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Frédéric Dard: Messieurs les hommes

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Frédéric Dard Messieurs les hommes

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Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ? Et pas une demi-portion, croyez-moi ! Du vrai casseur… Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle… Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat. Son nom ? Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bemard Tonacci… Ça ne vous dit rien ? Alors, je vais vous en balancer davantage : A la P.J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio. Pas de panique… Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord… mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'œuvre.

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— Vite ! je balance à Paul par-dessus mon épaule.

Des mecs qui courent, dans une gare comme Saint-Lazare, n’attirent pas l’attention. Nous traversons l’édifice dans toute sa largeur et nous ressortons par la rue de Rome. Une file de taxis en stationnement nous tend les bras.

Je me rue dans l’un d’eux.

— Donne l’adresse, toi, je fais à Paul.

Il est traversé par une courte hésitation.

— 22, rue Lamarck, dit-il enfin.

Je ricane :

— 22 ! T’as le mot pour rire…

Acagnardé dans un angle du véhicule, Paul-le-Pourri me considère de son regard enfoncé où brille une étrange lueur.

— T’es un mec pas ordinaire, murmure-t-il.

— Tu trouves ?

— Un peu que je trouve : flinguer un perdreau pour si peu, faut avoir la gâchette fastoche. Tu t’es donné peur ou quoi, mec ?

— Est-ce que j’ai l’air d’un gars qui a les jetons, dis voir ?

— Ça non !

— Bon, alors la ramène pas ou laisse-moi descendre…

Il y a un petit silence d’observation.

Il gratte sans répulsion son eczéma virulent et une pluie de croûtes grises, d’un très gentil effet, tombe sur son veston.

— Qu’est-ce tu fous à Paris ?

— Tu vois, je bute les flics…

— D’où que tu viens ?

— Devine…

— D’Ajaccio ?

Je me gondole.

— Non. Je suis d’origine corsico, mais j’ai été élevé à Clermont-Ferrand.

— Qu’est-ce que tu branlais là-bas ?

— Je bricolais… J’avais deux polkas sur le tas… Et puis, j’en ai eu classe de jouer au barbiquet, je vaux mieux que ça !

Il me dévisage et un léger sourire lui vient aux lèvres.

— Oui, tu vaux mieux que ça…

Pourtant, malgré ce coup de Trafalgar auquel je l’ai fait assister, il est un tout petit peu méfiant. Cette méfiance, tous les caïds l’ont pour ceux qui débarquent brutalement dans leur horizon.

— Si t’es de Clermont, fait-il, tu dois connaître Riri-Langue-Fumée ?

Vous pensez que le boss était pas l’homme à m’embarquer dans cette galère sans références sérieuses.

— Tu parles que je le connais, le pauvre est à la centrouze de Poissy pour six piges !

Il est satisfait.

J’enchaîne :

— Je connais aussi Lola-la-Parfumée, la grande rousse, tu vois de qui je cause ?

Il cherche.

— Elle est pas maquée avec Hector-de-Chaville ?

— C’est possible…

— Elle a des lunettes, non ?

— Oui, elle les pose juste pour ouvrir ses brancards…

— Ouais…

Je suis peinard avec Lola, cette fumelle bouffe à la Grande Gamelle depuis un bout de temps et elle est au parfum à mon sujet, prête à en dire long comme une trompe d’éléphant sur notre enfance à Clermont !

On en est là de la discutance lorsque la tire stoppe devant le 22 de la rue Lamarck.

Échange de bons procédés, cette fois c’est Paul qui cigle la croisière.

Je reste sur le bitume à danser d’une patte sur l’autre. J’attends. M’est avis que je tiens le bon bout, seulement on ne sait jamais avec un vieux renard comme Paul-le-Pourri.

— Où que t’es descendu ? il demande.

— Eden Hôtel, rue des Abbesses.

— Mauvais… Tu peux pas rentrer là-bas avec la crise d’urticaire que t’as déclenchée chez les parapluies.

Of course !

— Et tu sais pas où aller ?

— Oh ! je me démerderai…

Je prends un air innocent afin de lui laisser le temps de se décider.

— Écoute, fait Paul-le-Pourri. Amène-toi, on avisera.

Je me perds pas en protestations polies. Aussi sec je lui emboîte le pas.

