Frédéric Dard - Messieurs les hommes

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Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ?
Et pas une demi-portion, croyez-moi !
Du vrai casseur…
Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle…
Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat.
Son nom ?
Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bemard Tonacci…
Ça ne vous dit rien ?
Alors, je vais vous en balancer davantage :
A la P.J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio.
Pas de panique… Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord… mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'œuvre.

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— Je sais être très c…, le cas échéant.

— Essayez de trouver votre ton entre ces deux extrêmes. Qu’on le veuille ou non, c’est l’homme moyen qui gouverne le monde.

— Je n’ai pas envie de gouverner le monde, monsieur heu ?…

Il ne pipe pas mot.

— J’ai horreur des responsabilités, conclus-je.

Le gars fait claquer ses doigts.

— C’est bon, Paul… Prenez-le avec vous.

— Bien, monsieur.

Paul ouvre la portière et descend. Je le suis. La bagnole n’a pas bougé, le chauffeur non plus.

Je me retourne.

— Au revoir, monsieur, heu ?…

Mais il ne se soucie pas de m’allonger son blaze.

Il a un petit signe lointain. L’auto démarre. Je bigle machinalement le numéro. La plaque minéralogique est crépie de boue. Impossible de la déchiffrer, tout ce que je sais, c’est qu’il s’agit d’un numéro français.

— Qui c’est, ce zigoto ? je demande à Paul. Fantômas ?

— Non, répond-il, son cousin !

CHAPITRE V

Nous restons un moment à glander sur le trottoir en attendant le passage d’un bahu.

J’ai le palpitant en fête parce que l’affaire se présente on ne peut mieux. Jusqu’ici, ça roule comme sur le parquet d’un skating. Le Vieux avait vu juste, me voilà dans le coup. Reste à savoir où ça me mènera et comment ça m’y mènera.

Enfin un vieux G7 se pointe à l’allure d’un cador qui a une patte cassée. On se propulse à l’intérieur.

— Rue de Lancry, 18, annonce Paul.

Je le regarde, il me regarde, on échange un pâle sourire.

— Écoute, mec, je murmure, je suis pas excessivement curieux de nature, mais tout de même, j’aimerais savoir ce qu’on va branler. On me dit qu’on m’engage pour un turbin sans me donner de précisions sur ce turbin. On joue aux Mystères de Paris , revus et améliorés. Tout de même, c’est assez navrant !

Il hausse les épaules.

— Qu’est-ce que tu veux savoir ?

— Des tas de choses… Par exemple où nous allons ?

— Chercher une bagnole…

— Et ensuite ?

— À la campagne…

Je fais la grimace.

— Moi qui viens à Paname parce que j’aime la grande ville…

Il hausse les épaules :

— La Roquette aussi c’est la grande ville, avec ton numéro de Buffalo Bill, tu t’y retrouveras bientôt. Laisse manœuvrer les grandes personnes, gars, ou alors prends-toi par la main et fous le camp, c’est comme tu veux !

Je préfère ne pas insister.

Rue de Lancry, il y a un garage privé. Paul, qui en a la clé, soulève le rideau de fer rouillé et offre à la clarté du jour une 203 noire un peu poussiéreuse.

— Vas-y, grimpe…

Je grimpe.

Il s’installe au volant, met le moulin en marche et attend quelques minutes pour que le circuit d’huile s’établisse bien. C’est un homme vachement consciencieux.

— Tu crois que c’est prudent, Paul, de se vadrouiller en calèche en ce moment ?

Il hausse les épaules.

— C’te bonne bourre !

— Suppose que tu te fasses arrêter par un perdreau ? Notre gueule, tu parles, doit être tirée à la Ronéo. Y a pas un matuche en liberté qui, ce matin, ne rêve de nous alpaguer…

— Pourquoi veux-tu que nous soyons arrêtés ? rétorque-t-il. Tu penses bien que je ne suis pas assez crêpe pour avoir déclaré cette guinde sous mon blaze ?

Je continue à jouer les inquiets.

— Y a des tas de mecs qui se font poirer par un bignolon pour excès de vitesse, doublage à droite ou stationnement interdit.

— Te caille pas le raisin, Bernard, je sais conduire.

On décarre et, en effet, je comprends qu’il sait piloter une tire. Il va vite et bien. Pas une fausse manœuvre, pas un manquement au code ! C’est du grand art.

