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Frédéric Dard: Les eunuques ne sont jamais chauves

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Frédéric Dard Les eunuques ne sont jamais chauves

Les eunuques ne sont jamais chauves: краткое содержание, описание и аннотация

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Le plus terrifiant bras de fer de ma carrière me met aux prises avec un tyran fou. Il pleut des morts ! Partout le danger ! D'accord, je baise énormément pour pouvoir conserver le moral, n'empêche que je traverse une zone à hauts risques davantage semée d'embûches que la place de la Concorde. Là où je vais, si tu veux revoir Paris, faut ouvrir l'œil et serrer les miches. Seulement moi, tu me connais ? C'est les poings que je serre et la porte de devant de mon bénard que j'ouvre. En grand ! C'est bon pour la ventilation de mes aumônières.

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— Vous ne vous formalisez pas de la petite séance ? demanda-t-elle.

— Je sais assumer, répondit-il avec son calme imperturbable.

Elle laissait errer sa main sur la jambe dénudée du « pensionnaire », hésitant à pousser davantage la caresse. Mais l’homme la déconcertait par son indifférence.

Fille aux sens impétueux, elle déplorait sa froideur, la considérait comme une brimade. Elle aimait la peau de Tiarko. A son contact, elle se sentait tomber en pâmoison comme une jouvencelle à qui un homme mûr découvre la torride félicité de l’amour physique.

Le bruit du ronfleur téléphonique rompit le charme. Elle quitta le lit pour aller décrocher. Après un instant d’écoute, elle dit :

— Oui, justement !

On lui parla encore, brièvement. Elle raccrocha et, se tournant vers Tiarko, déclara :

— Habillez-vous : le prince veut vous voir.

Après quoi, elle retourna dans le patio récupérer ses propres vêtements.

Dans l’ascenseur, elle observait la silhouette du Roumain que lui renvoyait le miroir. Le trouvait terriblement séduisant. Il avait passé un blazer marine, un pantalon de flanelle grise, une chemise pervenche et avait noué une cravate aux rayures bleues et jaunes. Son eau de toilette était d’une subtilité attachante.

— J’adore votre parfum, fit-elle. Qu’est-ce que c’est ?

Une sonnette d’alarme retentit dans le subconscient de Tiarko.

— Je serais bien en peine de vous le dire. Il m’a été offert par une hôtesse de l’air et du diable si j’ai pris garde à l’étiquette. Mais s’il vous intéresse, je me ferai un plaisir de vous le donner ; je n’attache pas d’intérêt à ce genre de choses…

— Elles ont cependant leur importance, remarqua Shéhérazade.

— Davantage pour les femmes que pour les hommes, assura le pilote.

La cabine s’arrêta.

Tiarko s’écarta pour laisser sortir la fille. Elle aussi s’était parfumée, mais il n’apprécia pas l’odeur opiacée qu’elle dégageait, la jugeant trop « brutale ».

Il découvrit un hall sensiblement plus réduit que celui du rez-de-chaussée, mais aménagé, jugea-t-il, comme celui d’une cocotte d’avant-guerre.

Ce n’était que tapisseries aux tons pâles, tableaux galants du XVIIIe siècle, statues de marbre blanc aux grâces lascives.

Shéhérazade gagna la double porte centrale et pressa un timbre de bronze. Peu après, un vantail s’ouvrit.

— Entrez, fit-elle en s’effaçant.

— Vous ne venez pas ? s’étonna le Roumain.

Elle eut une expression dans laquelle il crut lire un certain effarement. Alors il s’avança et son guide referma sur ses talons.

L’endroit baignait dans une pénombre savante. De lourds rideaux masquaient les fenêtres, répudiant le magnifique crépuscule. Quelques petites lampes d’opaline dispensaient une lumière feutrée.

Le visiteur put examiner une pièce immense repartie en différentes zones. Il existait la partie bureau où trônait un formidable meuble d’inspiration Louis XIV, plein de bronzes et d’acajou, de cuir ouvragé, d’objets pompeux ; puis le côté repas, agencé sur un praticable recouvert de tapis de soie. La table ronde possédait un piétement doré à la feuille et restait surchargée en permanence de denrées comestibles : biscuits anglais, fruits exotiques, douceurs levantines, croquembouche, caviar dont on renouvelait sans cesse la glace, mignardises japonaises ; plus que le luxe exubérant, c’étaient ces victuailles qui donnaient une sensation de richesse inextinguible. Venait enfin la zone de détente, aux sofas pleins de grandiloquence dont les coussins tentaculaires inspiraient presque de la crainte à l’arrivant non averti.

