Фредерик Дар - Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier

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Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier: краткое содержание, описание и аннотация

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Exister en compagnie de gens bien élevés est terriblement démoralisant car cela contraint à vivre comme eux pour ne pas ressembler à un peigne-cul.
Ce qu'il faut faire pour accéder aux belles manières est aussi important que ce qu'il convient d'éviter.
Celui qui se mouche dans les rideaux et boit l'eau de son rince-doigts est condamné.
Avec ce book, on va essayer d'acquérir une couche de vernis à séchage instantané. Pour cela, suivez le guide et, pareil à Béru, vous deviendrez des milords !

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Je m’excuse d’interrompre les révélations du Gros, mais avouez, mes loutes, qu’il n’y a que Béru pour évoquer ses souvenirs d’adolescence sur le perron d’une villa dans laquelle il s’apprête à pénétrer par effraction. Si le locataire de la mystérieuse crèche se tient à l’écoute, de l’autre côté de la lourde, il doit se demander si c’est du flic ou du cochon. Ma lime mord dans le bourre-pipe avec un petit bruit acide. De la poudre argentée pleut sur les nougats du Gros. Et mon Ineffable, toujours relaxe et heureux de vivre, poursuit son récit :

— A la fin, il finissait toujours par céder, Agénor. Il touchait quelques sous, jamais plus. Et quand on arrivait au bout de l’allée, il me poussait du coude « Oh ! Sandry, il me faisait, t’as remarqué comment que je l’ai possédé, ce vieux gredin ? » Il jubilait vachement. Une fois, c’est à ça que je veux en arriver, le voilà, tonton, qui devient pâlot comme une frayeur de laitier et qui me désigne des ignominies étalées sur une vieille bâche. Je pigeais pas ce qui le chavirait si fort. Y avait une seringue à lavement, un phono avec un pavillon comme çui qu’écoute le petit clébard blanc et noir sur la publicité de Pâté-Macaroni, des chopes à bière pleins d’uhlans farouches, des Veillées des Chaumières reliées, et puis encore des trucs, des machins et des choses qu’on pouvait même pas piger pourquoi quelqu’un avait pensé à les fabriquer un jour. « Qu’est-ce y a, tonton ? », je m’inquiète ! Ce qu’il me montrait, c’était un dentier. Un vrai jeu de dominos trente-deux pièces. « Depuis le temps que j’en cherche un, il bredouille, comme un type qu’a rêvé toute sa vie de s’embourber une négresse et qui se trouve en wagon-lit avec une Piteur Sistère. Parce que tonton, faut te dire que comme matériel à croque, il avait plus que ses gencives. Complètement chauve du clapoir, tel il était ! A l’époque que je cause, la Sécurité, elle remboursait pas les mandibules et la ratiche-bidon, c’était un signe intérieur de richesse ! T’aurais assisté à ce sauvage marchandage, San-A ! Un Grec et un Arménoche aux prises ! Le marchand, de se trouver avec un clille qu’avait plus de filtre à voyelles et qui voulait s’acheter un râtelier, ça le dopait. Il devinait la bonne poire. L’affaire du siècle ! Et tonton chiquait les désespérés. Il balançait des chiffres en sifflant comme une cafetière électrique. Il les suçait ! Il voulait pas laisser échapper une telle occase, mais pas se faire engourdir le porte-lasagne non plus. Question de prestige. Un vieux pucierman comme lui, il allait pas s’abandonner à un caprice, abdiquer ses dons de brocanteur ! Les gens faisaient le cercle, je savais plus où me foutre. A la fin, y a un titi qu’a fait commak au marchand : « Voyons, fais un geste, mon pote, tu vas pas laisser ce pauvre mec bouffer du laitage jusqu’à la fin de ses jours ». Tout le monde s’est marré. Le type a cédé. Si tu l’aurais vu rentrer à la cabane, avec son dentier, tonton ! Le saint-sacrement ! En arrivant, il s’est assis dans sa cuisine. Ses mains tremblaient. Il a ouvert grand son vasistas à purée et, sans même le passer sous le robinet, il se l’est filé dans la pipe, le râtelier. J’ai cru qu’il allait le manger. L’appareil était trop étroit pour sa gargouille. Trop haut aussi. Depuis le temps qu’il trimbalait deux limaces en guise de denture, son visage avait pris la forme d’un coussin de caissière. Quand il a eu ces trente-deux crochets dans le bec, on aurait dit brusquement que sa mâchoire causait sur la pointe des pieds ! « C’est pas ma pointure, il a murmuré, par-derrière sa poire d’angoisse ; mais ça fait rien, je m’arrangerai. » Et le plus rigolo, conclut Sa Bérurerie, c’est qu’il l’a tellement bien bricolé, ce foutu râtelier, qu’il a fini par se l’adapter. Ensuite, tu l’aurais vu caracoler des chailles sur des steaks garnis, Agénor ! Il se prenait pour monsieur Colgate, et quand il riait, il s’arrangeait pour montrer toute sa batterie au complet. Ça lui faisait un rire de lapin, il avait l’air vachement herbivore, tonton !