Je ne dis rien.

Je ne sais pas si vous avez déjà été dans une situation semblable ? Ça m’étonnerait, parce que vous avez des gueules à prendre de l’aspirine toutes les fois qu’on vous demande combien font deux et deux. Je peux vous dire qu’il est assez pénible d’être embarqué dans une aventure, sans savoir où elle vous conduira. Sans savoir non plus de quelle aventure il s’agit. Je me rappelle une vieille chanson qui commence par : « Quand on ne sait pas où l’on va, mais qu’on y va quand même… »

Moi, je ne sais pas où je vais, et je fais tout pour y aller. Enfin, c’est le métier qui veut ça. Et puis, dans le fond, l’inconnu c’est la plus bath des croisières.

Me parlez pas des voyages organisés au cours desquels on entasse une bande de cloches dans votre genre dans un car pullman tandis qu’un guide polyglotte déballe les beautés du paysage d’un ton navré.

— À quoi tu gamberges ? me demande Paul.

— T’en veux trop, je renaude. Pas moyen de t’en faire décrocher une et tu voudrais savoir mes pensées intimes. Dis, mec, tu fais ta ménopause, non ?

Il ne répond rien. Paul vient d’attraper les quais rive gauche et il bombe en direction de Javel.

Un moment s’écoule, on double la Tour et le Pourri remarque :

— Dis, t’avais la langue bien pendue, t’t à l’heure dans la bagnole… T’as de l’instruction ?

— Je suis allé jusqu’au brevet, oui, mon pote… Mes vieux voulaient que je sois instituteur… Tu te rends compte ? Non, mais tu me vois enseigner le B.A.BA à des lardons ?

Je ris…

— C’est un beau métier, fait Paul.

— Fermez le ban ! Monsieur porte des slips tricolores comme Jean Nohain, sans doute ?

Il me regarde.

— T’as la menteuse bien huilée pour un péquenaud…

— C’est pas une question de latitude, lui dis-je.

Il traverse la Seine au viaduc d’Auteuil. Jusqu’ici nous avons roulé à vive allure, mais très prudemment. Dix minutes plus tard, nous empruntons l’autoroute et alors le Pourri fait rendre le maxi à sa bagnole.

Notez que je me demande de plus en plus où nous filons ainsi. Paul est décidément un type hermétique. Les mecs pour qui il marne ont bien choisi. Un zig pareil c’est une pierre tombale avec rien d’écrit dessus !

Comme ce voyage c’est du temps mort, je prends le parti le plus raisonnable : celui de piquer une ronflette. Il fait doux, l’air est pur, la route est large et le jeu de la bête à deux dos pratiqué cette nuit avec Sofia m’a un peu liquéfié.

Je croise mes pognes sur mon burlingue, comme un brave papa lorsqu’il a fini de lire la crise ministérielle du mois, et je baisse mes stores pour cause de ronflette. Le bercement de la voiture est adéquat. Rien de tel pour vous expédier au patelin des rêves. Surtout qu’avec un chauffeur comme Paul, on peut se laisser aller en paix.

J’en écrase comme ça un sacré bout de temps. Lorsque je m’éveille, nous roulons toujours à fond de ballon, sauf dans les villages où Paul, ne prenant aucun risque, s’aligne sur la vitesse prescrite.

— Où sommes-nous ? je demande.

— On a dépassé Rouen depuis un moment.

— Tu m’emmènes aux États, non ?

— Presque…

Je regarde l’heure à la breloque de cuivre argentée qui fait partie de mon personnage. Il est midi. L’heure du berger, d’accord, mais avant tout l’heure de la tortore pour les estomacs normalement constitués.

— T’as pas les crocs, Pourri ?

Il ralentit.

— Comment sais-tu qu’on m’appelle le Pourri ? Paul, je veux bien, ma nièce m’a donné ce nom, mais le sobriquet ?…

Comme quoi, les gars, sa méfiance est plus duraille que moi à endormir, et comme quoi itou on fait des choseries, même lorsqu’on s’appelle San-Antonio.

— Pas marle, je murmure, Fifi l’a assez gueulé hier lorsqu’on se pitrognait dans sa taule… T’avais les manettes obstruées pour pas avoir entendu !

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