Frédéric Dard - Les eunuques ne sont jamais chauves

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Les eunuques ne sont jamais chauves» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2005, ISBN: 2005, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les eunuques ne sont jamais chauves: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les eunuques ne sont jamais chauves»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le plus terrifiant bras de fer de ma carrière me met aux prises avec un tyran fou.
Il pleut des morts !
Partout le danger !
D'accord, je baise énormément pour pouvoir conserver le moral, n'empêche que je traverse une zone à hauts risques davantage semée d'embûches que la place de la Concorde.
Là où je vais, si tu veux revoir Paris, faut ouvrir l'œil et serrer les miches.
Seulement moi, tu me connais ?
C'est les poings que je serre et la porte de devant de mon bénard que j'ouvre.
En grand !
C'est bon pour la ventilation de mes aumônières.

Les eunuques ne sont jamais chauves — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les eunuques ne sont jamais chauves», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La vieille Pinasse qui me connaît entièrement devine mon tourment.

— Il ne faut pas te ronger les sangs.

— Ta gueule, vieux Zob !

Loin de s’offusquer, il bêle son rire de macaque frileux.

— Le petit ne risque rien. Son travail n’est que d’appoint, fait-il valoir.

— Pauvre loque ! Tu le connais, le prince, toi ? Si tu étais enfermé avec quinze boas constrictors et autant de lions affamés, tu serais davantage en sécurité que dans l’espace vital de ce forban !

Je gronde un moment encore puis, me calmant :

— En tout cas, s’il lui arrive la moindre des bricoles, je n’irai pas à ton enterrement !

Le vénérable tasteur de chattes rigole en produisant le bruit d’un pissat de caniche.

— Tu dis ça, Antoine, mais tu ne pourrais pas t’en empêcher !

38

PLANQUE TON ZIZI, HENRI

Cruelle, l’attente. Je dirais même : c’est pire. Pire que tout. Tu es replié sur toi-même, à guetter une manifestation que tu espères ou appréhendes. Tous les doutes t’assaillent. Un lent désespoir s’épanouit en toi. Tu constates brusquement que tu n’es rien ou du moins pas grand-chose puisque tu es soumis à des volontés extérieures ; à des hasards, souvent ; parfois des caprices imprévisibles.

Comble de bonheur : Pinaud s’est endormi sur sa chaise, le nez plongé dans son gilet. Pour lui, la vie est une cavale qui va l’amble ; la sienne me fait évoquer les livreurs de glace d’autrefois, dont la carriole dégoulinait au soleil. Ils se servaient de crochets recourbés pour manœuvrer les « pains » parallélépipédiques, les chargeaient sur l’épaule enveloppés de toile de sac, pas s’esquinter la clavicule.

La sonnerie du biniou vient stopper mon évocance.

Mathias, again

— Antoine ?

— Toujours !

— Du neuf ! Deux chignoles sont arrivées, l’une s’est rangée devant l’entrée de l’hôtel, l’autre est restée sur le parking.

— Et Toinet ?

— Je l’aperçois, à bonne distance.

— Alors ?

— La fille vient de rentrer dans l’établissement.

— Qui, dans la seconde tire ?

— Trois hommes. Mais les vitres teintées et la distance m’empêchent de les voir. On frappe à la porte de Jérémie. J’arrête pour pouvoir entendre ce qui va se dire.

— Écoute, tu…

L’Incendié a déjà coupé.

Vérole ! Tout ça se passe sans moi ! Y a de quoi évider une trompe d’éléphant pour s’en faire un préservatif ! Des instants aussi bâtards, je peux pas. Il a trop de jus, le gars Mézigue ! Pour lui, rester en marge de l’action constitue une intolérable brimade.

Le roucoulement stupide de la communication interrompue me scie les nerfs. Je remets le combiné en place.

Pour couronner la chierie du moment, voilà Pinaudère qui se prend à ronfler. Agaçant ! Un chuintement terminé par un sifflement et suivi d’un râle rauque. Qu’un jour, plus tard, il se décrochera le balancier de l’horloge, ce nœud coulant, et s’endormira pour lurette.

Au plus fort de ma morfondrerie, voilà à nouveau le biniou qui gazouille.

For you, sir ! me fait le vieux crabuche d’en bas qui doit commencer à trouver bizarre autant qu’étrange cette succession d’appels.

Toujours le Rouillé :

— Je t’annonce de la visite, Antoine. La fille vient de partir avec Blanche-Neige et l’Arabe qui se trouvait en sa compagnie. Ils vont chez toi.

— Il faut que tu…

— C’est fait, tu penses bien ! Attends ! La deuxième bagnole qui était restée sur le parking démarre à son tour : je crois que tu vas avoir plein de monde d’ici pas longtemps.