Béru souffle sur son bourre-pipe dentelé et l’introduit avec bien des tâtonnements dans la serrure.

Cric-crac ! La porte s’ouvre.

Le Narrateur me gratifie d’un certain sourire.

— Pas plus difficile que ça, soupire-t-il. Entrez donc, m’sieur le baron, vous êtes chez vous !

CHAPITRE DOUZE

DANS LEQUEL LE CHAPITRE ONZE CONTINUE

Nous pénétrons dans un couloir minable, aux murs bourrés de salpêtre. M’est avis que cette crèche n’a pas été habitée depuis des millénaires. Ça pue le moisi et le renfermé. Béru se paie un éternuement d’autant plus formidable qu’il a essayé de le contenir. Le déplacement d’air fait valdinguer la lanterne chinoise accrochée au plaftard.

Rapidos, je déballe mon camarade tu-tues afin d’être paré et je m’avance dans la crèche.

Il y a des portes à droite et à gauche. On les délourde à la volée pour mater les intérieurs. C’est vide, pelé, mité, pourri.

— On dirait la carrée de la Belle au hautbois dormant, remarque le Gros qui a une culture approfondie.

Force nous est de nous rabattre sur l’escalier, puisque, aussi bien, il ne nous reste plus que le premier étage comme champ d’investigation. Nous nous engageons donc dans l’escadrin, ce qui est moins glorieux que de s’engager dans les troupes aéroportées, je vous l’ai déjà dit dans un moment d’abandon. C’est moins glorieux, mais beaucoup plus dangereux car, à peine avons-nous gravi quelques degrés que ça se met à crachouiller moche. Un monsieur accroupi sur le palier du premier nous canarde joyeusement avec une rapière pourvue d’un silencieux ! Mince de préservatif, les gars ! On se croirait dans un film de Lautner ! Les Tontons Flingueurs à lui tout seul, il joue. Y a un grand labour dans le plâtre de la cage d’escalier, à deux millimètres de ma physionomie. J’ai que le temps de m’aplatir et de dévaler les marches sur le baquet. Au passage j’entraîne Sa Rondeur. On s’unit pour constituer en étroite association une chouette avalanche de barbaque et on atterrit, un peu meurtris et chiffonnés, dans le couloir.

C’est fou ce que ça énerve, une petite séance de ce genre.

— Eh bien, dis donc, grogne le Mafflu, c’est pas « Au bon accueil », l’enseigne de cette auberge, faut tuber à la Poule pour qu’on nous expédie des archers, sinon on risque de jouer Verdun terre brûlée toute la journée !

Je secoue la tête.

— On règle la question entre nous, petit père !

— Oh ! toi, bougonne-t-il, un de ces quatre tu vas travailler à ton compte, avec ta mentalité esclusive. La police, avec técoince, ça devient de l’artisanat.

Là-haut, le flingueur d’élite doit regretter sa précipitation. Il nous a pas laissés nous engager suffisamment dans l’escadrin, ce qui l’a obligé à défourailler sous un mauvais angle.

— J’ai idée qu’il est seul, chuchoté-je l’esgourde du Gros. On va essayer de le piquer à revers.

— O.K., me bavoche l’Ignoble, je vais aller emprunter une échelle chez le voisin, en lui bonnissant comme quoi je viens tailler les fraisiers !

Il sort.

La crosse de mon pétard me chatouille le creux de la main. Ce que j’aimerais l’avoir dans ma mire, le méchant du premier !

— Dites donc, mon bon ami, je lui crie à la cantonade, moi, à votre place, je balancerais ma seringue et je descendrais gentiment l’escalier en levant les bras. Par chance vous ne m’avez pas atteint, si bien que vous pouvez encore espérer une mesure de clémence !

Personne ne me répond.

— Votre attitude est négative, ajouté-je, vous êtes cuit, cuit, cuit, comme disait un petit moineau sur sa branche !

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