Frédéric Dard - Du sirop pour les guêpes

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Du sirop pour les guêpes: краткое содержание, описание и аннотация

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Vacances peinardes sur la Côte…
Boîte de nuit dans la pinède…
Une frangine de vingt berges dans mes bras…
Et voila que ça démarre…
Un ancien pote à moi vient se faire rectifier à mon nez et à ma barbe…
Un Bérurier beurré qui se radine…
Un nouveau meurtre…
Finie ma belle tranquillité…
Décidément, j'attire l'embrouille comme le sirop attire les guêpes !

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Enfin le British s’éloigne et le marchand de sommeil se tourne vers moi avec un reliquat d’agacement dans son orbite.

— Vous désirez ?

— M. Gueulasse, c’est bien ici ?

— Oui, mais il n’est pas là. L’est même pas rentré de la nuit. On refuse du populo à longueur de journée et ceux qu’ont des chambres découchent ; c’est la vie !

Encore un philosophe !

— M. Gueulasse ne rentrera plus…

Du coup, le loueur de sommiers dresse ses manettes.

— Comment ça ?

— Personne ne vous a prévenu ?

— Non.

— Il est mort hier soir à son piano, comme Molière, en somme !

— Connais pas Molière, fait l’hôtelier. Vous m’en apprenez de belles ! Mort ! Et de quoi ?

— On ne sait pas encore… Je peux visiter sa chambre ?

Je lui fais voir ma carte pour pallier ses objections. Il décroche du tableau une clef portant le numéro 18 et me la tend en soupirant :

— Il me devait une semaine. J’ai pas de chance…

J’en conviens et je monte.

Dans le couloir du first étage, une femme de piaule conduit un Electrolux comme s’il s’agissait d’un hors-bord. Faut que la poussière soit de bonne composition pour se laisser gober.

Je plante la clef dans la serrure du 18. La môme, une quadragénaire à la poitrine mal empaquetée, se précipite. En voilà une, quand elle rompt les amarres de son soutien-loloches, qui doit se meurtrir les genoux.

— Vous vous trompez ! fait-elle… Cette chambre…

Je lui fais voir la clef.

— Alors c’est en bas qu’on…

— Non, princesse, dis-je, c’est pas en bas qu’on : je suis un ami de M. Gueulasse…

— Vous m’en direz tant !

Ces échanges de vues terminés, je pénètre dans la chambre. Celle-ci est en ordre. C’est de la piaule honnête, propre et bien meublée. Je vais ouvrir l’armoire parce que lorsqu’on se livre à une perquise c’est toujours par là qu’il convient de commencer (voir le manuel du parfait petit poulet, page 22).

Le meuble recèle trois costards, un imper, un chapeau de paille cabossé et du linge de corps. Je fouille les complets et l’imperméable : zéro !

Sur le sommet de l’armoire, il y a deux valises constellées d’étiquettes. Elles sont vides itou. Ballepeau dans la table de chevet ! Jamais une opération de ce genre n’a été aussi négative… Déçu, je quitte la piaule du défunt.

L’aspirante est encore dans le couloir, à faire sa culture physique. Elle arrête le moulin en m’apercevant. M’est avis que je serais assez son genre.

— M. Gueulasse ne va pas plus mal ? me demande la traqueuse de poussière.

Je tique sec du tac au tac.

— Pourquoi me demandez-vous ça ?

— Ben, bée-t-elle, pour savoir. Il est si gentil que ça m’ennuie de le savoir avec une jambe cassée…

— Qui est-ce qui vous a dit ça ?

— Le monsieur de cette nuit…

Elle commence à m’intéresser prodigieusement.

Un mec à tronche de militaire colonial en retraite sort de sa turne et nous considère sans aménité car il a bonne vue.

— Marinette ! qu’il lui dit, le rescapé. Au lieu de bavarder, vous feriez mieux de repasser mon pantalon !

Je coule sur le quidam un œil gélatineux à force de mépris et j’ouvre la lourde du 18.

— Entrons là pour causer loin des oreilles indiscrètes ! dis-je.

Marinette obtempère et le grincheux part dans des litanies virulentes comme quoi il n’y a plus de personnel.

Elle est émoustillée, la glaneuse de miettes. Elle se figure peut-être que je l’ai fait entrer ici pour lui jouer « Deux sur une balançoire ». La moustache vibrante et l’œil langoureux comme une carte postale italienne, elle espère des choses.

