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Frédéric Dard: Les huîtres me font bâiller

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Frédéric Dard Les huîtres me font bâiller

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Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue. A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle. Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque. On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet. Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

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— J’croive qu’j’vas défaillellir, Antoine ! L’idée d’r’trouver ma p’tite bichette chérie ! Tout not’ passé qui me gicle z’à travers la gueule, compr’nez-vous-t-il ? Nos soirées, quand est-ce on s’caressait la motte, les deux, chacune l’un’ en face de l’aut’ sur nos lits jumelles, à celle qui s’régalait la première. Ell’ gagnait presqu’ toujours : rien qu’d’m’ voir manier la carotte qu’é m’avait préparée. C’est des beaux souv’nirs, qu’on le voudra ou pas…

Je reprends ma dextre, laquelle m’est très utile dans bien des circonstances.

Nous marchons courageusement en direction de la pension de famille sans nous douter un seul instant de ce qui nous attend.

CHAPITRE

Un carillon Westminster (l’une des nombreuses choses que je hais dans ce monde d’exception) entonne dix heures sur l’air que tu sais et, mieux encore, les égrène avec une lenteur toute britannique au moment où nous pénétrons dans la pension de famille de l’ancien taulard. Personne en vue… A y regarder de plus près, je finis par découvrir dans un renfoncement du local, un grand mec chauve, à tronche de casse-noix sculpté, vêtu d’un bleu de travail, en train de se masturber avec l’énergie du désespoir. A priori, je le prends pour un singe, la manœuvre périlleuse à laquelle il se livre accentuant sa frappante ressemblance avec l’orang-outan ; mais un examen plus complet rectifie mon erreur.

J’hésite à l’importuner en cours de pâmoison, trop respectueux que je suis des choses de l’amour. Mais comme l’exercice semble engagé pour une durée indéterminée, je risque une question qui ne devrait point trop le perturber :

— Les patrons sont là ?

L’être (je n’ose encore le qualifier d’homme) interrompt sa manœuvre, laquelle, soit dit en passant par la Lorraine, n’apporte à son pénis qu’un durcissement précaire, beaucoup trop évasif pour le conduire à une libération franche et massive.

— Y font les chambres, me répond-il en n’utilisant que des consonnes, ce qui lui laisse tout de même de larges possibilités oratoires, l’alphabet en comportant dix-neuf.

Tout compte fait, il remise son membre timoré dans sa braguette (lieu peu fréquenté où, personnellement, je refuserais de passer mes vacances) et, de sa dextre rendue à la liberté, me désigne une porte donnant sur les cellules.

Berthe emprunte la direction indiquée avec autorité.

— Il n’a pas une belle queue, commente l’Ogresse : flapie et tordue, je déteste. Des machins pareils, c’est même pas des gratte-culs.

Nous débouchons sur un espace cimenté fleurant l’eau de Javel Lacroix. Des seaux emplis d’eau mousseuse dans laquelle des balais-brosses font trempette sont en stationnement devant l’une des lourdes. Nous les rejoignons.

— Y a quéqu’un ? s’inquiète la Vociférante.

Lors, surgit un petit homme aussi bizarre qu’étrange que je vais prendre un malin plaisir à te décrire avec toute la force évocatrice d’un style qui en aura fait chier plus d’un et pas des moindres !

L’individu que je te cause ne doit pas mesurer un mètre soixante-huit. Il est maigrichon, voire malingre, avec les biceps de Renaud. Il porte un pantalon corsaire à rayures rouges et blanches qui l’apparente aux sans-culottes de la Révolution, une chemise rouge et des sandales de caoutchouc. Son visage anguleux fait songer à celui d’un Indien. Ses cheveux noirs, rasés sur les côtés, descendent bas dans son cou. Il a une boucle d’oreilles, un collier de cuir agrémenté d’une breloque figurant un phallus à tête de rubis, et un poignet de force en cuir, comme certains petits crevés désireux d’impressionner leurs contemporains avec des moyens artificiels.

Ce gonzier, je le verrais plus volontiers à la tête d’un manège forain que d’un motel pour manars en vacances.

— Broisy ! hurle la Bérurière à s’en faire péter les ficelles vocales.

Le dividu sursaille et pose sur notre tandem le regard qu’aurait eu le brave maréchal Ney si, au lieu de Blücher, ç’avait été Grouchy qui se serait pointé à Waterloo.

— Berthe !

