Фредерик Дар - Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier

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Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier: краткое содержание, описание и аннотация

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Exister en compagnie de gens bien élevés est terriblement démoralisant car cela contraint à vivre comme eux pour ne pas ressembler à un peigne-cul.
Ce qu'il faut faire pour accéder aux belles manières est aussi important que ce qu'il convient d'éviter.
Celui qui se mouche dans les rideaux et boit l'eau de son rince-doigts est condamné.
Avec ce book, on va essayer d'acquérir une couche de vernis à séchage instantané. Pour cela, suivez le guide et, pareil à Béru, vous deviendrez des milords !

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Lors, la pipelette enchaîne :

— Maintenant que vous me faites remarquer, je me demande ce qu’elle fichait là, cette donzelle. Vu que ce matin, en sortant mes caisses d’équevilles, j’ai pas trouvé les traces que je croyais. Je l’ai peut-être découverte avant qu’elle se soit soulagée, non ?

— Peut-être, mens-je.

— En tout cas, ça lui a pas porté bonheur de vouloir salir ma cour, ricane ce vieil oiseau nocturne et déplumé.

Mon guignol fait une pirouette entre mes cerceaux.

— Pourquoi ?

Dame balai va à un petit meuble de noyer, ouvre un tiroir et se saisit de quelque chose qu’elle ramène dans la lumière végétative de sa porte vitrée (l’unique ouverture de la tanière, soit dit en passant). Pendant ce temps, Bérurier, armé de la cuillère en bois servant à touiller le futur cataplasme, goûte subrepticement la farine de lin. Il remue son gros langousard et hoche la tête. Ses papilles gustatives n’ont pas l’air alarmées.

— C’est bon ? je lui murmure.

— Ça se laisse manger, affirme l’Ogre. Je suis sûr qu’avec des saucisses de Toulouse et beaucoup de beurre ça serait poil-poil.

La concierge me propose un petit rectangle d’acajou auquel est fixée une clé. Sur le rectangle, deux mots sont écrits en lettres d’or : Standing Hôtel. Avouez que c’est marrant, non ? Y a que dans mes bouquins que ça arrive, des coïncidences pareilles. Dans la vie aussi, bien sûr, mais on n’y croit pas. Car enfin, si je raisonne et accepte la version de cette brave concierge, je dois conclure qu’une dame a participé à l’enlèvement de Mathias. Qu’elle se cachait dans la cour de l’immeuble où elle a perdu la clé de sa chambre d’hôtel, lequel se nomme Standing Hôtel.

Standing ! Alors que mon Gros Patapouf est en plein cours de belles manières ! Au moment où il donne aux jeunes générations de merveilleuses recettes pour équiper leur intellect, le rendre confortable, en un mot, le climatiser.

— Vous croyez que cette clé appartient à la fille en question ? insisté-je.

Ça la froisse qu’on doute de sa parole, Mme Toile-d’araignée.

— A qui ça appartiendrait donc, dites voir ! Cette personne s’était mise à croupetons derrière mes caisses d’équevilles. La clé, elle aura tombé de la poche de son imperméable. Ou y aura eu un trou à cette poche, que sais-je !

Et pourquoi pas ? me balbutie la petite voix feutrée de mon sube.

Je cherche l’Hénorme des yeux, désireux de lire son opinion dans son regard ; mais pour lors il me tourne le dos. Ça lui plaît rudement, la farine de lin. M’est avis qu’il vient de faire une découverte gastronomique et que, dorénavant, ça va devenir son aliment de base.

— Pouvez-vous, chère madame, me décrire la femme à la clé avec plus de précision ?

Elle se recueille dans le creux de sa main et me laisse en poireau, manière de donner de l’importance à ses déclarations ! Enfin, la voilà qui articule, de sa voix un peu geignarde :

— Une grande blonde. Avec des lèvres bien larges, en rebord de pot de chambre, mon pauvre. Coiffée court. Elle portait un imperméable noir, brillant comme de la toile cirée. C’est parce qu’il était noir que je l’ai pas aperçue en sortant et parce qu’il était brillant que je l’ai aperçue en rentrant.

Curieuse explication s’il en fut. Ça fait un peu la coquille d’escargot dans le coffret à matière grise de la digne dame. Néanmoins, estimant qu’elle m’en a bonni suffisamment, je la remercie pour son précieux concours, ce qui lui fait frémir les aigrettes.

