Frédéric Dard - Le hareng perd ses plumes

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Tu prends : un vieux duc cacochyme, une grosse virago hystérique, un couple espagnol aimant les films porno, deux homosexuels amoureux, une oie blanche, deux gangsters (dont l'un est américain), quelques malfrats, pétasses et amaqueurs en tout genre.
Tu introduis San-Antonio et M. Blanc parmi ce beau monde pour qu'ils y foutent la vérole.
T'attends que les armes se taisent. Tu comptes les cadavres. T'éponges le raisiné.
Tu te marres un bon coup. Puis tu ranges ce book dans ta bibliothèque, sur le rayon réservé à tes préférés. T'as tout compris ?
Bon, alors c'est que tu es en progrès.

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— Et comment ! Vous êtes tous des machos !

Pour une fille « sauvée », elle a une façon particulière de traiter son « bienfaiteur », Césarine.

— Bon, alors qu’est-ce que je vais faire, moi, maintenant que j’ai perdu mon sac ? bougonne-t-elle.

— Vous avez perdu votre sac mais conservé votre vertu, mam’zelle ; on ne peut pas tout avoir ! En attendant, grimpez dans ma voiture : moi, je ne viole qu’à la demande expresse des intéressées, libellée en trois exemplaires et certifiée par notaire.

Elle monte et on va rejoindre M. Blanc, lequel en a terminé avec son expédition « peigne fin ».

— Où souhaitiez-vous aller ? je demande à l’inviolable.

— A Bratislava.

— Je n’avais pas prévu de m’y rendre cette nuit, fais-je sans sourciller. Ça vous arrangerait si je vous déposais à Genève ?

— Maintenant que je suis sans papiers ni argent, je ne peux aller nulle part : il faut que je remonte sur Paris.

— Exact, conviens-je. Voilà ce que nous allons faire : je quitterai l’autoroute à Bellegarde et je vous remettrai assez d’argent pour que vous puissiez dormir dans un hôtel et prendre le T.G.V. demain.

— Vous êtes ma providence. Mais vous risquez de ne jamais revoir votre pognon, mes économies se sont envolées et je ne vois pas comment je vais pouvoir me refaire ; j’avais déjà tapé les amis pour partir.

— Qu’est-ce que vous alliez fabriquer à Bratislava ?

— Retrouver un frère que je n’ai encore jamais vu : mon père qui est tchèque l’a eu avant de connaître ma mère en France.

Je stoppe pour charger Jérémie. Il castagnette la Danse macabre, le all black. En deux mots, je lui narre la mésaventure de ma passagère.

— Bravo, me complimente-t-il, toujours au service du faible et de l’opprimé ; seulement cette jeune fille va devoir passer derrière car avec mes longues jambes je n’y tiendrais jamais. Ta fameuse 2 plus 2, c’est en réalité une 2 plus 1/2.

La môme se love derrière nos dossiers. Elle est du genre menu et s’accommode parfaitement du faible espace qui lui est imparti.

On se met à rouler dans le froid et la nuit.

— Tu as trouvé quelque chose ? demandé-je au danseur de claquettes sur mandibules.

— Oui, ça !

Il sort de sa poche un bouchon de plastique destiné à être vissé.

— C’est quoi ?

Il me le flanque sous le tarbouif. Je crois déceler des senteurs d’essence, passablement altérées, mais encore présentes.

— Le bouchon d’un jerrican, murmure mon pote.

— Curieux que les gendarmes qui ont investigué ne l’aient pas repéré.

— Il se trouvait beaucoup plus bas que le lieu du brasier. L’incendiaire l’aura perdu en regagnant la Porsche et il a roulé au bas de la pente.

Derrière nous, la môme murmure :

— Qu’est-ce que vous racontez, tous les deux, si c’est pas indiscret ?

— On parle chiffons, dis-je ; nous sommes flics.

Elle exclamasse :

— Par exemple ! Et… monsieur aussi ?

— Monsieur aussi, confirme Jérémie. Monsieur est un poulet noir. Il y a des poulets blancs, lui il est noir.

— Ne prenez pas la mouche tsé-tsé, rigole la gonzesse ; j’adore les Noirs ! Pour tout vous dire, ils me font fantasmer. J’ai toujours eu envie de faire l’amour avec un Noir, même quand j’étais vierge. On raconte tellement de choses flatteuses à leur sujet !

