Frédéric Dard - Baise-ball à la Baule

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Baise-ball à la Baule: краткое содержание, описание и аннотация

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Si tu n'as jamais vu le prince Charles d'Angleterre complètement mort, le nez dans une salade de homard, lis ce book.
Si tu n'as jamais vu Béru propulser deux nonnes dans des cageots de tomates, lis ce bouquin.
Si tu n'as jamais vu San-A aux prises avec un couple mystérieux qui le ridiculise, lis ce polar.
Mais si tu as le palpitant qui déconne, l'ami, alors ne lis pas ce chef-d'œuvre, il te tuerait !

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— Personne, me rassure-t-il. J’ai maté à l’intérieur et aussi dans le coffiot, elle est bien v’nue seulâbre.

Rassuré, j’amène un siège auprès du canapé.

— Pendant que je m’explique avec cette jeune personne, emporte Mme King auprès de son époux et conditionne-la également.

Le Docile agit sans mot dire, si ce n’est un vague pet matinal, mais qui ne tire pas à conséquence [47] Idem. .

* * *

Tu crois que c’est moi qui vais attaquer ?

Eh ben, zob ! C’est elle. Teigneuse, furaxe, noirâtre de rage. Rien de pire qu’une femme en haine. Rien de plus hideux. Spectacle quasiment insoutenable. Cette resplendissante créature est enlaidie par la fureur qui l’anime.

— Pauvre enc… de flic, me lance-t-elle. Tu te crois malin, n’est-ce pas ?

— Malin n’est pas le mot, ma gosse. Disons que j’ai une certaine notion de la justice.

— Imbécile, sombre trou du cul, poulet vérolé, fier-à-bras, connard ! Chien de garde des banques !

Oh ! Oh ! Voilà qui sent son hyper-gauchisme de loin !

— Mademoiselle veut foutre le feu à la société ? ricané-je assez sottement, je l’avoue.

— Elle brûle déjà, ta société, peau de con ! Et tu ne sens même pas les flammes qui lèchent tes roustons !

Ce qu’elle est mal embouchée ! Franchement, j’aurais pas cru. Béru qui est de retour demande :

— Mande pardon, mon colonel, c’t’à toi qu’é cause comme ça ?

— On le dirait.

— Et tu le supportes ?

— Mal.

— Moi z’aussi. Attends, j’ vas chercher mon petit machin.

Béru exit.

— Où est ma mère ? demandé-je brusquement. Peux plus me contenir. Evidemment, ça fait un peu piètre, comme question. Cette fille ensuquée de doctrines extrémistes est en train de vomir sa bile, et mézigue, grand glandu, qui lui réclame sa vieille môman. Y a de quoi se la passer au presse-purée à vapeur, non ?

Elle pouffe, l’odieuse garce.

— Ta mère ? Elle est crevée, ta mère, hé, ballot !

Mon sang se glace, ma poitrine devient en marbre de Carare. Les choses qui m’environnent sont uniformément d’une couleur violine insoutenable.

Je chuchote :

— Si ce que tu dis est vrai, tu vas crever aussi !

Et pourquoi ne serait-ce pas vrai ? Je connais ses performances. N’a-t-elle pas refroidi trois personnes ces dernières heures ? Cette fille au visage rayonnant est un monstre.

— Tu crois que tu me fais peur, poulet ?

Le plus ahurissant, c’est que je n’ai pas la force — ni même l’envie — de la cogner. Je suis terrassé par le désastre qu’elle m’annonce. Je plonge dans ses yeux pour voir si elle dit vrai, ou bien s’il ne s’agit que d’une bravade de plus.

Le Gros est encore là, toujours aussi disponible, efficace, paré pour les pires manœuvres. Prêt à débrouiller les situations les plus inextricables.

— Elle prétend que ma mère a été tuée, dis-je.

Il renifle, Alexandre-Benoît. Gravement, comme un qui détermine son itinéraire sur une carte routière avant de partir pour un long voyage. Il échafaude des solutions, des entreprises hasardeuses.

— Si vous ne me relâchez pas dans les dix minutes qui vont suivre, mes amis déclencheront quelque chose d’assez apocalyptique, annonce presque gaiement la fausse religieuse. Vous devez bien penser que je ne suis pas venue ici sans avoir pris mes précautions.

Vaguement, j’aménage ses paroles pour m’en faire des pensées constructives. Je me dis que ce qu’elle a mijoté, elle l’a prévu contre King. Et moi, je m’en fous, du Dr King. Il est le cadet de Gascogne de mes soucis, de mes sous suisses, de mes saucisses, de Metz aussi.