— Le môme ?

— Il suit.

— Ce petit crétin va se faire repérer !

— N’aie crainte, il demeure à bonne distance. Que dois-je faire ?

— Rester en place jusqu’à ce que nous soyons certains de leur destination.

— Mais on l’est, bonté divine ! La fille a demandé au Négro de la conduire auprès de toi !

— Attends qu’ils soient arrivés. Lorsque tu entendras ma voix, alors là, oui, viens à la rescousse.

Je coupe pour réveiller Baderne-Baderne.

Ses yeux chassieux, aux sécrétions gerbantes, se posent sur moi.

— J’ai failli m’endormir, dit-il.

— Tu es chargé, ma Guenille ?

Il sort de sa vague le riboustin de gros calibre qui la déformait.

— Dans le sérieux ! commente-t-il.

— Ne garde pas cette arquebuse dans ta fouille : elle est aussi visible que ton gâtisme précoce. Tiens ! Planque-la sous cette cloche de verre qui abrite une statue de saint Patrick.

Il obtempère.

Moi, l’imminence de l’action me survolte. Une paix dorée s’étale dans ma belle âme. Je suis aiguisé comme une navaja. C’est un moment de qualité. Ta vie est en jeu, tu l’as jetée sur le tapis vert et la roulette se met à tourner en crachotant. Si tu sors le bon numéro, bravo ! Sinon, tu l’as dans le prosibe ! Kif quand tu caresses le joufflu d’une pécore dans le métro. Il en découle soit une tarte avec invectives, soit une troussée avec turlute. Pile ou face ! Poil ou fesse ! La loterie. Tu tires une baffe ou un coup. Faites vos jeux !

Et les deux chignoles annoncées se radinent et stoppent devant l’hôtel. Personne ne bronche dans la grosse aux vitres teintées, mais le Négus descend de l’autre, suivi d’un garde du corps que j’ai dû apercevoir dans le palais andalou : un costaud à la frime cigognée par un accident ou une rouste de pro. Paraît une troisième personne qui n’est autre, mais je parie que tu t’en doutais, que la sublime Shéhérazade, very nice [20] Alpes-Maritimes. dans un tailleur tilleul. Depuis que je l’ai vue, elle a raccourci ses cheveux, ce qui lui donne l’air d’une garçonne bistre.

Le trio pénètre dans l’hostellerie.

De mes tréfonds monte l’encens d’une fervente prière. « Vous, là-haut, Faites que tout se déroule aux petits oignons, nous nous arrangerons après pour ce qui est de Vos honoraires célestes ! »

Toc toc !

— Entrez !

C’est le Noirpiot qui pénètre le premier, suivi de Shéhérazade, suivie du gorille au portrait peint par Picasso.

Ce dernier déboutonne son veston pour nous montrer la crosse d’un parabellum enfoncé dans son bénoche.

— Ma chérie ! glapis-je-t-il en me précipitant sur la déesse.

Je veux la saisir, mais elle a une esquive de toréador.

— Allons bon ! protesté-je, avec vous, on ne sait jamais sur quel testicule baiser !

Au lieu de répondre, elle examine la chambre, regarde longuement la mâchoire à crinière rousse, puis passe dans la salle de bains où elle découvre le concessionnaire ligoté.

— Qui sont ces gens ? demande-t-elle sèchement en revenant.

— L’homme détenait les joyaux, la fille est sa complice, résumé-je en grande sobriété.

— Où est le trésor Izmir ?

— Pareil au soleil, il rayonne au-dessus de nos têtes, douce amie !

Il ne lui faut pas longtemps pour découvrir la malle de cuir sur le haut de l’armoire. Un sourire apaisé détend son visage jusqu’alors crispé. Puis elle lance un ordre à son copain défiguré et le gonzier met aussi sec les adjas.

La môme se tourne face à moi, un léger sourire aux lèvres.

— Qui est ce Noir ? questionne-t-elle en montrant Jérémie.

— Un employé de ma compagnie d’avions-taxis dont j’ai eu besoin.

— Il est discret ?

— La tombe du Soldat Inconnu ne l’est pas davantage.

La musique d’une radio retentit dans l’hôtel. Un truc vieillasson mais que j’adore : Rose de Picardie , interprété par Yves Montand. Il avait une belle voix, ce gus, des accents qui vous chatouillaient l’âme. Il m’est d’autant plus agréable d’écouter cette chanson en cet instant qu’elle sert de signal à mes gauchos pour m’avertir qu’ils sont opérationnels.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les eunuques ne sont jamais chauves»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les eunuques ne sont jamais chauves» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les eunuques ne sont jamais chauves»

Обсуждение, отзывы о книге «Les eunuques ne sont jamais chauves» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x