Frédéric Dard - Fais gaffe à tes os

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Fais gaffe à tes os: краткое содержание, описание и аннотация

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Derrière moi, il y a le passage à niveau où l'homme se fit ratatiner par un rapide… Je laisse ma voiture sur le bord du fossé et je me mets en quête du numéro 12… Pas marle à dénicher… C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise… M'est avis qu'il s'agissait d'un pavillon de chasse situé au fond d'un parc. La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. Schwob l'a fait réparer, mais il y a un certain temps, car elle n'est plus très fraîche… Les volets sont clos… Dans la lumière blafarde de la lune, ce pavillon a quelque chose d'inquiétant. J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu sur la couverture de
!

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— Mongin !

Il coupe. Un bref instant et le voilà…

— Oui… Je ne me suis pas mal défendu comme opérateur, hein, m’sieur le commissaire ?…

— Champion… Veux-tu me reprojeter la bande ?

— Un instant, le temps de la rebobiner dans le bon sens…

Il s’éclipse. Moi je change de place et je vais me placer au first rang de la salle, à quatre mètres de l’écran.

— Tu y es ?

Sa voix étouffée me parvient.

— Un instant…

La nervosité me gagne. Enfin le noir me retombe dessus, frais et bienfaisant, puis l’écran pète de lumière et on remet ça pour le second service.

Tout se déroule rapidos… J’écarquille bien mes roberts… Vrrran ! Et ça y est, fini…

Je médite, le coude sur le dossier de mon fauteuil.

— Encore ? demande complaisamment Mongin.

— Non, ça suffit ; plie bagages, on les met !

Je vais serrer la louche au dirlo du cinoche et je le félicite pour l’acoustique de sa salle. C’est rien, mais ça fait toujours plaisir, comme lorsqu’on dit aux parents d’un demeuré que leur petit est grand pour son âge !

— Sauf votre respect, vous avez l’air tout chose ? observe Mongin, sa boîte ronde sous le bras…

Je passe mes vitesses sans répondre. Respectant ma méditation, il prend le parti d’allumer une sèche.

Nous voici au bureau. Je tube au Vieux en lui demandant s’il peut me recevoir. Il répond « dans cinq minutes » et j’attends en me tortillant les salsifis.

Au bout de cinq broquilles, je frappe à la lourde du boss et il m’invite à entrer…

— Du nouveau ?

— Oui, chef…

Une fois de plus, je lui raconte mes investigations ; il approuve, satisfait.

— Dites-moi, mais vous ne perdez pas de temps…

Je passe outre le compliment.

— J’ai un peu déblayé le terrain, conviens-je ; pourtant, je pense, patron, honnêtement, que Bérurier a fait une découverte plus importante.

— Ah…

Son regard est intense. Ses yeux clairs pétillent de curiosité.

— Quelle découverte, San-Antonio ?…

Je détache bien mes mots :

— Je viens du Ciné-Lumière où votre informateur repéra Luebig dans les actualités…

— Pourquoi aller à ce cinéma ?

— Je voulais visionner la bande dans le cadre du départ, vous comprenez ?

— Non, mais…

— Je l’ai vue… Au labo, nous n’avons qu’un appareil sommaire et elle était insonore. Or, au moment où le visage de Luebig figure sur la toile, et à ce moment précis, une escadrille d’avions à réaction passe dans un boucan du diable qui vous oblige à fermer les yeux . Je me suis refait passer la bande et cette fois je me suis bouché les oreilles… Écoutez, chef, il est absolument impossible, même à un œil exercé, de repérer quelqu’un parmi cette foule compacte. L’image est trop fugace ; moi qui savais exactement où se situait Luebig, je n’ai pas eu le temps de le « regarder »…

Le Vieux ne sourcille pas. Il se renverse dans sa chaise basculante et fait craquer ses jointures à deux reprises. Enfin il se saisit de sa règle d’acier et martèle lentement son sous-main.

Puis il ouvre le tiroir de son burlingue et en extrait un carnet que je connais bien.

— Le déporté qui nous a signalé la présence de Luebig à ce meeting est un certain Lefranc, 26, rue de la Gaîté…

Je note l’adresse…

Le Vieux referme son tiroir.

— Votre opinion ? demande-t-il à brûle-pourpoint.

