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Frédéric Dard: Mesdames, vous aimez « ça » !

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Frédéric Dard Mesdames, vous aimez « ça » !

Mesdames, vous aimez « ça » !: краткое содержание, описание и аннотация

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La vérité ? Rarement je suis passé aussi près de la grande faucheuse que dans ce book. Un tout petit peu plus, c'était : « bon suaire, m'sieurs-dames » sur l'air des lampions. Et tout ça, tu veux que je te dise ? A cause d'une gentille opticienne qui n'avait pas mis de culotte pour faire sa vitrine. Nous autres tringleurs, on est peu de chose, tu sais ! Pendant que j'y pense : n'en parle pas à maman, elle se ferait du mouron. Tu connais Félicie !…

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— Si vous découvriez un indice relatif à cette disparition, ne manquez pas de m’en faire part, ce serait votre intérêt.

Elle verdit, ce qui est la manière de rougir pour les Jaunes.

— Certainement, Sir.

Bonté divine, ce corps ! Je peux lui emprisonner la taille d’une seule main.

— Vous êtes très jolie, que je lui sors avec le brio d’un aide-vidangeur de province reculée.

— Merci, Sir.

Son « Sir », il rêve de lui déballer un zob dont on ne peut, à lui, faire le tour complet avec la main !

J’avance une paluche caressante mais prudente. Comme je le redoute, elle esquive.

— Pardonnez-moi, lui dis-je, mais une pulsation, je veux dire une pulsion coercitive, je veux dire incoercible, me pousse à vous saisir dans mes bras pour… Pour enfin, quoi, opérer avec votre corps cette fabuleuse injonction, je veux dire jonction, source de voulez-vous-péter, je veux dire de volupté qui, que, quoi, dont, où lesquels prennent un « x » au pluriel et deviennent féminins au singulier de l’indicatif lorsque le complément est placé avant…

Je me tais enfin, bafoué par une émotion de trop forte qualité. Que m’arrive-t-il ? Elle m’assèche, cette fille, me désertifie, me loquetise, m’embreloque !

Mon sexe est gros comme une aubergine primée par le comice agricole de Cavaillon.

Alors la petite ouvre son mignon réticule Cartier acheté sur le trottoir à un maroquinier apparenté au marchand de beignets d’à côté ! Elle y prend une carte de visite.

— Venez me voir à l’institut de massages où je travaille quand j’ai terminé ici, me dit-elle, nous soignerons cela.

Et de m’empoigner Coquette par le cou !

Si tu réfléchis bien, c’est plutôt gentil, non ? Enfin, moi je trouve.

* * *

L’heure se faisant tardive et la fatigue pressante, nous mettons à demain nos investigueries et décidons d’aller claper au restau de l’hôtel situé de l’autre côté du fleuve. Un service de navettes (comme disait Jacquard) assure le va-et-vient. L’endroit est aussi luxueux que l’établissement principal. Je te passe sur le décor des Mille et Une Nuits, le service impressionnant, la qualité de la briffe. Du grand art bouffematique.

On nous trouve une table pour amoureux, donnant sur le Ménam dont l’eau trouble paraît enchanteresse sous les lumières.

Je songe avec nostalgie combien je serais euphorique à cette table en compagnie d’une femme dont je caresserais le dos de la main en mangeant et la chatte tout de suite après. Ces tête-à-tête sont toujours grisants. Des instants au cours desquels tu peux te taire en écoutant la musique capiteuse du moment.

Achille doit avoir des pensées similaires puisqu’il murmure, après avoir goûté le bordeaux :

— Ça me rappelle Venise.

J’opine.

— La dernière fois que j’y suis allé, poursuit le Dabe, c’était en compagnie d’une femme dont je fus très amoureux. Pas l’une de ces tapageuses créatures dont j’aimais la compagnie parce qu’elles étaient techniciennes de haut niveau ; non, la personne en question était l’épouse de mon meilleur ami. Nous nous sommes aimés platoniquement pendant plus de vingt ans. Et puis ce brave Simon est mort d’un infarctus. Quelque temps plus tard, j’ai proposé à sa veuve ce voyage à Venise. Elle était réticente, mais a fini par accepter. Nous avons pris deux chambres contiguës au Gritti . Croyez-moi, mais nous nous contentions de parler. Un blocage. Le disparu était plus fortement présent que quand il vivait. Etrange voyage de noces auquel l’acte ne participait pas.

