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Frédéric Dard: Messieurs les hommes

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Frédéric Dard Messieurs les hommes

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Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ? Et pas une demi-portion, croyez-moi ! Du vrai casseur… Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle… Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat. Son nom ? Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bemard Tonacci… Ça ne vous dit rien ? Alors, je vais vous en balancer davantage : A la P.J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio. Pas de panique… Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord… mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'œuvre.

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Radieux, je me tourne vers Paul.

— Je suis pas un petit futé, dans mon genre, hein, Paul ?

Satisfait, il murmure :

— Ça a l’air…

Je regarde par la vitre avec la mine avide du pégreleux qui est venu au Salon de la machine agricole.

On trace du côté de la Fourche, puis on oblique un peu sur la gauche. Paul tabasse à la vitre.

— Arrêtez-moi un instant devant le tabac du coin, ordonne-t-il.

La tire se range au bord du trottoir.

Comme je m’apprête à en descendre, Paul me saisit le bras avec force.

— Non, reste ici… Je reviens…

Il descend et s’engouffre dans le troquet. Par simple déformation je note mentalement l’adresse. Ça peut servir, on ne sait jamais. Voyez le Petit Poucet : qu’est-ce qui lui serait arrivé ainsi qu’à ses frelots s’il avait pas largué des cailloux tout le long de son chemin ?

Paul est de parole : au bout de cinq broquilles, il ressort.

— T’as pas été long, je remarque.

Il ne répond pas. Il paraît préoccupé.

La préoccupation, c’est comme qui dirait son violon d’Ingres. Je respecte la méditation du gars.

Enfin, il sort du tunnel. Et la bagnole itou, car nous suivons les boulevards extérieurs en direction de Maillot et, à chaque instant, la calèche s’engouffre dans un passage souterrain.

— J’ai téléphoné au type que je t’ai causé, dit mon compagnon.

— Ah !

— Oui…

— Je te remercie. Tu crois que ça donnera quelque chose ?

— Pourquoi pas ?

Il ne se mouille pas, le Pourri.

— Ça serait quoi comme boulot ? je redemande.

— Il t’expliquera ça lui-même, si tu lui conviens…

— Parce qu’il a ses têtes, ton bonhomme ?

— C’est le cas de le dire, murmure Paul, fugitivement égayé par cette image.

Je n’ai pas entendu l’adresse que Paul a jetée au chauffeur et je me demande où nous allons. On fonce nettement sur les beaux quartiers et ça m’épate parce que l’orée du bois n’est pas précisément le quartier général des truands.

On stoppe avenue Mozart, dans l’ombre des acacias.

— Déquille ! ordonne mon voisin.

Je me soumets aveuglément, trop heureux d’être pris en main par l’eczémateux. Je suis content comme tout et je trouve que la vie est consommable.

Nous nous trouvons maintenant au bord du trottoir, comme deux crouillats qui attendent le passage du transsaharien. Le couvercle est aussi bath qu’en Afrique justement : dans les bleus soignés et il y a du zoiseau à tous les étages.

— Qu’est-ce qu’on attend ? je demande.

— Ta gueule !…

Je me le tiens pour dit.

La radio sort en guirlandes sonores d’une fenêtre ouverte. Une gonzesse brame devant le micro que « tout ça c’est de la faute à tes yeux »… Je veux bien le croire.

Soudain, une grosse bagnole américaine noire se range devant nous, au ras du trottoir. Je n’y prête pas attention, me contentant de reculer un peu. Mais voilà Paul qui s’avance et délourde la portière arrière.

— Grimpe ! fait-il entre ses dents.

J’obtempère.

À l’arrière de la guinde, il y a un type entre deux âges avec des cheveux gris, des lunettes ovales et un air infiniment sceptique. Il est nippé comme un Brummell et tient une serviette de croco contre lui.

Au volant se tient un chauffeur de grande maison en uniforme. Le larbin ne se détranche même pas pour nous regarder. Un vrai robot, ce tordu. Sorti de sa manivelle, il ne connaît rien.

Me voilà donc assis sur de la crème Chantilly entre le bonhomme aux sapes maison et Paul.

