Alastair Reynolds - L'espace de la révélation

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L'espace de la révélation: краткое содержание, описание и аннотация

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Au XXVI
siècle de notre ère… Dan Sylveste est le seul homme qui soit jamais revenu sain et sauf d’un Voile, une enclave de l’espace environnée de forces gravifiques mortelles. Obéissant à une intuition, il lance une mission d’exploration vers un monde mort : Resurgam.
La découverte d’une fabuleuse cité enfouie suscite plus de questions qu’elle n’en résout : Sylveste, qui est archéologue, déchiffre l’histoire des Amarantins, des êtres mi-hommes, mi-oiseaux. Une tribu renégate avait quitté Resurgam pour partir dans les étoiles et, peu après son retour, un mystérieux Evénement avait provoqué l’anéantissement de toute vie à la surface de la planète. Ce cataclysme, les Amarantins l’avaient anticipé… Et s’ils l’avaient eux-mêmes provoqué ?
C’est alors que l’équipage d’un gigantesque vaisseau interstellaire décrépit, le gobe-lumen
, vient chercher Sylveste, dans l’espoir que son père, Calvin, sauvegardé après sa mort sous forme de simulation numérique, pourra « réparer » le capitaine, un « chimérique », ou cyborg, plongé en cryothermie afin de ralentir la Pourriture Fondante qui provoque chez lui des mutations monstrueuses. Mais les membres de l’équipage du
ont chacun des intentions cachées...

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En attendant, ils approchaient du bâtiment de Volyova.

Un appareil incroyablement élancé, comme tous les gobe-lumens. L’espace ne paraissait vide qu’à vitesse lente. Or ces appareils croisaient la plupart du temps à une vitesse proche de celle de la lumière, allure à laquelle l’espace devenait un milieu tempétueux, cyclonique, hurlant. C’est pourquoi ils étaient profilés comme des dagues : une carlingue conique, une proue effilée comme une aiguille pour mieux pénétrer le milieu interstellaire et deux moteurs Conjoineur fixés à l’arrière, sur des épars pareils à des poignées ornementées. La glace étincelante qui gainait la coque était si pure qu’on aurait dit du diamant. La navette frôla le bâtiment et, l’espace d’un instant, Khouri en appréhenda l’immensité. Elle eut l’impression de survoler une ville, et non un engin spatial. Puis un iris s’ouvrit dans la coque, révélant une soute brillamment éclairée. Volyova guida la navette à bord, à l’aide de petites impulsions sur les commandes de propulsion, et s’amarra à un berceau. Khouri entendit les grands clang ! des ombilics et des connecteurs qui se verrouillaient.

Volyova déboucla aussitôt son harnais.

— Je vous emmène à bord ? proposa-t-elle sur un ton assez sensiblement éloigné de la courtoisie à laquelle s’attendait Khouri.

Elles traversèrent la navette et se propulsèrent dans l’environnement spacieux du vaisseau. Elles étaient encore en apesanteur, mais, au bout d’une coursive, Khouri reconnut le mécanisme complexe qui marquait le raccord entre la section fixe et la centrifugeuse.

Elle commençait à se sentir nauséeuse, mais elle aurait préféré mourir plutôt que de laisser Volyova s’en apercevoir.

— Avant que nous allions plus loin, fit l’Ultra, je veux vous présenter quelqu’un.

Elle regardait par-dessus l’épaule de Khouri, en direction de la coursive par laquelle elles étaient arrivées. Khouri entendit un bruit : quelqu’un avançait à la force des poignets le long des rails qui rainuraient le passage. Il y avait quelqu’un d’autre à bord de la navette.

Et ça, ça n’allait pas du tout.

L’attitude de Volyova n’était pas celle d’une employeuse essayant d’impressionner une recrue potentielle. On aurait plutôt dit qu’elle se fichait pas mal de ce que Khouri pouvait penser, comme si c’était sans importance. Khouri tourna la tête et reconnut le Komuso qui était avec elles dans l’ascenseur. Son visage disparaissait sous le casque de rotin que portaient tous ses pareils. Il tenait son shakuhachi au creux de son bras.

Khouri allait dire quelque chose, mais Volyova lui imposa silence.

— Bienvenue à bord du Spleen de l’Infini, Ana Khouri. Nous avons l’honneur de vous confier le poste de tir, déclara-t-elle, avant de se tourner vers le Komuso. Tu veux me faire une faveur, triumvir ?

— De quoi s’agit-il ?

— Mets-la hors d’état de nuire avant qu’elle n’essaie de tuer l’un d’entre nous.

La dernière chose que vit Khouri fut le brouillard doré d’un bambou.

Sylveste crut sentir le parfum de Pascale avant même de la reconnaître dans la foule, devant la prison. Il esquissa machinalement un mouvement dans sa direction, mais les deux armoires à glace qui l’avaient escorté hors de sa chambre le retinrent. Des cris d’animaux, des insultes étouffées montèrent de la populace massée derrière le cordon de sécurité, mais Sylveste les remarqua à peine.