— Qu’ils déclenchassent, Trésor, qu’ils déclenchassent ! répond le Gros en branchant le bistouri (qu’il conviendra de lui en mettre un dans son brodequin de Noël tellement que ça l’amuse, ce grand gosse).

— T’t’ à l’heure, explique-t-il, la gonzesse rousse voulait pas moufter. J’y ai m’nacé de lu trancher l' pif. Comme é m’ croilliait pas, j’ai commencé par y sélectionner un bout d’oreille. Comme ça !

Il biche le lobe d’Isa et couic !

Tu vois ?

Elle pâlit, convulse. Mais ses mâchoires se crispent et sa haine ne fait que croître.

Béru rigole durement.

— J’ peux toute t’épecer, ma fille. Le grand décarpillage, pis qu’au strip ; les portugaises, le pique-bise, la menteuse, les nichemars, les salsifis…

— Eh bien vas-y, gros porc ! riposte cette amazone folle.

Bérurier n’en croit pas son entendement.

— T’sais à quoi tu t’esposes, la mère ? il fait sourdement. T’I’ sais vraiment ? T’as pas pigé qu’y faut jamais pousser un mâle dans ses derniers r’tranchages. Pisque tu l’auras voulu, tu l’as voulu !

Il lui cueille le nez entre pouce et index.

— Béru ! hurlé-je. Non ! Pas ça !

Il se retourne.

— Hein, quoi ? Pardon ? Vous disez, Baron ?

— Je te répète pas ça ! Nous ne sommes pas des tortionnaires.

Je l’écarte fermement.

La môme me toise avec ironie.

— Bayard ! dit-elle. L’âme sensible du beau chevalier !

Cette fois, tu m’excuseras, mais je ne parviens pas à me contrôler. Ça démarre.

Une mandale super-star ! Que ses dents se mettent à jouer Rien ne va plus. Ses lèvres à saigner. Son noze aussi, du temps qu’on y est. Sa gôgne commence d’enfler. N’en finit plus. Je la châtaigne au poing, comme si j’avais un méchant camionneur en face de moi :

— Espèce de gueuse alambiquée, morue déchue, pasionaria de mes burnes, typhoïde inguérie, trou décomposé, vacherie croupie, tarte à la merde, foutrophage, vérole ambulante, carne à veau, fétiduré, ignominie latente, choléra, menstrument de torture, pétaude, charognerie en trombe ! lui dis-je à toute allure, au gré de ma rogne improvisatrice.

Et tout en laissant pleuvoir les invectives, je laisse également grêler les coups. Elle subit ce déferlement sans trop se désunir. Que juste il lui vient des plaies et bosses, et ecchymoses variées, avariées un peu, des suintements, saignotements. Se prend une bouille de gorgone, la salope ; devient sexy comme un polype, vraiment.

Tout mon désespoir part en gnons, en gueulades folles. Au bout du compte, exténué, perdu de fatigue et chagrin, je tombe accroupi au pied du canapé.

— T’as raison, murmure Béru : on n’est pas des tortionnaires !

* * *

Et puis, une fois encore, malgré ses lèvres tuméfiées, ses yeux en champignons, son nez plein de sang caillé, c’est elle qui prend l’initiative.

Elle dit ;

— Il suffit de pas grand-chose pour gripper les rouages de la société, n’est-ce pas, beau flic ? Une fille obstinée, et voilà que tout se fissure ! Quelques volontés agissantes se rendront maîtres du monde.

Elle rit d’un petit rire fêlé et lugubre.

— J’appartiens aux Brigades Internationales, assure-t-elle.

— Grand bien te fasse, donzelle !

— Je vous aurai manœuvré, hein ?

— Moins que tu ne le penses. Je savais, en allant chez toi, que tu fricotais dans cette affaire.

Son regard se fait sceptique.

Pour lui prouver que je ne la bluffe pas, je dis :

— Al Bidoni t’avait téléphoné depuis le Prieuré Palace et j’ai retrouvé la trace de son appel. Lui, par contre, tu l’as drivé et exécuté de première.

— Il appartenait à la C.I.A.

— Je sais.

— Une idée à nous. Nous manquions de moyens pour percer la retraite de King. D’ailleurs, nous ignorions jusqu’au nom de ce dernier. Nous connaissions l’Organisation, les expériences probantes qui y étaient faites, mais nous ne parvenions pas à la percer à jour bien que travaillant pour elle. Alors on a contacté la C.I.A., en douce en leur faisant miroiter les avantages que les Ricains pourraient en tirer. On nous a dépêché un professionnel : Al Bidoni. Lui avait la technique et les fameux moyens qui nous faisaient défaut. Il ne lui a pas fallu longtemps pour dénicher Creux et puis la Vieille. Comme nous n’avions plus besoin de lui, on s’en est débarrassé.

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