Frédéric Dard - T'es beau, tu sais !

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T'es beau, tu sais !: краткое содержание, описание и аннотация

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« — Monsieur, j'lui dis comme ça, il va falloir que je vous tue toutes affaires cessantes, mes supérieurs m'en ont donné l'ordre !
— Essayez toujours, me répond le tueur à gages en levant son verre à ma santé. Et il fait bien, vu qu'elle va être mise à rude épreuve, ma petite santé. Ah ! les souris, je vous jure… Plus je les pratique, plus je me rends compte que c'est du sable. Du sable émouvant, j'admets, mais terriblement mouvant ! Pour escalader les jolies dunes, vaut mieux ramper ! Dans cette position, on prend moins de risques, et puis quoi : c'est tellement plus agréable.
Si je ne suis pas de retour à la fin de ce livre, ne vous caillez pas la laitance. Entrez et faites-vous des frites en m'attendant : la clé est sous le paillasson ! »

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— Laisse quimper, bichette. San-Antonio s’en occupe.

— Tu veux que je te dise, TON Santonio ?

— Non, dis-le pas, c’est un ami !

— Ah là là ! Des amis comme ça, je t’en fais un avant le petit déjeuner chaque matin ! Grande gueule, œil de velours, mais l’incapabilité même, ce zouave ! Qu’il fusse été nommé commissaire un jour, ça me démonte ! C’est baroque ! Ça cache quèque chose ! Je parie qu’il est franc-plâtrier, ou pédé ! Juif, peut-être, mine de rien. Tu veux parier qu’il est juif ? Tiens, non, je sais : gaulliste ! Sa grande gueule impertinente, c’est pour cacher la merde au chat ! Il vous amorce à dauber sur le pouvoir, pour mieux vous tirer les vers du nez ! En douce il vous dénonce ! C’est une barbiche ! Vous vous retrouverez révoqués un matin, et ça viendra de lui. Un indicateur ! Il pue le traître ! Dis. ces vacances à la gomme, en douce c’était pour mijoter une louche combine, hein ? Seulement, qu’est-ce qu’en fait les frais ? MA nièce. Parce que Marie-Marie, c’est MA nièce. Et je morfonds dans l’angoisse et le chagrin pour cause de cet apôtre de malheur ! Ce greluchon pédant ! Ce vaurien sans cœur ! Tu penses s’il s’en tamponne de ma nièce. On peut la niquecaper, la séquestrer, la violer ! Au plus qu’on la torturera, cette pauvrette, au plus que ton Santonio de merde mouillera de plaisir. Tu veux que je te dise pourquoi, Alexandre-Benoît ? Tu le veux absolument ?

— Si tu le dis, je t’emplâtre le museau, eh, grosse vache !

— Parce qu’il est sadique ! tonne la Baleine.

— T’oserais pas répéter une chose pareille, Berthe, fait la voix blafarde du Mastar.

— Il est sadique ! redit-elle hardiment.

Il y a un silence d’affrontement. Puis le timbre ravagé du Gravos retentit.

— Tu veux que je te dise, Berthe ?

— Dis-y.

— T’es injuste.

— Ah bon, la meilleure ! Moi, injuste ! On me drogue que j’en perds conscience, on me vole ma nièce unique, et faudrait que je me réjouissasse. Que j’en reveuille ! Ces deux glands de flics attendent en lichetrognant le bon vouloir du niquecapeur, seulement c’est moi qu’es injuste ! Tu veux que je te dise, Béru ?

— T’as assez balancé de conneries, grosse !

— Je commence d’y voir clair dans votre jeu, aux deux !

— Ah bon ?

— Officiel ! Et tu veux que je te dise ?

— Vas-y, dégouline : une cruche renversée, faut bien qu’é se vide !

— J’y vois clair dans vot’ jeu, aux deux !

— Ça, tu l’as déjà dit. A présent, chante-le-nous, ça changera. Tu vois quoi t’est-ce dans notre jeu, hein, grosse salope ?

— Vous êtes deux pédales, lui et toi ! Deux vilaines frappes qui se fourrent à tour de rôle. C’est signé Fatal ! Automatique. Je m’esplique pas autrement, vot’complaisance ! T’as viré tantouse, Alexandre-Benoît ! Il t’a z’eu aux manigances ! Tes mœurs ont parti en vaseline, bougre de grosse fiotte !

— Tu veux que je te dise, Berthe ? Tes insinuations, je m’en torche. J’ai ma conscience pour nous, San-A. et moi. Elles me mettent seulement pas en renaud, au contraire, j’en rigole. Regarde ah ! ah ! ah !

Un bruit de gifle interrompt la fausse hilarité de mon ami.

Bref silence.