— On exagère, dis-je ; ils ne l’ont pas plus grosse que certains Blancs et elle est rose.

— Chez nous, c’est la longueur, affirme M. Blanc. Dans mon village, je connais un type qui peut faire un nœud avec son nœud. Il en vit, d’ailleurs. Les touristes paient cher pour voir ce phénomène.

— J’aimerais défaire ce nœud ! assure la détroussée.

— Vous ne pourriez pas, assuré-je. Sitôt que vous porteriez les mains dessus, il deviendrait plus dur que le ciment !

Elle rit.

Un moment s’écoule. Mon bolide semble glisser sur l’autoroute. A peine aperçois-je les feux arrière d’une tire que, déjà, nous la doublons.

La môme murmure, d’une voix ensommeillée :

— J’adore l’odeur des Noirs, je la trouve obsédante.

— Vous devriez vous engager comme écuyère dans un cirque, ma puce, je suis sûr que la ménagerie vous griserait.

— J’aime, grommelle l’inspecteur Blanc. Y a lurette que tu n’avais pas fait étalage de ton esprit incisif.

La gonzière dormait à poings fermés, comme un boxeur groggy.

— Céleste créature, appelé-je, nous voici arrivés.

Elle sursaute, ouvre les yeux (qu’elle a bleus) et les cligne à la grande lumière.

— C’est Bellegarde ? murmure-t-elle.

— Non : Genève. Les douaniers dormaient aussi profondément que vous et je n’ai pas eu le cœur de vous débarquer dans ce merveilleux port de pêche qu’est Bellegarde.

— Mais comment je…

— Nous irons demain au consulat de France pour faire régulariser votre situation. Il n’y aura pas de problème : je suis témoin de votre mésaventure.

— Merci.

Le concierge de nuit de l’ Intersidéral nous affecte trois chambres au même étage. On grimpe se zoner. Je prête un de mes pyjamas à notre protégée et bientôt il ne reste plus d’éveillés dans le célèbre hôtel que les quatorze gardes du corps d’un diplomate arabe et la secrétaire d’un P.-D.G. belge qui se fait limer comme une démente par un collaborateur de celui-ci.

LE FURET

Qui court, qui court…

Le lendemain morninge, je me fais grimper un petit déje à ma botte : café noir, croissants croustillants ; m’ablutionne jusqu’en mes plus humbles recoins, revêts un pull en cachemire, col cheminée, une veste de tweed très gentleman-farmer et décide de téléphoner au duc.

Sa voix chevrotante est si faiblarde que j’ai envie de monter le son ; mais comme il n’existe pas de différence de niveaux sonores à bord des postes téléphoniques helvétiques, je me contente de me dégager les cages à miel avec l’auriculaire.

— Je pense que vos pressentiments étaient fondés, monsieur le duc, attaqué-je.

Pas de triomphalisme, cézigo. Le calme souverain.

— Vous avez déjà obtenu des résultats ?

Je lui narre mes investigations nocturnes, depuis l’interview du pompiste jusqu’à la découverte du bouchon de jerrican. Son timbre s’affermit quelque peu. Il dit à quelqu’un posé près de lui (la dusèche, sans doute) :

— Cet excellent détective confirme qu’il y a bien eu assassinat, ma gente dame.

Une clameur de halle aux poissons me boursoufle le tympan. L’ogresse arrache le combiné à la dextre chétive du duc et tonitrue :

— Bravo, poulet ! Toi, au moins, t’es pas un manche à couines ! Je te le disais qu’il fallait croire Pépère ! Attends, faut que je te le repasse, il fait des gestes pour récupérer le turlu comme un qui se noie !

Voix terriblement éprouvée du vieillard, dont les mouvements désordonnés ont vidé les soufflets. Or, comme ceux-ci se sont également parcheminés, ils mettent du temps à se remplir.

— Ecoutez, monsieur le détective. S’il y a eu assassinat, c’est qu’on a pris le porte-documents Vuitton qui se trouvait dans l’auto. Ce porte-documents, il faut coûte que coûte que je le récupère puisqu’il existe encore. Même vide !

Ces deux derniers mots me font un effet gouzilleur, kif quand une gentille te lèche les bourses avant d’attaquer ton cornet à la framboise.

— Même vide ? hébété-je.

— Oui, réitère le duc : même vide.

— Il est à double paroi ? inquisitionné-je (c’est plus fort que moi).

— Non.

— Alors ?

— J’y tiens !

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