Tiarko aperçut le prince dans un canapé monumental, et décida qu’il n’oublierait plus jamais cette vision.

Le monarque portait un costume de velours noir, très large, une chemise de soie à col ouvert qui laissait voir une chaîne d’or à laquelle pendait une énorme médaille enrichie de pierres précieuses.

Un garçon d’une vingtaine d’années, blond et musclé, se tenait allongé, nu comme un ver, sur les coussins, sa tête reposant sur les jambes du prince ; ce dernier caressait avec douceur le corps de l’éphèbe, comme il eût laissé filer entre ses doigts les grains d’ambre d’un chapelet.

Tiarko s’avança vers le couple et, parvenu à trois pas de lui, inclina le chef en disant :

— Mes respects, Monseigneur.

Son hôte le considéra comme si une forte distance les eût séparés. Il ne cessa pas de promener sa main fine sur la peau du garçon dévêtu.

Puis il récupéra son regard pour contempler le corps de l’apollon aux cheveux d’or.

— Je vous remercie d’accepter mon invitation, monsieur Tiarko, dit-il d’un ton de miel.

Le Roumain esquissa un léger sourire et s’abstint de parler.

— Vous me connaissez ? demanda-t-il au pilote.

— Les grands de ce monde ne peuvent demeurer inconnus du public, Monseigneur. Cela dit, je ne sais de vous que ce qu’en disent les magazines : pas grand-chose au demeurant.

Son interlocuteur parut aimer sa réponse et lui adressa un léger sourire de connivence.

— Êtes-vous traître par vocation ou par nécessité, monsieur Tiarko ?

L’interpellé ne se départit pas de son calme.

— Puis-je vous demander de préciser votre pensée, Monseigneur ?

— Je fais allusion à ce tyran de Ceauşescu que vous avez abandonné à un moment déterminant de son parcours.

Tiarko secoua la tête.

— Ce n’est pas moi qui l’ai abandonné, mais son destin. Le monde était tout à coup devenu trop petit pour lui ; me joindre à sa perte n’aurait rien changé aux événements.

— Vous êtes pragmatique.

— Je m’y efforce ; c’est l’une des conditions permettant de vivre plus longtemps que d’autres qui ne le sont pas.

L’hôte eut une lueur dans les yeux.

— Je pense que vous allez me plaire, annonça-t-il.

Tiarko considéra le minet caressé, qu’une érection pas franchement aboutie tenaillait. Il s’inclina.

— J’en suis honoré, Monseigneur.

— Avez-vous une idée de la raison qui m’incite à faire appel à vous ?

— Pas la moindre.

— Et vous êtes venu !

— Quand on me verse vingt-cinq mille dollars simplement pour me rendre en Andalousie discuter d’un éventuel contrat, j’accepte sur-le-champ ; surtout lorsque c’est un homme de votre qualité qui souhaite traiter avec moi.

Le prince avait saisi les génitoires de son giton et les malaxait doucement, de manière experte. L’érection du garçon croissait sous la manœuvre.

Le pilote s’efforçait d’ignorer ces attouchements.

— Asseyez-vous, lui proposa son hôte.

Tiarko regarda alentour. Ces canapés « profonds comme des tombeaux » l’incommodaient. Il se décida pour un repose-pieds sur lequel il s’assit presque en tailleur.

Le prince agita une clochette au son cristallin qui suscita l’apparition immédiate d’un serviteur noir.

— Que voulez-vous boire, cher Tiarko ?

— Je m’alcoolise peu, ce qui est préférable dans mon métier, néanmoins j’accepterais volontiers un whisky sur de la glace, Monseigneur.

Il fut servi en un temps record.

— Et toi ? demanda l’Arabe à son compagnon nu.

— Whisky également, mais avec du Coca, dit l’interpellé.

Contrairement à ce qu’on pouvait attendre, il possédait une voix grave. Quand il fut servi, il s’assit pour boire. Son sexe à demi dressé dodelinait entre ses cuisses musclées. Le prince ne prit rien. Il marquait fréquemment des espèces de temps morts, comme si sa vie se déroulait en pointillé et qu’il dût s’interrompre d’agir et de parler pour se consacrer à la réflexion.

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