Nous n’entrons pas au 22, il est pas si gland, l’eczémateux, d’aller allonger une bonne adresse à un chauffeur tandis que les perdreaux lui trottent au fignedé. Nous tournons la première rue à gauche et nous passons un porche monumental.

Ça nous mène droit à une cour idyllique avec pelouse, vasque de flotte et statues verdâtres. En plein romantisme, je vous le dis. Du Victor Hugo de la bonne époque !

Pour un truand, c’est un drôle de repaire.

— Où on va ? je risque.

Il hausse les épaules.

— Chez ma nièce, répond-il toutefois.

— Comment ça se fait que t’aies une nièce ?

Il a un nouveau haussement d’épaules nettement plus excédé que le premier.

— Ça s’est fait bêtement, fait Paul, ma sœur s’est laissé plomber un polichinelle signé anonyme. Le polichinelle a grandi et voilà…

Pendant cette explication nous avons traversé la cour et nous nous trouvons devant la porte d’une cabane basse, construite dans l’angle de deux immeubles.

Paul-le-Pourri gratte à la lourde. Une mousmé de classe vient délourder. C’est une rousse avec une chemise de velours vert — c’est fatal puisqu’elle est rouquine ! — et un futal à écossais bleu et vert.

Elle est un peu bath, la donzelle. Vraiment un charmant panorama. Elle a quelques taches de rousseur sur la frite, un petit nez retroussé comme ces messieurs les chirurgiens esthétiques en fabriquent à tout le monde, et un regard assez salingue pour me décider à entrer.

— Tonton ! s’écrie-t-elle.

Sans répugnance pour l’eczéma à Popaul, elle l’embrasse.

Puis elle me regarde.

Alors Paul-le-Pourri se tourne vers moi.

— Un pote, dit-il. Au fait, comment tu t’appelles, gars ?

— Tonacci, dis-je, Bernard pour les dames.

— Je vois que vous êtes des amis de fraîche date, fait la gosse.

— De très fraîche date, renchérit Paul. Bernard, ajoute-t-il, je te présente Sofia, ma nièce bien-aimée. Une sacrée p… s’il en est !

— Tonton, proteste la rouquine, tu vas faire rougir monsieur !

— Pour arriver à me faire rougir, je glousse, faudrait une triple couche de minium ! C’est gentil, chez vous…

En effet, c’est gentil… L’appartement se compose d’une grande pièce meublée Primavera, et d’un bout de cuisine grande comme un marche-pied de patinette.

— Quel bon vent ? demande Sofia.

Paul tombe la veste et retrousse ses manches, car il fait chaud. Un Calor rougeoie dans le fond de la pièce.

— C’est pas un bon vent, dit-il, mais un coup de tabac…

— Ah ! oui.

— Oui. On a eu des mots, monsieur et moi, chez Fifi ; la rousse s’est amenée, y a eu de la casse, mais on a réussi à s’en tirer grâce à Bernard… T’as quelque chose à boire ?

— Tu sais où ça se tient ?

Il s’avance jusqu’à une cave à liqueur et met tout droit la paluche sur une bouteille de rhum. Il s’en enfonce un grand coup dans le gosier, à même le goulot, après quoi il me tend la boutanche. Je suis pas très enthousiaste pour licher après lui. Enfin, si j’ai une éruption d’eczéma, je saurai d’où ça vient.

Je lève le coude et le rhum change de quartier.

— Il a une sacrée descente, admire Sofia.

— Oui, admet Paul, c’est un type pas mal.

— Il vient d’où ?

— Pourquoi ? je demande.

— À vos fringues, on voit que vous n’êtes pas d’ici…

— Qu’est-ce qu’elles ont ?

— Elles font un peu voyou 1938.

Je feins la mauvaise humeur.

— C’est comment, la mode ?

— Le bon goût, autant que possible.

— Merci…

Elle écrase le coup.

— Beau gosse comme vous êtes, c’est dommage de mal vous loquer.

En effet, elle a l’air p… Paul connaît bien sa famille. À la façon gourmande dont elle a dit « beau gosse », on comprend qu’elle s’en ressent vilain pour le réveil musculaire avec ou sans musique !

— Vous m’apprendrez, dis-je…

Paul semble agacé par ces minauderies.

— Avant de penser aux sapes, dit-il, un rien docte, pense à ton cigare, Bernard ; après la séance de tout à l’heure, il tient pas mieux sur tes épaules que si on y avait mis du papier gommé.

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