Puis Béru :

— Ah non, j’insurge, pas de ça ! T’oserais gifler l’homme, Berthe ! Tu te permettrais ?

Re-baffe, plus retentissante que la précédente.

— La preuve ! déclare une Berthe essoufflée par la violence de l’impact. Se marrer comme un con tandis que sa nièce est raptée, je tolérerai jamais ! Laisse qu’on rentre à Paris, Alexandre-Benoît, et t’assisteras au divorce du siècle.

— Le divorce ! Quel divorce ? bafouille le Malmené.

— Le nôtre ! Je le vois gros comme une maison ! J’ai une vie à refaire, moi, môssieur Bérurier ! Des années mariée à un épédérastre, merci bien, j’ai mon compte ! Ma claque ! Etre tortionnée par un type sans cœur ni roustons qu’on lui niquecape sa nièce en sa présence sans qu’il lèverait le petit doigt ! Ah non, stop ! Arrêtons les frais ! Je crie pouce. En arrivant, je fonce chez mon avocat.

Un barrissement. Un coup sourd. Un cri.

— Et çui-là, où qu’il a couru, dis, morue ? Droit à tes miches, non ? Et c’t’autre, là ! C’est pas du shoot d’avant centre sectionné en équipe nationale, bougre de grosse saloperie ? Laisse que je t’arrange à ma manière. Tant qu’à faire, tu sauras pourquoi tu divorceras, enflure !

Il m’apparaît que le moment d’opérer une diversion est arrivé. Je pousse la porte entrouverte derrière laquelle je me tenais, comme au bord d’une fosse zoologique enfermant un couple d’animaux aux mœurs mal connues.

L’art de vivre consiste à ne pas abuser des spectacles scabreux. L’Homme doit s’emmener promener dans les régions en friche de la personnalité, mais prendre soin de ne pas en franchir les limites sinon il n’arrive plus à décrotter ses godasses.

— Salut, les amoureux ! lancé-je jovialement. On peut entrer ?

Berthe est écroulée en travers d’un canapé. Le Gros, plus violet qu’un banquet d’évêques [23] Certes, à présent ils sont en civil, mais ils continuent de bien bouffer. est arc-bouté pour une nouvelle charge.

Mon intrusion apporte un oxygène neuf en cette pièce lourde de miasmes.

— Tiens, on bavardait à ton sujet. murmure le Colérique. Berthy me faisait gentiment observer comme quoi qu’on devrait affranchir les matuches d’ici rapport à la raptation de Marie-Marie.

— Toujours rien à son sujet ?

— Non, mec. C’est le black-boule complet. « L’Homme » s’est pas annoncé. Ce qu’il mijote, tu voudrais que je te dise ? Ça me file les copeaux. D’un assassin aussi criminel que lui, tu peux tout redouter.

Je secoue la tête.

— Quel intérêt aurait-il à faire du mal à Marie-Marie ?

— Ne serait-ce que pour la faire tenir peinarde. Il est remuant, le moustique.

— Penses-tu : c’est une carte qu’il garde dans sa manche pour la jouer le moment venu.

La Baleine, que nous avons négligée pendant le début de cette aimable conversation, se relève et se met à fureter dans la pièce, avec la frénésie d’un porc qui ne retrouve pas son auge.

— Qu’est-ce tu cherches, amour de ma vie ? s’inquiète l’Affable.

— Quéque chose, répond-elle, avec comme de l’évasif dans l’intonation.

Elle le trouve.

S’agit de la manivelle servant à monter le store à lamelles (et, accessoirement, à le descendre). Celle-ci est pliante, avec une longue tige métallique dont l’extrémité du haut est accrochée à l’enrouloir.

— Tu vas à la pêche ? rigole Alexandrovitch-Benito.

— Tiens, vérolerie ! hurle brusquement la houri en abattant le tube d’acier sur le crâne de son tourmenteur !

Béru a eu le temps d’une légère parade. Il n’en prend pas moins la manivelle sur son gros pif, lequel explose comme une tomate lancée depuis la planète Nut’s (pardon, je voulais dire la planète Mars, voilà que je me goure de friandise). Le raisin généreux du Mastar éclabousse l’alentour.

Franchement, y a un peu de mésentente dans le ménage. Le couple bérurien traverse l’une de ces périodes un tantinet soit peu grinçantes qui dorent l’auréole du célibat.

— Voyons, m’écrié-je. Vous perdez la tête, Berthe !

Je veux lui arracher son arme dont le contondement mis au service de la rage berthière me paraît dangereux. A cet instant (comme on dit dans mes livres) une voix sèche et forte retentit :

Alto las manos !

Ce qui, traduit tant mal que bien, de l’espagnol, veut dire « Haut les mains ».

Ça nous sectionne le sifflet à tous trois.

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