Frédéric Dard - Du bois dont on fait les pipes

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Du bois dont on fait les pipes: краткое содержание, описание и аннотация

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Si ma Félicie ne s'était pas mise à chialer devant son poste de télé, rien ne serait arrivé.
Mais moi, les larmes de m'man, je ne peux pas supporter.
Faut que j'agisse.
Seulement quand tu agis comme un con, tu fais des conneries, non ?
Note qu'avec moi, pour ce qui est des conneries, je ne te laisse jamais en manque.

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— Qu’est-ce qui est bon signe ? soupire-t-elle, pleine d’une infinie détresse.

— Ses meurtres, Formide les a toujours perpétrés dans la banlieue : bois ou carrières, chantiers déserts. Le fait qu’il pique sur le centre est plutôt rassurant.

— A moins qu’il n’ait déjà tué notre petit ange ?

— Mais non, j’ai eu le temps de comprendre sa psychologie : c’est un sadique jouisseur, il fait durer le plaisir. De plus, dans sa lettre, il annonce qu’il essaiera de se dominer.

Un grésillement se fait entendre.

La voix du standardiste annonce :

— Ça sonne chez vous, commissaire.

— Déviez la communication sui mon poste volant.

Ça glahufe un peu, puis la sonnerie traditionnelle de notre biniou retentit. Je décroche.

— Allô ! fait une petite voix amplifiée par le haut-parleur à balivage profilacteur.

— Antoine ! égosille ma Félicie.

Du geste, je lui intime de se contenir.

— C’est toi, Antoine ?

— Oui, Tonio, c’est moi. On se marre. Attends, je te passe Bruno…

Et la voix calme du meurtrier retentit :

— Bonjour, petit cachottier ; alors j’en apprends de belles : il paraît que vous êtes commissaire ?

— Écoute, Bruno, tu vas laisser filer Antoine immédiatement.

— Oh ! doucement ; c’est un gamin exquis dont je n’ai pas du tout envie de me séparer pour l’instant.

— Ne fais pas de conneries, prof, avec moi tu les paierais trop cher ; tu as vu mes méthodes ? Si tu touchais à cet enfant, je te viderais tellement de chargeurs dans les tripes qu’il faudrait un palan pour te descendre en terre.

— Arrêtez votre lyrisme, bon ami ! Vous vous croyez toujours obligé de parler comme vous écrivez ? Soyons brefs, car je sais qu’on nous écoute et que je dispose de très peu de temps avant que mon appareil soit repéré. Pourquoi m’avez-vous fait évader de cet asile ?

Je n’hésite pas. Inutile de tergiverser, au point où nous en sommes :

— Je voulais obtenir de vous une révélation.

— Quelle révélation ?

— Concernant le lieu où vous avez caché le cadavre du petit Julien Maurer que vous avez kidnappé voici deux ans et qu’on n’a jamais retrouvé.

— Encore ! bougonne Formide. Je n’ai jamais kidnappé ce gosse, je ne l’ai même jamais vu, sinon en photographie après sa disparition. Pourquoi avouerais-je mes autres forfaits et nierais-je celui-ci ?

— Ça, c’est effectivement la question subsidiaire, admets-je.

— Bon, il est temps que je raccroche.

— Bruno ! Attendez ! Pour Antoine, vous devez absolument…

Clic ! fait la communication coupée.

Je raccroche à mon tour.

— Seigneur ! murmure Félicie.

— Écoute, maman, une chose est positive : Antoine est toujours vivant !

Le standardiste se remet à jacter :

— Les services d’écoute essaient de localiser l’appel, commissaire, mais je ne crois pas que l’homme ait parlé assez longtemps pour qu’on puisse le retapisser.

Marie-Marie murmure :

— Curieux, ton comportement avec ce dingue, Antoine : tantôt tu le tutoies, tantôt tu lui dis vous.

Bérurier tire une bordée contre la carrosserie d’une Porsche noire. Le conducteur, furax, le traite de grosse fiotte faisandée ! Le Gros qui, en temps ordinaire, descendrait l’arracher de son siège, ne réagit pas.

Il songe, réfléchit, déducte.

Le panseur de chevaux de Rodin !

— Il téléphonait d’une cabine publique boulevard de Clichy, déclare ce Sherlock Holmes gonflé au lard demi-sel.