— Vous m’avez parlé du monsieur de cette nuit… Donnez-moi des détails, trésor…

— Cette nuit, dit-elle, j’ai fait la nuit.

— Ça vous honore !

— Oui, en remplacement de Lucien qui était au mariage de son fils aîné.

— Alors ?

— Ben alors, un monsieur est venu. Il m’a dit comme ça qu’il était un copain de m’sieur Gueulasse ; que m’sieur Gueulasse venait de se casser la jambe en tombant de l’estrade et qu’on le couchait à la Pinède… Il fallait du linge de rechange… J’y ai donné la clef de la chambre…

— Comment était-il, le monsieur en question ?

— Il portait un imperméable blanc…

— Pourtant il ne pleuvait pas ?

— Il semblait tenir un rhume.

— Décrivez-le moi.

— Il était petit, avec de la moustache. Il portait un béret.

— Il est resté longtemps en haut ?

— Un petit quart d’heure. Il est redescendu…

— Avec des bagages ?

— Un sac de plage…

Je la scrute.

— Vous avez parlé de cette visite au patron ?

— Non, on se cause pas, lui et moi… On est en froid.

— Ah oui ?

— Vous pensez… Un homme tellement peloteur qu’on dirait qu’il a trente-six mains… si encore il était aussi beau gosse que vous !

J’évite de lui dire que s’il était aussi beau que moi, il choisirait un terrain de chasse plus excitant. Je refile cinq francs à mon interlocutrice et je me brise.

On dirait que ça se corse, non ?

Il est midi pile lorsque je franchis le seuil du commissariat. Pistouflet est en train de pérorer au milieu de ses sbires.

Il est plus animé qu’un dessin de Walt Disney et sa chemise sans manches dont le motif représente la recette de la bouillabaisse est trempée de sueur.

En m’apercevant il s’étrangle.

— Oh ! Commissaire ! Eh ben ! on peut dire qu’on ne chôme pas, hé ?

— Pourquoi ? m’enquiers-je.

— Comment, s’époumone l’aimable gorille, vous ne connaissez pas la nouvelle ?

— Allez-y !

— Nikos Bitakis, le célèbre armateur, s’est suicidé cette nuit parce qu’il est arrivé un accident à sa fille !

CHAPITRE V

JE FAIS APPEL À LA MAIN-D’ŒUVRE EXTÉRIEURE

Si Pistouflet a espéré m’épater, il peut rentrer chez lui et s’offrir une tournée générale d’hydromel car il a pleinement réussi.

Il me faut douze secondes, montre en main, pour assimiler cette stupéfiante nouvelle. Nez-cassé se gondole comme un Vénitien ; deux autres matuches du genre « Je connais la vie et je la pratique », mis en confiance, lui emboîtent le rire.

— Des détails ! fais-je à mon collègue en m’asseyant sur une chaise éventrée.

— Figurez-vous que, depuis hier, sa fille avait disparu. Elle était partie se baigner de bonne heure et personne ne l’avait revue…

Je ne lui dis pas que je connaissais ce détail. Inutile de m’étendre sur mes accointances avec le Grec ; c’est bien assez de s’être étendu sur (et sous) le pageot de sa maîtresse.

— Et puis, à la piquette du jour, vers les quatre heures, la mer a rejeté son corps sur la plage où un pêcheur l’a découvert. Il a reconnu la demoiselle et a prévenu son vieux. Bitakis est venu reconnaître le corps. Il n’a rien dit, mais il est rentré chez lui et s’est filé une balle dans le cigare ! Vous parlez d’une tragédie…

— Tragédie grecque ! terminé-je.

Rire tonitruant du collègue.

— La môme est morte comment ? Noyée ?

— Non, c’est pire… Elle a eu la gorge déchiquetée par l’hélice d’un hors-bord…

— Drôle de mort !

— Assez fréquente, affirme Pistouflet, chaque année y en a qui se font rétamer ! Avec les vagues, les pilotes des bateaux ne les voient pas et ne s’aperçoivent de rien… L’hélice patine un peu, c’est tout !

Je songe à la môme Julia qui vient de paumer son gagne-pain. Va falloir qu’elle se mette en quête d’une autre machine à signer des chèques.

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