Frédéric Dard - Au bal des rombières

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Au bal des rombières: краткое содержание, описание и аннотация

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Il s'en passe de sévères à l'institut de thalassothérapie de Riquebon-sur-Mer. On est obligé de planquer les cadavres dans les tiroirs car les croque-morts arriveraient pas à tous les croquer ! Ça tombe à qui mieux mieux : les vieillards en premier, ce qui est justice, mais aussi les femmes, y compris les très jolies, ce qui est dégueulasse ! Dans ce très gros book, l'Antonio se surpasse, tu verras. Jamais il s'est montré si farfadingue ni si tringleur ! On lime à toutes les pages, à toute heure et en tous lieux !
Pour couronner le chef-d'œuvre, t'as droit au premier chapitre des mémoires du Gros, écrits de sa main et intitulés : Pas triste ! J'aime autant te parler franchement : si tu rates ce livre, tu rates ta vie !
Bérurier. Son vit, son œuvre.

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Béru qui s’est remis de sa stupeur me chuchote à l’oreille :

— J’pense qu’c’est ici qu’les Perses percèrent, mec, et qu’les croisés sautèrent par la f’nêtre ! J’ai idée qu’y va chier des bulles carrées et qu’faut qu’on s’tiende prêts. T’as ton Tue-tues ?

— Evidemment !

— Moi, j’ai mon para de bel homme ; on s’entend comme lardons en foire. Le p’mier gusman qu’essaie quéqu’chose contre le Nikon, j’y fais éternenuer sa cervelle !

— Hé ! mollo, Gros : pas de bavures !

Il chante en musiquant, Milou Ganache :

C’est la valse à Dédé de Montmartre .
Au son d’ l’accordéon
Elle donne le grand frisson

Ricardo, il gambille pas mal pour un croquant de soixante-seize bougies. Il sclérose pas trop, je trouve. D’autant que la valse musette, malgré son côté canaille, c’est pas son verre de bourbon.

Moi, je suis pris de vertige. Je hume l’imminence d’une action. Y a comme les prémices d’une tuerie dans l’air. Et tous ces vieux cons qui se trémoussent les ans autour du Président. Je me mets à scruter ceux qui ne font rien ; car c’est eux qu’il faut redouter. Je m’exhorte. M’amadoue.

« Tonio, mon gros lapin, repère les hommes jeunes, ou du moins qui ne sont pas tout à fait des vieillards. Ils sont là, ils observent, ils attendent, ils vont agir. Tu DOIS les détecter, intervenir avant qu’ils bronchent. »

Mais j’ai beau passer en revue l’assistance, je n’aperçois que des curistes enfanfreluchés dont les plus jeunes ont cinquante carats. Personne qui soit aux aguets ou qui ait l’air tendu. De jeune, ici, en dehors de ton Sana, il n’y a que les serveurs que je connais de vue maintenant. S’agirait-il d’hommes de main, engagés depuis un certain temps pour être en place le moment venu ? Je les passe rapidos dans mon collimateur : bonnes bouilles d’Arabes ou de Bretons.

Par mesure de sécurité, je me rends de l’autre côté du buffet afin de procéder à une rapide inspection. Tout est conforme. Mon angoisse monte, j’ai une grosse boule de coton pétri dans le gosier. Mon cœur cigogne comme s’il cherchait la sortie.

J’aperçois Alex, avec sa gueule de déterré, près de l’entrée. Je n’y tiens plus, en quatre enjambées et quatre bousculades malotruses (des vieux, tu penses !) je l’ai rejoint.

Je me place derrière lui.

— Alex ! fais-je doucement, ne bronche pas et dis-moi ce qui va se passer !

Il bondit, et malgré mon injonction, me fait face. Un temps infime, il achève de m’identifier.

— Toi ! murmure-t-il. Et Lucette ? Hein ? Où est Lucette ?

— Dis-moi ce qui va se passer, bordel !

— Je n’en sais rien !

— Mais tu sais qu’il va y avoir du grabuge ? N’essaie pas de me chambrer, j’étais dans la salle de bains quand tu as fait des confidences à la rouquine ce matin !

— Oui, il va y en avoir.

— Quel genre ?

— Ben : le Président !

Naturellement ! Que pourrait-il se produire d’autre ?

— On va le liquider ?

— Je le crains.

— De quelle façon ?

— Je n’en sais rien.

— Où sont les tueurs ?

— Je n’en sais rien !

— Espèce de fumier ! Cet attentat s’organise dans ta taule et tu prétends ne rien savoir !

— Je te le jure ! Dis, Lucette ?

— Va te faire foutre avec ta pétasse !