Cette affirmation, malgré sa saugrenuité, ne laisse pas de me troubler, car je connais la pertinence du Mammouth enfonceur de prix :

— Raconte…

— Dites-moi, tout l’monde, tandis qu’le gonzier causait, v’s’avez dû z’entendre un drôle de bruit sonore en fond musical.

Nous convenons qu’effectivement. Un claquement répété, mais espacé, suivi d’un grincement mécanique et de trois notes de musique crincrines, toujours les mêmes.

— Si y aurait une chose dont il faudrait pas m’enlever, c’est ma mémoire auditionnelle, enchaîne le président de la raie biblique. Le bruit que j’fais alluvion, c’t’un jeu forain à propos duquel ça consiste à tirer au pistolet électronautique sur une fusée cosmétique. Pas plus tard qu’hier, j’ai éclusé un demi av’c Nini Langue-de-Chatte, à la terrasse d’une brasserie ; juste à côté d’c’t’baraque ; qu’à ce sujet, Marie-Marie, je te prillerais d’ne pas en faire état d’vant Mistresse Berthe, jalmince comme tu la connais. Naturellement, y peut y avoir d’aut’ manèges du même genre dans Paname, mais j’me rappelle comme j’vous vois, qu’il se trouvait une cabine téléphonique presque contre la baraque.

— Très bien, direction boulevard de Clichy ! décidé-je.

Marie-Marie renchérit :

— Ce qui confirmerait l’idée de tonton, c’est que Toinet a déclaré qu’il se marrait. Je gage qu’il a fait du manège.

— Ça m’étonnerait.

— Pourquoi ?

— Bruno Formide est sans un sou.

— Comment il a pu téléphoner, alors ? objecte le Pertinent.

Félicie éclaire nos lanternes éteintes :

— J’avais donné une vingtaine de francs au petit pour sortir avec Marie-Marie.

On se tait pour continuer à supputer. J’imagine mal la façon dont Formide va pouvoir subsister avec un viatique de vingt balles. Sans fric, en plein Paris, et flanqué d’un enfant, il ne pourra aller loin. Avais-je fait le plein d’essence avant de remiser l’auto à proximité de l’asile psychiatrique ?

Nous déboulons sur le boulevard de Clichy par la place Blanche. Sa Majesté me désigne la rue Lepic.

— Le manège dont auquel j’parlais se trouve à cinquante mètres plus loin. D’alieurs, tu l’asperges d’ici. Ainsi de même qu’la cabine.

Je me range à la diable sur un berceau.

— Tu déplaceras la tire, en cas de besoin, môme ! lancé-je à la Musaraigne.

Escorté du Pompeux, je traverse le boulevard tonitruant (ou le truand Toni passe précisément, comme par un fait exprès). Bérurier achève ses olives, mitraille le décolleté d’une petite péteuse en cucul-jupe, sourit à sa fureur, et balance un pet sans réplique pour la contraindre au silence. Méthode efficace car la fille stoppe ses invectives, sidérée, chère pauvrette, par l’ampleur de la détonation.

Je me rends à la cabine, ainsi appelée par force d’habitude, car il s’agit d’une coupole de plexiglas accrochée à un refuge d’autobus. Sous l’appareil se trouve une console d’acier, et mon cœur se met à pisser le sang lorsque je découvre un petit personnage en plastique bleu sur ladite. Il s’agit d’un des Schtroumpfs d’Antoine représentant un joueur de flûte barbu, coiffé d’un bonnet à rayures rouges et blanches. Je le chope et le coule dans ma poche, pour ensuite, d’un revers de main, essuyer deux larmes incontenables.

Bérurier est en controverse avec la dame qui tient le manège, personne fort amène, dont le gros pull de mataf laisse libre cours à une formidable paire de nichons élevés sans soutien de famille, à la va comme je te pelote.

Il revient, l’œil mystérieux.

— Bouge pas ! Touche z’à rien.

Délicatement, il s’empare de l’annuaire-forçat (il est enchaîné, davantage que le Canard qui aurait plutôt tendance, lui, à se déchaîner malgré son titre). Le big book est entrouvert et le Munificent veille à ne pas brouiller les pages.

— La gonzesse du manège, dont j’sais pas si t’as r’marqué qu’elle trimbale la plus bioutifoule poitrine de Paris, a eu un’converse av’c ton client.

— Qu’appelles-tu une conversation ?

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