Frédéric Dard - Mets ton doigt où j'ai mon doigt

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Mets ton doigt où j'ai mon doigt: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand une polka te demande de mettre ton doigt où elle a son doigt, vas-y, mon Nestor, car il vaut toujours mieux reconnaître le parcours avant la course.
Mais quand c'est un ancien pote de la communale qui te balance cette vanne, alors prends tes cliques sous un bras, tes claques sous l'autre, et taille-toi sans en écouter davantage.
Tu vois, le tartant, dans notre job, c'est de le prendre au sérieux.
De vouloir faire comme si on avait de l'honneur. A force de jouer à ce jeu de c… tu finis par en contracter, de l'honneur.
Et alors là… Alors, là, fiston, t'es promis à toutes les rémoulades !
Les cimetières sont bourrés de mecs qui en avaient trop.
Et cependant, le Vieux m'avait bel et bien ordonné de tout laisser tomber.
L'ennui, c'est que je me suis dit : « Laisser tomber quoi ? »
Tu comprends ?
Non !
Ben alors, lis !

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— Mais vous êtes fou ! glapit la pauvre fille.

— Juste le contraire ! rectifie gravement Bérurier. Bon, tu l’interroges, César. À chaque question qu’elle répond pas de manière espontanée, j’écris une lettre. Tu préfères de l’anglaise, ou des caractères d’imprimerie, môme ? Y’ m’ semble qu’au-dessus de la moule, l’anglaise fait plus féminin.

Paré ? Allons-y !

La fille se met à hurler. Ce qui lui vaut une baffe étourdisseuse.

— Elle a déjà droit au « c » de chantier, annonce l’Impitoyable. Si elle gueulerait un coup de mieux, c’est le mot complet que j’écris.

J’ignore à quel manège il se livre, toujours est-il que la secrétaire croit à la réalité de la menace, car elle geint des supplications dont il n’a cure.

— Voilà, fait le bon élève, avec un ton satisfait d’écolier appliqué. Un « c » qu’est digne du tien, continuons.

Lors, le Vénérable César Pinaud entre en lice. Sa voix paterne et quasi cérémonieuse tranche avec les canailleries grasseyantes du Mastar.

— Ma chère demoiselle, commence mon précieux collaborateur, monsieur X… porte une blessure à l’oreille. Il prétend se l’être faite dans un ascenseur. Or, nous savons qu’il n’en est rien, quelle est votre version de la chose ?

Elle est folle de terreur, la gosse. Prête à toutes les renonciations pour sauver le prestige de sa case-trésor. Chantier à vérole ! Tu parles qu’elle en veut à aucun prix de l’inscription. Elle a sa vie à faire, cette poulette. Des braques à héberger, beaucoup. Son centre d’accueil, c’est un vrai petit Vésuve en activité. N’a pas envie de l’ensevelir sous la bure d’une nonne.

— C’est quelqu’un qui l’a mordu, répond-elle.

— Qui ?

— Un homme qu’il ne connaissait pas.

— Dans quelles circonstances ? poursuit l’Imperturbable.

— Le jour de la disparition de sa femme. En fin d’après-midi, il a reçu un coup de téléphone mystérieux. Quelqu’un l’appelait de la part de madame X… et lui fixait rendez-vous dans un coin désert de la banlieue. Est en lui demandant d’y venir seul. Il s’y est rendu. Plusieurs hommes sont sortis de l’ombre, lui ont sauté dessus. Et l’un deux lui a coupé un morceau du lobe d’un coup de dents. Il paraît qu’il aurait recraché le bout d’oreille dans son mouchoir et glissé dans sa poche.

— Ensuite ? demande le Sédimentaire.

— Rien : les hommes sont repartis.

— Pourquoi monsieur X… n’a-t-il pas déposé plainte ?

Elle hésite.

— Bon, je te vas écrire le « h », annonce Béru, ça t’apprendra de lanterner. Comme ça, si tu causes corréquement doré de l’avant, avec juste ton « C H » tu pourras toujours prétendre à tes jules que t’es suisse.

— Mais je parle ! Je parle ! éplore la pauvre gosse.

— Je vous demandais la raison pour laquelle monsieur X… n’a pas porté plainte après ce guet-apens suivi de voies de faits.

— À cause des élections imminentes. Vous comprenez, déjà l’histoire de sa femme… Si de plus, il révélait aux électeurs qu’on lui a sectionné un bout d’oreille d’un coup de dents, il ne s’en remettrait pas politiquement.

Si tu permets, j’ouvre une mignonne parenthèse dans cet interrogatoire si habilement mené par Pinaud, pour te dire que je crois renoucher la vérité. Une parcelle tout au moins.