C’est l’instant ou une main se fourvoie dans ma poche droite pour y cueillir mon soufflant. Je la saisis à travers l’étoffe, me retourne. Stupeur : il s’agit de Félicien Jaume, l’ancien préfet de police en cure avec sa dadame à Riquebon.

Il bat des paupières.

— Laissez, San-Antonio, je vous le rendrai plus tard.

Là, les testicules m’en tombent, de même que leur balancier de sustentation. Cet aimable vieux monsieur, archidécoré, grand bourgeois jusqu’au slip, tremperait dans l’affaire ?

Malgré ma surprise et l’autorité dont il fait pendule [13] Distraction de l’auteur qui a voulu écrire : « l’autorité dont il fait montre. » La Directrice Littéraire. , je ne lâche pas sa main ; au contraire, ma pression se raffermit.

A cet instant pilpatant, je fais un léger break dans le développement de l’action pour te dépeindre le topo. La salle de conférences, convertie en salle de bal, est utilisée parfois pour des projections cinématographiques. Il existe, en surplomb, une cabine percée de lucarnes pour les objectifs.

J’avais omis de te signaler cette particularité, laquelle va, très rapidos, revêtir une importance exceptionnelle.

Donc, les choses sont ainsi : le podium et les musicos déguisés en Mexicains d’opérette, à leur pied, la salle de gambille où les couples valsent avec, comme pivot, le ci-devant Président Nixon et la môme Clodo. Autour de la piste : des tables pour les tarderies les plus podagres, puis le buffet, assiégé par une horde de crabes qui, n’importe leur condition sociale et le délabrement de leur estomac, s’empiffrent toujours lorsque c’est gratuit.

Et puis, à proximité de la porte, une aire dégagée où les curistes encore ingambes palabrent en grignotant des petits-fours et en buvant du champagne. C’est dans cette partie que nous nous tenons, Alexis, Jaume et moi. A gauche de la cabine de projection.

Je me permets de te rat pelé que M. Félicien Jaume a sa main dans ma poche et qu’elle y tient la crosse de mon composteur. Par contre, je bloque ladite paluche de la mienne. Il tente de se dégager, mais deux éléments majeurs l’en empêchent : le piège que constitue ma fouille, et ma force.

Une tentation m’empare : pivoter sec afin de le déséquilibrer et, en même temps, lui praliner le menton d’un crochet du gauche. Sa dignité, ses anciennes fonctions, son grand âge me retiennent. Il y a en moi un côté bien élevé qui finira par me perdre. Je sais qu’un jour ou l’autre je serai victime de ma parfaite éducation. Aussi, m’abstiens-je de toute violence. Je cherche Béru dans la foule. L’avise en bordure de piste, surveillant Richard comme une maman suit les premiers pas chancelants de son baby . Inutile de le héler, dans ce tohu-bohu il ne m’entendrait pas.

Perplexité.

— Vous devriez lâcher ce pistolet, monsieur Jaume ! fais-je d’un ton adapté aux circonstances.

Il murmure :

— Ne commettez pas de violence, commissaire.

— Je n’en commettrai que s’il s’en commet, réponds-je.

Et poum ! Tu sais quoi ? Toutes les lumières s’éteignent d’un coup. Obscurité totale. Dès lors les musiciens s’arrêtent de musiquer, les danseurs de danser, les buffetteurs de buffetter. Rumeur protestatrice. Glapissements de quelques vieilles perruches effrayées par la ténèbre. C’est alors que ma pomme, mû par un instinct étrange, venu d’ailleurs, j’exécute la pirouette dont je rêvais, mais sans l’accompagner d’un taquet. C’est fulgurant.

Au même instant, une détonation claque. Jaume pousse un cri très bref et s’écroule. Ma poche se déchire. Sa paluche crispée sur mon arme en presse la détente dans un ultime spasme. Je ressens une brûlure à la cuisse. A tâtons, je récupère mon feu. C’est un instant d’une folle intensité. Quelque chose qui nous dépasse. Comme si la vie s’emballait. Comme si la réalité criait « pouce » ! Tout se désorganise, devient fou.

Depuis la cabine de projection, ça tire à boulets rouges ! C’est rapide et précis. Dans ce noir complet, on se demande sur quoi ou sur qui les mecs embusqués là-haut défouraillent. Ma pensée qui va plus vite qu’une éjaculation de taureau me propose « viseurs à infrarouge ». Ils doivent être deux dans cette putain de cabine, à mitrailler par les deux lucarnes. Tu parles qu’ils l’ont eue belle pour le rectifier, le Président ! Du gâteau ! Avec sa tête de pipe, cézigus, ça doit être un régal.

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