Pascale l’embrassa diplomatiquement, dissimulant tant bien que mal la conjonction de leurs bouches derrière sa main gantée de dentelle.

— Avant que tu me le demandes, fit-elle d’une voix à peine audible dans le vacarme, je ne vois pas plus que toi ce que tout ça peut bien vouloir dire.

— C’est Nils qui a magouillé ça ?

— Qui d’autre ? Il n’y a que lui qui puisse te faire sortir d’ici pendant plus d’une journée.

— Dommage qu’il n’ait pas la bonté de m’éviter d’y retourner.

— Oh, il pourrait, s’il n’était pas tenu de complaire à son peuple, et à son opposition. Il serait temps que tu cesses de le considérer comme ton pire ennemi, tu sais.

Ils prirent place dans le murmure stérile du véhicule qui les attendait. C’était une déclinaison d’un des petits buggies d’exploration : une carlingue aérodynamique et quatre roues-ballons. Les appareils de communication étaient logés dans une bosse d’un noir mat, sur le toit. L’engin était peint en violet, la couleur des Inondationnistes, et orné à l’avant d’enjoliveurs en forme de vagues.

— Sans mon père, reprit Pascale, tu serais mort pendant le soulèvement. C’est lui qui t’a protégé de tes pires ennemis.

— Ça ne fait pas de lui un révolutionnaire très compétent.

— Et le régime qu’il a réussi à renverser, ça compte pour du beurre ?

Sylveste haussa les épaules.

— Objection retenue. Enfin, mettons.

Un garde prit le volant, derrière une séparation de verre armé, et ils se mirent en route. Ils laissèrent la foule derrière eux et quittèrent la ville après avoir traversé l’un des arboretums et emprunté une rampe qui passait sous le périmètre des dômes. Ils étaient escortés par deux autres voitures du gouvernement – encore des véhicules de surface modifiés, mais noirs et pleins de miliciens masqués, armés jusqu’aux dents. Après avoir parcouru un kilomètre le long d’un tunnel plongé dans le noir, le convoi arriva à un sas et s’arrêta. C’est là que l’air respirable de la cité laissait place à l’atmosphère de Resurgam. Les gardes ne quittèrent pas leur poste. Ils s’arrêtèrent juste le temps de mettre leur masque respiratoire et leurs lunettes. Puis les véhicules repartirent et remontèrent vers la surface. Ils émergèrent dans un jour grisâtre, entre des murailles sismiques de béton, et traversèrent une surface quadrillée par des lumières rouges et vertes.

Un appareil les attendait sur un trépied de poutrelles. Ils évitèrent de regarder le dessous des ailes, trop lumineux. La couche limite d’air commençait déjà à s’ioniser. Le conducteur prit des masques à gaz dans un compartiment du tableau de bord, les tendit à ses passagers à travers la grille de sécurité et leur fit signe de se les plaquer sur le visage.

— Ce n’est pas obligatoire, docteur Sylveste, dit-il. L’oxygène est monté à deux cents pour cent depuis la dernière fois que vous avez quitté Resurgam City. Il y a des gens qui respirent à l’air libre pendant des dizaines de minutes sans effets à long terme.

— Ça doit être les dissidents dont je n’arrête pas d’entendre parler, répondit Sylveste. Les renégats que Girardieau a trahis pendant le soulèvement. Ceux qui sont censés avoir des contacts avec les chefs du Sentier Rigoureux, à Cuvier. Je ne les envie pas. La poussière doit leur colmater les poumons à peu près autant qu’elle leur caille les idées.

Le garde n’eut pas l’air impressionné.

— Les particules de poussière sont retraitées par des enzymes gloutons. La vieille biotechnologie martienne. Quoi qu’il en soit, le niveau de poussière a bien baissé. Avec toute l’humidité que nous envoyons dans l’atmosphère, les particules de poussière s’agglutinent en grains plus gros, et le vent a du mal à les transporter.

— Très bien, fit Sylveste en applaudissant. Dommage que ce soit toujours le trou du cul du monde.

Il se colla le masque sur la figure et attendit l’ouverture de la porte. Une douce brise soufflait, à peine abrasive, juste piquante.

Ils traversèrent le tarmac en courant.

L’appareil était une vaste oasis de calme, et c’est avec volupté qu’ils découvrirent l’intérieur somptueusement paré de la pourpre gouvernementale. Les passagers des deux véhicules qui les escortaient entrèrent par une autre porte. Sylveste vit Nils Girardieau traverser le terrain. Il remarqua sa démarche sinueuse, qui partait des épaules. On aurait dit un compas à pointes sèches qu’on ferait marcher sur une planche à dessin. Il émanait de lui une énergie concentrée, comme un glacier comprimé sous un volume humain. Il quitta presque aussitôt le champ de vision de Sylveste. Quelques minutes plus tard, le bord visible de l’aile, près de lui, s’entourait d’un halo violet d’ions excités, et l’appareil quittait le tarmac.

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