— Je vous la donnerai ce soir…

Il n’insiste pas. Comme je me lève, il a un geste rapide.

— Attendez un instant.

Il décroche l’appareil.

— Passez-moi l’Office national des anciens déportés de guerre.

Je sais ce qu’il va faire et j’attends patiemment les résultats.

Le Vieux pose la question. On lui demande d’attendre, et, trois minutes plus tard, on lui apprend qu’il y a eu une floppée de Lefranc en déportation, mais qu’aucun n’habite rue de la Gaîté.

— C’est peut-être une adresse récente, remarqué-je.

— Peut-être, admet le Vieux.

CHAPITRE VII

Je retrouve Bérurier au bistrot d’en face, où il achève de consommer une malheureuse andouillette qui n’avait fait de mal à personne.

Ses yeux, vertigineusement neutres, se posent sur moi, exprimant une réprobation de bon ton.

Je cramponne un siège et je fais sisite en face des deux andouilles.

— Rien de nouveau ? demande Bérurier…

Il a le ton prudent qui convient. Il me tâte de la voix comme avec une antenne.

— Je suis allé me faire jouer Meeting au Bourget , j’annonce… C’est un film épatant et qui demande les salles vastes, t’avais raison.

Je fais signe à la serveuse de me télégraphier un grand blanc-cassis.

— Comment t’es-tu rendu compte qu’à partir d’une certaine distance on ne pouvait pas voir Luebig sur l’écran ?

— Hier, ma femme était au cinoche de notre banlieue. Je l’ai rejointe. Les actualités datent de deux semaines ; qu’est-ce que tu veux, on n’arrête pas le progrès… Alors, je me suis rendu compte…

Il a les lèvres grasses comme la vitrine d’un charcutier. Il les torche d’un revers de bras énergique.

— On y va ? demande-t-il…

— Où ?

— Ben… chez le déporté, je suppose…

Pour vous dire que, sous son aspect crétin, il gamberge, le gros. C’est du bon poulet traditionaliste.

— Viens…

On pédale jusqu’à Montparnasse. Première surprise, le 36, rue de la Gaîté est un hôtel.

Une dame aimable, rondelette et pomponnée, nous reçoit. Elle a l’œil et nous sommes photographiés d’entrée. On lui dirait que nous faisons la quête pour l’œuvre des petits Chinois verts à la montagne qu’elle ne nous croirait pas. Elle a une façon délicate de battre des cils lorsque je lui annonce « police » qui en dit long comme un roman de Cécil Saint-Laurent sur sa sagacité.

Voilà Bérurier qui lui fait de l’œil illico, car il aime les dames pulpeuses, élevées au Banania !

Je lui file un coup de latte dans les tibias afin de le rappeler aux convenances. Il réprime un cri de souffrance.

— Avez-vous pour pensionnaire un certain Lefranc, chère madame ?

— Mais oui, dit-elle. Un monsieur très convenable…

Parce que, pour les hôteliers, les clients se divisent en deux catégories : les convenables et les pas convenables. Notez que les convenables ne sont pas fatalement ceux qui portent des cols amidonnés et qui ne montent pas de pépé… mais ce sont ceux qui paient largement et qui filent la paluche au réchaud de la caissière en lui demandant des nouvelles de sa perruche…

— Il est chez lui en ce moment ?

— Non, il nous a quitté avant-hier… Il est en vacances…

— Où ça ?

— En Espagne…

— Il vous a laissé son adresse là-bas ?

— Non. Il ne nous a même pas parlé de ce voyage d’agrément, mais, fortuitement, j’ai surpris une conversation au téléphone.

Fortuitement ! La petite dame ne peut s’empêcher de rougir un brin.

Le mot « Espagne » m’a fait vibrer d’un tendre émoi. Illico j’ai pensé au billet de tramway déniché dans le complet de flanelle.

— Il a habité longtemps ici ?

— Une huitaine…

Je me livre à un rapide calcul mental sous le regard attentif du gros Béru. Il est parti avant-hier et il est resté huit jours ici… Il serait donc venu s’installer à l’hôtel au moment de la mort de Schwob… Mordez si ça s’enclenche bien…

— Il vous a montré des pièces d’identité ?

— Une carte d’électeur…

— C’est-à-dire une pièce d’identité sans photographie…

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