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Frédéric Dard: Du sable dans la vaseline

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Du sable dans la vaseline» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1998, ISBN: 2-265-06530-7, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Du sable dans la vaseline

Du sable dans la vaseline: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, je me demande ce que nous sommes allés foutre à Las Vegas, les Pinaud, les Bérurier et moi. En France, nous étions peinards : tout baignait. J'avais ma Féloche, mes potes et plein de culs proprets à ma disposition. Des petites mignonnes douées me taillaient des calumets irréprochables qui ne pénalisaient pas mon futal, et quand je leur déballais ma tierce à pique dans un plumard, personne ne venait les scrafer sur mon bide pendant qu'elles faisaient du trot anglais. Tandis qu'à Vegas !… Cette hécatombe, ! Tout le monde cartonne tout le monde ! Les flics en tête ! Tu peux oublier ta petite laine à la rigueur, mais surtout pas ta médaille de saint Christophe.

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Ce doublé à mes valseuses accrut mon plaisir. Jugeant ma délivrance imminente, je crus opportun d’en avertir ces dames afin qu’elles prissent leurs dispositions concernant la répartition des bénéfices. La plupart des femmes (parmi celles que je fréquente) ont la saine habitude de ne rien laisser perdre de mes excédents de bagages. Je craignais que leur dualisme les incite à des politesses au moment crucial, au risque de faire capoter mon panard, chose détestable entre toutes. Pour parer au danger, je pris les devants et désignas ma réceptrice universelle, en l’occurrence l’aînée, me basant sur cet élémentaire raisonnement : plus on a de la bouteille, mieux on sait la vider. Touchée par ce legs inattendu, l’admirable partenaire m’emboucha séance tenante cependant que sa gentille sœur, peu rancunière, me pétrissait les bourses comme le boulanger de jadis son levain.

Ces efforts conjugués eurent raison de ma réticence opposée par pure coquetterie et je me défis avec brio de quelques millilitres d’une semence de haute qualité qui, mieux ciblée, aurait pu devenir président d’un tribunal de haute instance, ou chef de clinique d’un hôpital parisien.

L’intense jouissance en résultant fut de brève durée. À peine ma partenaire achevait-elle de savourer mon ultime spasme qu’il s’opéra dans la chambre un remue-ménage silencieux, si je puis dire. Je perçus quatre détonations étouffées, un cri escamoté et une plainte rauque. Le bruit sec d’un porte refermée conclut ce chapelet sonore.

Je constatis alors avec horreur et stupeur que la tronche de ma douce pompeuse venait d’éclater sur mon bas-ventre. J’avais le bide, le paf et les cuisses rouges de sang. Légèrement en retrait, la jeune frangine dégustait sa dose également et sa boîte crânienne bâillait kif le couvercle d’une chope à bière bavaroise.

Tout autre que ton San-Antonio joli aurait jailli du lit, gueulé au charron, accompli mille conneries dictées par l’affolement. Ma Pomme ? Que nenni, mon z’ami ! Une minute d’intense réflexion, puis j’ai attrapé mon babillard avec précaution.

Une souris gazouilleuse m’a répondu.

— Vous avez un détective attaché à l’hôtel ? lui ai-je demandé.

— Certainement.

— Alors dites-lui de grimper au vingtième étage, chambre 2 001. Qu’il se munisse d’un passe car la porte est fermée.

Ensuite je laissis retomber l’appareil et me mis à réfléchir comme la galerie des Glaces.

4

Le détective arborait un complet de soie beigeâtre chiffonné et un nœud pap’ dont chaque aile représentait une plume de paon. La chose me rappela l’aversion de Félicie pour ces oiseaux ; elle assurait, preuves à l’appui, que leur parure bleu et vert portait malheur.

L’arrivant était un bourlingueur fatigué, aux cheveux gris, à la trogne violacée par l’alcool. Des varices de comptoir sillonnaient son gros pif, style carte des voies navigables. Un péone du concierge l’escortait, du genre sud-amerloque souligné d’un zeste de négritude.

Sitôt qu’ils eurent ouvert la porte, je leur criai de s’approcher du lit en décrivant un détour pour ne pas brouiller d’éventuelles traces de l’assassin. Le spectacle aurait flanqué la cagate à un constipé chronique. Imagine ces deux belles filles mortes et nues affalées sur ma partie basse, leur raisin continuant de dégouliner, et Bibi a loilpé sous les victimes, la bitoune pas dégonflée en plein, à trois centimètres de la bouche vernissée de rouge et de foutre de la môme Marika ! Tu prends conscience, Hortense ? Nick Pinkerton, le fameux privé du super-palace en avait le dentier pantelant ! Son accompagnateur trépidait de trouille dans son bath uniforme de pêcheur de pourliches.