Et ils se fourrent dans les bras l’un de l’autre pour de sauvages effusions mêlées de larmes, de morve et de salive, ainsi qu’il sied à des gens que la vie a longtemps séparés.

Attirée par cette liesse farouche, la femelle du moteliste paraît à son tour. La surnommée Grabote ne ressemble pas le moins du chose à sa demi-sœur. C’est une nière petite, blafarde et rouquinante, avec un œil qui n’est jamais parvenu à se réconcilier avec l’autre. Elle a d’exquises verrues groupées en essaim au menton, un ventre qui sert d’emballage cadeau à l’un des plus splendides fibromes qu’il me fût donné d’admirer et des jambes marbrées de bleu genre lapis-lazuli. Elle pare au plus pressé en éclatant en sanglots longs comme les violons de l’automne.

Nouvelles étreintes, embrassades farouches, plaintes inarticulées, plaintes articulées, geignardises, hoquets sur plancher, sécrétions polyorificielles, début de hurlements, gémissements pré-orgasmiques, cris de pleureuses islamiques, cornes de brume, couinements évoquant ceux qui ponctuent une descente de cercueil, et puis gloussements de bonheur, clapotis d’orgasmes, et mugissements libérateurs. Un récital !

Quand ce séisme diminue d’intensité, le beauf dit :

— Ainsi tu es venue, ma Berthy ! Tu as répondu « présent » ! Le passé n’est donc pas lettre morte pour toi ?

— Tu voives ! répond noblement la Bérurière. De nouvelles embrassades courent sur leur erre et puis on me fait entrer en scène.

— Ce salaud d’Alexandre-Benoît a pas voulu viendre, déclare la rombiasse ; mais j’v’s’a amené quéqu’un de plus mieux performateur : le célèbe Santantonio en personne ; qui dise mieux ?

Respectueux murmure dans l’assistance. Grabote amorce une génuflexion qu’elle renonce à mener à terme biscotte son fibrome de gala. Le beauf à tête de nœud vacille de la prunelle et courbe la tête comme un fier Sicambre.

— Monsieur le commissaire, balbutie-t-il.

— Direqueteur ! rectifie la Jument verte avec force. Qu’est-ce tu croives : il a fait d’la route !

Re-courbette d’Ambroise Paray, touché au plus vif par l’annonce de cette promotion.

Il n’ose me tendre la main, mais magnanime à en pisser dans mes braies, c’est moi qui lui présente la mienne. Comme il a la paume moite. Beurgh !

— Monsieur le directeur, commence-t-il, votre présence ici redonne quelque énergie à un homme accablé par un sort funeste.

La vache ! Il esprime bien, dirait le Gravos. Tu te croirais franc avec un grand esprit style Jean d’Ormesson !

Il poursuit :

— Sans vouloir te désobliger, Berthe, je pense qu’il serait préférable que M. le directeur et moi ayons un entretien privé.

La Renaudière fait mine de bois.

— Charmant ! dit-elle. La confiance règne ! J’ai mis tout’ c’t’espédition en branlée pour qu’on m’renvoye au vestiaire !

— Ne te formalise pas, ma bonne, murmure l’ancien taulard. Simplement, je pense que les faits sont si graves que M. le directeur doit en avoir la primeur, comprends-tu ?

— Donnes-lu l’imprimeur et tout c’qu’ tu voudreras, bougonne Berthaga, j’m’en torche ! Mais dis donc, Grabote, comment t’est-ce y cause, ton bonhomme, à présent : on croirerait un notaire !

— Il a poursuivi des études pendant sa détention, annonce fièrement l’épouse, et il a une licence de droit !

— Chapeau ! fait la Baleine, vaincue.

C’est également ce que je me dis.

CHAPITRE

Dans le soleil il est tout mignard, Ambroise. Fait dompteur de puces, l’érudit ; voire montreur de souris savantes. Il a un aspect pauvre mec chahuté par l’existence. Tiens, j’avais pas vu qu’il portait des rouflaquettes à la con. Le côté de sa tronche est rasibus mais, un peu au-dessous des étagères à crayons poussent des projets de favoris frisottés qui tentent, en vain, de rejoindre ses charmeuses à la Craque Câble dans la débine. Il réunit rigoureusement toutes les conditions pour obtenir une tête de nœud. Tu remarqueras : souvent, chez les paumés, tu constates cet acharnement à en rajouter, comme si ça ne se repérait pas au premier regard qu’ils sont minus à aller se chier dans un fossé.

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