« Et puis il s’est passé quelque chose de tout à fait somptueux, Antoine, je ne trouve pas de mot plus approprié. Au moment du départ, alors que le bagagiste venait d’emporter nos valises et que notre taxi-vedette nous attendait au ponton, nous nous sommes jetés l’un sur l’autre et nous avons fait l’amour comme des tigres, sans nous dévêtir, bien entendu. Un coït de soudard, petit ; le plus beau de ma vie, je crois bien. »

Tiens, il pleure sur sa langouste grillée, le Chilou.

Marrant : c’est à lui que je caresse le dos de la main. On va nous prendre pour deux tatas en train de se courtiser.

— Et la dame, demandé-je, ému, qu’est-elle devenue ?

— Elle est partie vivre chez sa fille qui est médecin aux Etats-Unis. On s’écrit une fois par mois environ pour échanger des réflexions douces-amères sur la dégueulasserie de l’existence. D’amour, il n’en fut plus jamais question. Je repense à nos amours vénitiennes, à cet instant, Antoine. Croyez-vous que les moments clés de notre vie ne servent qu’à nous constituer des souvenirs « humides » ?

— Quand ce serait, Achille ? Quand ce serait ?

Le maître d’hôtel vient nous demander si la langouste est bonne.

— Savoureuse !

Il s’éloigne. C’est vrai que ce décapode des fonds rocheux stimule nos gustatives par son goût marin et sa chair fraîche grillée. Le beurre blanc qui le nappe pourrait sortir de chez Lasserre ou la Mère Brasier . La moulinée de gros poivre que je lui ai adjointe parachève la réussite.

— Manger, soupire Chilou ; il ne me reste plus que cela comme plaisir physique !

— N’enracinez pas cette pensée dans votre tête, Achille, elle y deviendrait idée fixe. A propos, vous l’avez trouvée, votre poudre de perlimpinpin aphrodisiaque ?

— Oui. J’avais déniché quelque chose de similaire à Hong Kong, voici lurette, et j’en garde un excellent souvenir.

— Alors, hâtez-vous d’en avaler.

— Vous pensez bien que c’est fait ! J’ai pris double dose pour précipiter le résultat éventuel.

Retour du maître d’hôtel. Il tient, avec son pouce ganté, un feuillet blanc plaqué sur un petit plateau d’argent.

Me le présente.

— L’addition ? béé-je. Je ne l’ai pas demandée.

— Un message, Sir.

— De qui ?

— Je l’ignore. C’est un chasseur de l’hôtel qui vient de l’apporter. Vous êtes bien Mister San-Antonio ?

— Je le suis bien.

J’empare le faf plié en deux. L’ouvre.

Des caractères d’ordinateur s’étalent, gras et un tantinet baveux :

Soyez à minuit au Gai Paris, quelque chose pourrait vous intéresser .

— Pouvez-vous demander au messager de venir me parler ? demandé-je au pingouin.

— C’était un chauffeur de taxi, Sir. Il est reparti.

Je pousse le mystérieux message vers l’assiette de mon sentimental Chilou.

— On dirait que nos lignes de fond commencent à fonctionner, lui dis-je.

GAI, GAY, MARIONS-NOUS !

— Vous ne trouvez pas, Antoine, que ce rendez-vous ressemble à ceux qui se donnent dans les productions « B » du cinématographe ? J’ai l’impression de jouer dans un méchant film d’espionnage.

— D’accord avec vous, Achille. Pourtant, dans les films en question, ils font immanquablement progresser l’action et, n’est-ce pas ce à quoi nous aspirons ? objecté-je, avec le sentiment de m’exprimer soudain comme dans le cinéma britannique mal traduit.

Le Gai Paris devrait s’écrire Gay Paris , vu qu’il y a autant de grandes folles dans cette boîte que chez un grand coiffeur parisien pour dames.

Dans une immensité obscure, faiblement éclairée par de fausses chandelles électriques, quatre « fresques » célèbrent notre immortelle capitale. Elles représentent la tour Eiffel (ça, tu peux y compter), l’Arc de Triomphe (incontournable), le Sacré-Cceur (Montmartre oblige), et un ballet french cancan (dont les protagonistes offrent la particularité de sortir d’une maison de retraite pour danseuses terrassées par la maladie de Parkinson). La salle est meublée de tables basses posées devant des accumulations de poufs ventrus. En son centre, une piste de danse qui tiendrait mal dans ta salle de bains et, au bas des degrés noirs, aux nez de marches lumineux, un bar d’au moins vingt-cinq mètres de long derrière lequel s’affairent des éphèbes jaunes sobrement vêtus de dessous féminins très seyants. Note que pour des mecs qui pourraient utiliser des capuchons de stylos Bic comme préservatifs, c’est pas trop grave.

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