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Frédéric Dard: Des clientes pour la morgue

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Frédéric Dard Des clientes pour la morgue

Des clientes pour la morgue: краткое содержание, описание и аннотация

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Si je voulais l'envoyer rejoindre Crâne pelé dans la baille, je n'aurais qu'une bourrade à lui administrer. Mais je ne tiens pas à procéder ainsi car ce faisant je perdrais le plus important témoin de mon affaire. Et comme ce témoin est par la même occasion le principal inculpé, vous comprendrez sans qu'on vous l'écrive au néon dans la cervelle que je sois enclin à ne pas me séparer de lui. Un inculpé de cette catégorie, je l'aurai payé le prix !

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Je traverse le hall, grimpe l’escalier et me retrouve dans ma chambre.

Ladite piaule est presque luxueuse, seulement elle est tapissée avec un papier à fleurs qui donnerait des cauchemars à un zombi.

Je m’empare du téléphone puisque, décidément, c’est un instrument à l’ordre du jour.

— J’écoute, fait la voix ensommeillée de la môme.

— C’est le policier français, fais-je.

Elle ne peut pas l’ignorer puisque c’est la chambre 215 qui l’appelle et puisque la chambre 215, c’est moi.

— Oui, dit-elle.

Pourquoi crois-je percevoir une prudence dans sa voix ?

Est-ce que je ne me monterais pas le bourrichon, par hasard ?

— Dites-moi, si quelqu’un demande après Mme Fouex, il est bien entendu que vous me faites signe, hein ?

— Mais oui, monsieur.

— Vous n’avez pas eu de nouvelle demande à son sujet ?

— Non, pas du tout.

Cette fois pas d’erreur : la petite grenouille se paie mon parapluie !

CHAPITRE IV

J’ARRACHE SON SECRET A UN GLAÇON… APRÈS QUOI JE LE FAIS FONDRE

Maintenant, je vais vous expliquer comment j’ai levé le lièvre « standardiste ».

C’est à la fois très simple et très complexe. Ça m’est venu en regardant le mort. Au cours de ma carrière, j’ai appris à devenir physionomiste et aussi anthropologiste. En regardant un mec, je devine sa nationalité. Ainsi, vous ne me feriez jamais prendre un Polak pour un Rital, ni un Anglais pour un Allemand. Mon mort, je le sais, je le sens, était français ; et même, au risque de passer pour un lavedu, je vous affirmerai qu’il était parigot.

Bon. Sur ce, la standardiste vient me bonnir que le gnace qui le demande se met à jaspiner avec lui dans un langage qui n’est ni du français, ni de l’allemand, ni de l’anglais, ni du rital… C’est là que je tique ! Là que mes rouages se bloquent ! Parce qu’un Français n’est, en général, pas plus doué pour les langues étrangères qu’un escargot pour la course à pied. Les rares langues qu’il jaspine sont justement celles mentionnées plus haut… En tout cas, je vois mal un gars de chez nous parler le langage secondaire tel que nordique comme le prétend la souris du bigophone.

Mon turf, c’est de voir le mal partout. J’ai donc fait la réflexion suivante, toujours en reluquant le cadavre, tandis que nous attendions la police :

— Cet homme a parlé en français à son interlocuteur. Je n’ai pas entendu ce qu’il disait, mais j’ai vu remuer ses lèvres et elles proféraient des mots français ! Alors pourquoi la standardiste aurait-elle dit qu’ils avaient eu une conversation dans une langue étrangère ? Parce qu’elle avait entendu la communication et qu’elle ne voulait pas me la retransmettre. Et pourquoi a-t-elle prétendu que cette langue n’était ni de l’anglais, ni de l’allemand, ni de l’italien ? Simplement parce qu’elle a été engagée dans cet hôtel à cause de sa connaissance de ces langues usuelles et que je n’aurais pas manqué de l’apprendre. Elle a pris les devants en me disant qu’elle les parlait mais que le langage employé par les correspondants était inconnu d’elle…

Et la suite des événements m’indique que j’ai eu raison.

Alors, j’en viens automatiquement à me poser une autre question ; et n’importe qui, même le plus bouché d’entre vous se la posera itou : pourquoi cette employée de palace n’a-t-elle pas voulu me rencarder ?