— De quoi s’agit-il ? questionna le détective.

— Si je vous dis que tout ça résulte de la nacelle d’un téléphérique qui vient de se décrocher, vous ne me croirez pas, ripostai-je. Moi, mon vieux, à votre place, je ne toucherais à rien et j’appellerais la police, sinon ces messieurs risquent de vous faire pleurer les miches, vous ne pensez pas ?

En guise de réponse, il a saisi le turlut et composé le numéro de ses « collègues » officiels. Il avait raison de ne pas se prendre pour Columbo car il sucrait si fort qu’on se demandait comment il dégagerait Big Zob de ses brailles pour lancequiner.

* * *

Ils n’ont pas traîné, les draupers de Vegas. En moins de jouge le quartier a résonné de leurs sirènes. Bien plus fort que dans les films ! Ici, c’était pas un produc qui casquait les dépassements, mais le contribuable du Nevada. Ça n’en finissait pas de radiner, de ululer, de freiner à mort. La lumière des gyrophares montait jusqu’au plaftard de la chambre, kaléidoscopait d’étranges motifs sans queue ni tête.

En entendant ce ramdam, le privé de l’auberge n’a pas hésité : il a dégainé son flacon de remontant et l’a tuté d’une seule glottée, puis a roté avec la force d’un chalumeau oxhydrique ; si tu chopes ça en pleine poire, t’es schlass avant que le nuage ne se dissipe.

Et alors la brigade montée s’est pointée. Une horde ! Y en a eu de partout en même temps. Pas des sympas ! Le chef était un gonzier à l’air sauvage, ça provenait de son œil blanc qu’il trimbalait dans une orbite au pourtour désossé. Il possédait une tronche carrée, marquée d’eczéma, avec la moitié gauche de la mâchoire entièrement aurifiée (consécutivement à l’accident qui lui avait dévasté la prunelle). Il portait un costard marron avec une chemise à damiers et une cravate rouge sur laquelle était peint un héron. J’avais encore jamais vu un zigus commak, même dans les films d’épouvante comme La nuit des morts-vivants .

Il s’est avancé jusqu’au pied du lit pour visualiser le tableau : ça valait un Vermeer. Le privé bredouillait des choses dont Nonoeil se foutait comme de sa première culotte « Petit Bateau » (en anglais : Little Boat ) ; il matait l’étrange groupe que nous formions, ces demoiselles et moi. Son mono-regard errait du con de ces jeunes filles à ma chopine contrite. C’était peut-être la première fois qu’il admirait une partouzette flinguée.

— Ces gens-là n’avaient pas l’air de s’embêter, a-t-il conclu.

Ensuite il a fait signe aux spécialistes de l’Identité et ces messieurs ont tiré des portraits de famille à tout va. Ils me faisaient la part chouette ! D’ici une heure, la bourdillerie de Las Vegas n’aurait pas assez de murs disponibles pour y placarder des gros plans de mon chibraque. J’avais hâte de parler au borgnus, de lui narrer le massacre ; mais il savourait la situation à la cuillère, ce forban ! Je me disais qu’en apprenant ma profession, il déflaquerait dans ses hardes !

Sans charre, jamais je n’étais resté si longtemps avec mon chauve à col roulé exposé aux pires convoitises.

Lorsque les photographes eurent terminé leur documentaire et le légiste enregistré les ultimes constatations sur les sœurs Brontë, on m’a enfin libéré des trépassées. J’ai remisé ma matraque entre mes jambes, faute de mieux, et couru à la salle de bains pour me défaire du sang qui me souillait.

Tandis que je me fourbissais la viande, le perdreau chief est venu me rejoindre et a refermé la porte d’un coup de talon familier. Je me suis demandé s’il pratiquait de la sorte à son domicile. Sûrement pas, car sa bobonne n’aurait pas toléré ses manières !

Il s’est assis sur le bidet et m’a considéré d’un œil (et pour cause) pensif.

— Pas banal, hein ? a-t-il attaqué.

Puis il s’est carré deux plaques de chewing-gum dans la clape, côté dents saines, ces saletés restant collées aux chailles métalliques.

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