Je crois que la fille ne ment pas. Que les choses se sont bien passées de la sorte. Un clan mystérieux veut absolument couler M. X… Pour cela, il rassemble une telle quantité de scandales devant sa porte qu’il n’osera bientôt plus sortir. Que c’en sera à jamais fini de sa carrière. Sa femme repêchée avec dans la bouche un morceau d’oreille de son mari ! Tu veux mieux, toi, comme embrouille rédhibitoire ?

Pourtant, un aspect des déclarations de la secrétaire me laisse sceptique, c’est quand elle prétend qu’on a donné un rendez-vous à M. X… de la part de sa femme en le priant de s’y rendre seul. Un homme de cette importance, confronté à des ennuis de cet ordre, ne va pas répondre « oui, oui, j’accours ». Impensable.

Et regarde comme on fonctionne sur la même longueur d’onde dans la roussecaille : v’là le père Pinuche qui attaque sec sur ce chapitre.

— Qui lui a fixé rendez-vous ?

— Je vous l’ai dit, un inconnu.

— Un ministre ne se rend pas au rendez-vous d’un inconnu.

— Il s’agissait de sa femme.

— N’importe ! Il n’y serait pas allé seul, à moins de savoir qui il allait rencontrer.

— Je ne peux rien vous dire d’autre.

Béru se précipite par la brèche :

— Et moi je peux t’ajouter un « a ». T’auras plus qu’à te faire tatouer un « t » par la suite, de la sorte, ça fera « chat ». À c’t’endroit de toi-même, c’t’ un mot qui tire pas à conséquences.

— Je vous jure que je n’en sais pas davantage.

— Si, dit fermement César. Vous êtes sa secrétaire. Vous filtrez automatiquement toutes les communications. Quelqu’un a fatalement dit les mots qu’il fallait pour que vous le branchiez sur la ligne privée du ministre. Qui était ce quelqu’un ?

— Ne t’ fatigue pas, César, pendant que miss Cachottière rassemb’ ses esprits, je lui fais le « n ».

— Non ! s’insurge la secrétaire. N’écrivez plus. C’est de la mutilation. Je vous en conjure. Je dirai tout ce que je sais.

— Bouge pas tout le temps, je te vas faire un jambage style école maternelle. Tiens, pendant que j’ai la plume facile, je te place le « t », à valoir sur ton prochain ergotage. On lit « Chant ». C’est charmant, ça, c’est poétal et sentimentique.

Et tout en œuvrant, il fredonne « Les Matelassiers », ne s’interrompant que pour murmurer, le timbre noyé :

— Ce qu’elle a le ventre tiède et la peau douce, cette mémé. J’y écrirais mes mémoires, sur un vergé pareil.

Sévère, Pinaud refrène :

— Le temps presse, je t’en prie. Alors, cet appel téléphonique, mademoiselle ?

— Il s’agissait d’Ernest Meissonier.

Blouing ! On se retient de ne pas exclamer en chœur. Mais Pinuchet récupère son impassibilité pour demander :

— L’architecte ?

— Oui.

— Il était lié avec monsieur X… ?

— Lié, non, mais…

— Pour le « e » c’est parti ! aboie le chien de quartier, toujours à l’affût d’une défaillance. « Chante » ! Joli. Mais gaffe-toi, la môme, qu’ensuite, si j’ajoute un « i » ça voudra plus rien dire et que ça ressemblera à du roumain.

— Silence ! s’écrie Pinaud avec une autorité que je ne lui connaissais pas. Laisse-la parler. C’était quoi, leurs rapports, à monsieur X… et à Meissonier ?

— D’ordre politique.

— C’est-à-dire ?

— Ernest Meissonier était l’un des chefs du R.E.T.I.C.U.L.E.

— Qu’avaient-ils à faire ensemble ?

— Lors du scandale des photographies, monsieur X… l’avait prié d’intervenir. C’est Meissonier qui a suggéré qu’on organise un suicide simulé pour faire cesser la cabale. Il ne voyait que ce moyen pour retourner l’opinion en faveur de mon patron.

— Et monsieur X… a accepté ?

— Sa carrière prime tout !

— C’est lui qui a convaincu sa femme d’aller à ce rendez-vous sur les bords de l’Yonne et à jouer le jeu ?

— Oui.

— Il savait qu’on allait l’assassiner ?

— Oh mon Dieu non ! Il a été terrifié en apprenant que le corps…

Moi, j’évoque la dame à l’abat-jour orangé. « Perds-moi ! Perds-moi ! » Elle a cédé aux instances de l’époux. Elle ne pouvait plus rien lui refuser, s’étant mise, à cause de moi, en état de trahison. Elle a fait tout ce qu’on lui a recommandé de faire. Y compris d’écrire une carte d’adieu qui ne laisserait pas d’équivoque. Seulement, cette carte, elle me l’a adressée à moi, et elle a commencé son message par « Vous surtout ». Ce qui, peut-être, constituait aussi une sorte de message d’amour ? « Vous surtout… »

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