Je crois deviner : c’est parce qu’au cours de cette conversation elle a surpris un secret qui peut lui rapporter quelque chose… Et ce secret, il me le faut.

Il y a un bouton d’appel à la tête du lit.

J’appuie dessus.

Un assez long moment s’écoule. Puis le petit rouquin qui m’a conduit à ma chambre apparaît.

— Monsieur a besoin de quelque chose ?

— Un café très fort et un whisky carabiné, petit, en vitesse.

Il s’incline.

— Oui, monsieur, tout de suite !

Il court jusqu’à la porte pour me montrer sa célérité. Une fois qu’il est de retour avec son plateau, je le questionne :

— Mais, ma parole, tu passes toute la nuit !

— C’est mon service : huit-huit, monsieur…

— Vous marchez tous sur cet horaire ?

— Tout le personnel, oui, m’sieur.

— Même le standard ?

— Tous, oui, m’sieur.

— Eh bien ! fais comme le nègre, mon petit vieux.

— Comme le nègre ?

— Continue.

Il ne comprend pas, mais je lui donne un bifton qui lui redonne le sourire et il se retire satisfait.

Je le rappelle.

— Sois gentil, appelle-moi à sept heures.

— C’est la standardiste qui se charge des réveils, monsieur.

— J’ai horreur d’être réveillé par une sonnerie de téléphone, ça me fout en renaud pour la journée… Dans ce cas, je vous appellerai.

— Au poil !

Lorsqu’il est parti, je me couche après avoir englouti mon whisky et je me mets à roupiller comme l’auditoire de M. André Billy lorsque ce dernier prononce une conférence aux Annales !

A sept heures, le petit gars, fidèle à sa promesse, vient me réveiller.

Je prends une douche très froide, histoire de compenser mon manque de sommeil. Je me fringue et je décroche le téléphone une fois encore.

— Allô ! mademoiselle, c’est encore moi, je fais. Dites-moi, je quitte l’hôtel à l’instant. Si vous entendez parler de quelque chose de neuf, prévenez la police, n’est-ce pas ?

— C’est déjà d’accord avec les policiers de cette nuit, affirme-t-elle.

Donc, elle est au courant… Les matuches genevois lui ont cassé le morcif.

J’entrouvre ma porte comme si la piaule était vide et je m’allonge entre le lit et le mur, sur le tapis.

Il ne me reste plus qu’à attendre une fois de plus pour vérifier si mes conclusions sont exactes. J’attends une demi-heure environ. Ma montre marque huit heures dix et je commence à prendre mal au dos.

Soudain, j’entends un glapissement dans le couloir… Quelqu’un pousse ma porte et jette un coup d’œil dans ma piaule. J’ai rudement bien fait de me carrer derrière le plumard. Ce quelqu’un n’entre pas, mais passe à la pièce voisine. Une clé dans la serrure. Le quelqu’un entre… J’attends une minute environ et je vais jusqu’à mon petit trou.

C’est bien la standardiste qui se trouve dans la chambre du drame. Elle est vêtue d’un manteau vert à col d’astrakan et elle fouille méthodiquement. Elle ouvre les tiroirs des meubles. Inventorie l’armoire… Soulève le matelas.

Je pense que mon heure d’entrer en scène « a sonné ».

Je sors de ma chambre et, à pas de loup, gagne le 214.

J’en ouvre très doucement la porte. J’entre. La fille, au mépris de ses nylon-cristal, est agenouillée sur la moquette et regarde sous le lit. Sa croupe est si suggestive que j’en ai le souffle coupé. Moi, les nuits presque blanches me titillent les nerfs et quand je vois une femme dans cette position, j’aurais tendance à penser à autre chose qu’à la révocation de l’Edit de Nantes.

Je cramponne mon revolver, et, d’une voix brutale, je demande :

— Vous avez perdu votre bouton de jarretelle, mademoiselle ?

Elle est debout en un éclair. Elle me regarde, pousse un cri terrible et ses yeux s’écarquillent tellement que ses roberts vont dégringoler sur le plancher.

Comprenez bien ce qui se passe dans son cabochon : elle ignore que je suis le flic français. Pour elle, je suis le type somme toute mystérieux qui est venu lui demander dans la nuit des nouvelles de Mme Fouex. Et ce type mystérieux tient un revolver !

Je pense qu’elle doit avoir davantage les flubes devant un gangster que devant un policier…

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