mais il sentait que Pascale n’était pas là. Il espéra que ça voulait seulement dire qu’on l’avait emmenée ailleurs, et que ses ravisseurs ne mentaient pas quand ils disaient qu’elle allait bien.

Quelqu’un lui arracha son masque.

On le fit ensuite marcher de force dans des couloirs étroits, sur lesquels il se raclait les épaules et qui puaient comme s’ils servaient de latrines. Son guide l’aida à négocier un escalier branlant, puis ils prirent deux ascenseurs qui descendirent par saccades sur une distance impossible à évaluer. Ils l’emmenèrent dans un espace souterrain à l’odeur métallique, plein de courants d’air, où le moindre bruit éveillait des échos. Ils passèrent devant une conduite d’air qui charriait l’aigre proclamation du vent soufflant de la surface. Par intermittences, il entendait des bribes de paroles. Il avait l’impression de reconnaître les intonations, mais il était incapable de mettre des noms sur les voix.

Et puis, enfin, il se retrouva dans une pièce.

Il sentait quasiment la pression incolore, cubique, des murs. Peints en blanc, il en était sûr.

Quelqu’un dont l’haleine empestait le chou s’approcha de lui. Des doigts lui palpèrent délicatement le visage. Des doigts gantés dans une matière non texturée, qui sentait vaguement le désinfectant. Ils lui effleurèrent les yeux, les tapotèrent avec quelque chose de dur.

Chaque petit choc lui envoyait une nova de souffrance derrière les tempes.

— Vous lui arrangerez ça quand je vous le dirai, coupa une voix féminine, si rauque qu’on aurait pu la croire masculine, et qu’il reconnut, sans doute possible. Pour le moment, qu’il reste aveugle.

Des pas s’éloignèrent. Celle qui avait parlé avait dû congédier le guide d’un geste silencieux. À présent tout seul, sans point de repère, Sylveste sentit qu’il perdait l’équilibre. Où qu’il aille, quelque mouvement qu’il fasse, la grisaille planait devant lui. Il avait les jambes en coton, mais il n’avait rien à quoi se retenir. Pour ce qu’il en savait, il aurait pu se tenir sur une planche de bois, dix étages au-dessus du sol.

Il commença à basculer, battit pathétiquement des bras…

Quelqu’un le retint en le prenant par le coude. Il y eut un râle pulsatile, comme si quelqu’un sciait du bois.

Sa propre respiration.

Il entendit un cliquetis humide et il sut qu’elle avait ouvert la bouche. Elle allait parler. Elle devait sourire en le regardant.

— Qui êtes-vous ? demanda-t-il.

— Salaud ! Vous ne vous souvenez même pas de ma voix !

Les doigts de la femme s’enfoncèrent dans son avant-bras, localisant habilement les nerfs, les pinçant aux endroits stratégiques. Il poussa un jappement. C’était le premier stimulus qui lui faisait oublier la souffrance de ses yeux.

— Je vous le jure ! répondit Sylveste. Je ne sais pas qui vous êtes.

Elle relâcha la pression. Ses nerfs et ses tendons, libérés, lui valurent un nouveau sursaut de douleur qui laissa place à une sensation vaguement désagréable dans tout le bras, jusqu’à l’épaule.

— Vous devriez, Dan, répondit la voix cassée. Vous me croyiez morte depuis longtemps, enfouie sous un glissement de terrain.

— Sluka ! s’exclama-t-il.

Volyova allait voir le capitaine lorsqu’il se passa quelque chose de troublant. Maintenant que tout l’équipage – y compris Khouri – dormait dans son caisson cryogénique, Volyova avait repris la bonne habitude de parler avec le capitaine, en élevant la température de son cerveau de la fraction de degré nécessaire pour lui permettre de retrouver un soupçon, un embryon de conscience. Elle avait pris cette habitude depuis près de deux ans, et elle continuerait pendant les deux ans et demi à venir, jusqu’à ce que le vaisseau atteigne le système de Resurgam et que les autres sortent de cryosomnie. Leurs conversations n’étaient pas très fréquentes, évidemment ; elle ne pouvait prendre le risque de réchauffer trop souvent le capitaine, car chaque fois la contamination gagnait du terrain sur lui et sur la matière environnante, mais il y avait de petites oasis d’interaction humaine au fil des semaines qu’elle passait, en dehors de cela, à contempler les virus, les armes et généralement le matériau malade du vaisseau.

Volyova attendait donc ces moments avec une certaine impatience, même si le capitaine donnait rarement l’impression de se souvenir de leurs conversations d’une fois sur l’autre. Pis encore, c’était comme si leur relation s’était refroidie, dernièrement. C’était en partie dû au fait que Sajaki n’avait pas réussi à repérer Sylveste dans le système de Yellowstone, condamnant le capitaine à une nouvelle demi-décennie de torture au minimum, et à beaucoup plus s’ils n’arrivaient pas à trouver Sylveste sur Resurgam, éventualité que Volyova se refusait à exclure. Les choses se compliquaient du fait que le capitaine lui demandait chaque fois où ils en étaient de leurs recherches, et qu’elle devait chaque fois lui répondre que ça ne se passait pas aussi bien qu’ils l’auraient voulu. Là-dessus, le capitaine sombrait dans la morosité – comment aurait-elle pu lui en vouloir ? – et le ton de la conversation s’assombrissait, au point, parfois, que le capitaine cessait de communiquer. Lorsqu’elle réessayait de lui parler, des jours ou des semaines plus tard, il avait oublié ce qu’elle lui avait dit et l’échange se répétait, sauf que Volyova s’efforçait de lui annoncer la nouvelle avec plus de ménagements, ou de la présenter sous un meilleur jour.

L’autre chose qui projetait une ombre sur leurs entretiens était que Volyova harcelait le capitaine, le tarabustait au sujet de la visite qu’ils avaient rendue, Sajaki et lui, aux Schèmes Mystifs. Volyova ne s’intéressait à cette histoire que depuis quelques années, depuis qu’elle rapprochait le changement de caractère de Sajaki de cette expédition. Il est vrai que c’était précisément dans ce but – la modification de sa personnalité – qu’on allait voir les Mystifs. Mais pourquoi Sajaki aurait-il permis à ces non-humains de lui faire subir un changement négatif ? Il était plus cruel qu’avant, despotique et buté, lui qui était auparavant un chef sévère mais juste, un membre respecté du Triumvirat. Maintenant, c’est à peine si elle lui faisait confiance. Et au lieu de projeter de la lumière sur le changement, le capitaine éludait ses questions avec agressivité et elle repartait encore plus obnubilée par ce qui s’était passé.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'espace de la révélation»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'espace de la révélation» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Alastair Reynolds - Poseidon's Wake
Alastair Reynolds
Alastair Reynolds - On the Steel Breeze
Alastair Reynolds
Alastair Reynolds - The Six Directions of Space
Alastair Reynolds
Alastair Reynolds - El arca de la redención
Alastair Reynolds
Alastair Reynolds - Unendlichkeit
Alastair Reynolds
Alastair Reynolds - Chasm City
Alastair Reynolds
Alastair Reynolds - The Prefect
Alastair Reynolds
Alastair Reynolds - Otchłań Rozgrzeszenia
Alastair Reynolds
Alastair Reynolds - Absolution Gap
Alastair Reynolds
Отзывы о книге «L'espace de la révélation»

Обсуждение, отзывы о книге «L'espace de la révélation» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x