Paul grommelle un vague bonjour. L’autre en éternue un autre et me considère d’un œil mort, derrière ses carreaux. Pas de poignées de mains, pas de salades. On sent que les rapports entre les deux hommes sont purement des rapports d’affaires.

— Voilà le gars en question, dit Paul.

Et il regarde ailleurs, car son turbin est accompli.

L’autre continue à me considérer d’une façon tellement insistante et froide que le rouge me grimpe au bol.

— Je vous signale aussi mon grain de beauté derrière l’oreille droite au cas où il vous échapperait, je murmure.

Sa lèvre inférieure s’abaisse un tantinet juste assez pour marquer le mépris.

— Vous m’avez parlé d’un garçon de valeur, Paul, fait le type, c’est tout juste un petit voyou de province…

Paul toussote, gêné.

Le gars a une voix aussi morte que son regard. Il est tellement calme que j’ai envie de lui téléphoner une prune au creux de l’estomac, histoire de lui faire perdre sa superbe. Mais je ne suis pas là pour jouer au c… et assouvir mes bas instincts. J’ai mieux à faire.

— Quelle différence existe-t-il entre un voyou de province et un voyou de Paris ? je demande froidement.

— Il est malpoli, de plus, fait le type.

Paul paraît sincèrement emmouscaillé. Il se dit qu’on ne l’y prendra plus à pistonner des tordus de mon espèce.

— Est-il plus impoli de demander un renseignement que de traiter quelqu’un de voyou ? je poursuis, candide.

— Ta gueule ! murmure Paul d’une voix presque angoissée.

Le regard direct et glacé que je balance au gars vaut dix sur dix. Il tente de me faire baisser les lampions, mais des clous ; s’il se prend pour un cobra hypnotiseur, il se gourre salement.

C’est d’un ton plus nuancé qu’il me demande :

— Comme ça vous venez de Clermont-Ferrand ?

— Puy-de-Dôme, oui !

— Je connais Clermont, poursuit-il.

Comme tout à l’heure dans le taxi lorsque Paul me posait une colle, le signal d’alerte résonne sous mon crâne.

— Il paraît que le conseil municipal a fait enlever la statue de Vercingétorix sur la place de Jaude ?

Une sueur me dégouline dans la raie du dos. Le chef qui prévoit tout n’avait pas prévu ça.

— Depuis quand ? je fais, avec un haussement d’épaule. Depuis hier sans doute, parce qu’il y a trois jours elle s’y trouvait encore…

Ses yeux m’indiquent que j’ai fourni une bonne réponse.

— J’ai lu un papier à votre sujet dans le journal, dit-il.

— Ça devait pas être à la rubrique des théâtres ?

— En effet…

Il se caresse le menton, ce geste me rappelle le tic du boss qui, lui, se masse la coquille à longueur de conversation.

— Il paraît que vous cherchez de l’occupation ?

— En effet…

— Les offres d’emploi sont limitées pour un garçon qui vient de tuer un agent, vous savez ?

— Je sais.

— Quel genre de travail aimeriez-vous faire.

— Quel genre de travail pourriez-vous me proposer ?

Le tac au tac est à l’ordre du jour, comme vous pouvez voir.

Il a une espèce de vague sourire, mais peut-être n’est-ce qu’un effet de mon imagination.

— Paul, fait-il, après tout, ce garçon a du caractère…

— J’en ai, affirmé-je.

Du coup, le Pourri est requinqué. Il reprend du poil de la bête.

— C’t un numéro, affirme-t-il.

— Espérons que c’en sera un bon !

— Faites-moi confiance, dis-je d’un air de matamore.

— La modestie ne semble pas être votre qualité dominante ?

— Non, mais vous verrez, je suis à la hauteur de ma vantardise.

— Seriez-vous intelligent ? fait-il, surpris.

— Du moment que vous vous en apercevez, sans doute !

Alors là il est sidéré. Peut-être que je vais un peu trop loin dans le baratin de luxe ! Les barbiquets de Clermont ne doivent pas s’exprimer comme des mecs de l’élite. Attention, San-Antonio. Si le Vieux t’entendait, il retrousserait son nez pointu.

— Pour ce que j’ai à vous proposer, il n’y a pas besoin d’être intelligent, dit l’homme aux lunettes ovales.

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