— Tu y es ? lancé-je au Gravos.

Il se retourne, écarlate, la bouche pleine, les lèvres farineuses. On dirait une grosse brûlure, Béru, tout soudain. Son regard fait des vagues.

— Allons-y ! clapote-t-il.

La concierge qui a maté son fourneau pousse un cri de détresse !

— Mon cataplasme !

Il a tout bouffé, l’horrible ! La casserole est vide ! Mme la Cerbère n’en croit pas ses yeux. Elle en a du coup la bronchite qui se met à siffler comme une marmite norvégienne annonçant la fin du match.

— Excusez-le, murmuré-je en lui cloquant un billet de dix balles pour atténuer ses angoisses, mon camarade souffre d’une pituite forniqueuse qu’il est obligé de colmater à la farine de lin ; comme en ce moment il est en pleine crise, il n’a pas pu résister.

Le Gros fonce droit au troquet de la veille et se torche un pot de beaujolais à lui tout seul pour faire glisser son en-cas, biscotte son tube digestif obstrué refuse de coopérer davantage avec un boulimique pareil. Faudrait qu’il se fasse poser une chasse d’eau, le Gros. Des fois qu’avec un jonc et une ventouse de caoutchouc il arriverait à se libérer les tuyaux ? Mais son idée thérapeutique, à lui, c’est le beaujolais. Au deuxième pot, alors qu’il est déjà presque aux limites de l’asphyxie, le barrage cède sous la poussée généreuse du juliénas. Ça fait vlouffff, et puis un grand remous, et encore des groagroagroa à n’en plus finir. Un vrai bruitage pour dessins animés. Enfin le revoilà disponible, le Majestueux. Il reprend des couleurs, entendez par là qu’il en perd.

Nous bombons en direction du Standing Hôtel .

Il s’agit d’un établissement flambant neuf situé à l’angle de la rue Sainte Jugulaire de l’Enfant-Jésus et du cours Déhale [15] Déhale : célèbre physicien français, mari de Jeanne Hachète, qui, inventa le Télex. .

A en juger à la façade blanchie à la crème Chantilly, au hall de marbre et aux riches tentures, on comprend tout ce que la ville de Lyon fait pour le tourisme et on déplore que lui ait été refusée la joie d’organiser les prochains jeux Olympiques. L’événement eût permis aux autres continents de découvrir le beaujolpif, la quenelle de brochet, le cervelas truffé ainsi que la poularde demi-deuil et les gratons. La face du monde n’en n’eût pas été modifiée, mais nous aurions eu la chance de remporter quelques médailles d’or à la faveur des excès alimentaires des autres athlètes.

Une dame, qu’un romancier moins doué que moi qualifierait, d’accorte, me brandit un grand sourire depuis son comptoir. Elle a du carat, de la branche et les cheveux teints en roux flamboyant. Je m’annonce, toujours sanchopansé [16] Ils ont de la chance, ceux qui se satisfont du vocabulaire courant. On cause une langue vivante, oui ou chose ? par le Gros.

Elle nous regarde venir à elle, avec l’air de se dire qu’on fait un joli couple, Béru et bibi, et aussi l’air de se demander lequel de nous deux on peut appeler chère madame.

Pour briser toute équivoque, je lui produis le morceau de tricolore que l’Etat m’a fourni afin de me permettre d’arguer de ma qualité (si c’en est une) de poulaga. Elle cesse de sourire, parce que, qu’on le veuille ou non, on préfère voir arriver chez soi l’agent payeur des allocations familiales plutôt qu’un représentant de chez Royco.

Je sors ensuite de ma fouille la clé trouvée par la dame aux cactus.

— Cela fait bien partie de votre établissement ? je demande d’une voix tellement neutre que par dépit, la Suède déclarerait la guerre à la Suisse.

Elle arrondit ses yeux, sa bouche et le plan de Lyon qu’elle était en train de compulser.

— Ah ! on l’a retrouvée ! Notre client était désolé.

— Puis-je avoir l’identité dudit client ?

Ça la surprend vaguement. Mais elle se dit qu’un poulardin n’est venu au monde que pour poser des questions insidieuses à ses contemporains :

— Monsieur Dolorosa ! dit-elle.

Est-ce que mon Gros ne se met pas à barytonner à plein chapeau :

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