Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

Здесь есть возможность читать онлайн «Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1997, ISBN: 1997, Издательство: Grasset, Жанр: Иронический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Deux fois n’est pas coutume»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

Deux fois n’est pas coutume — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Deux fois n’est pas coutume», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Spiro salua son public d’une courbette et, d’un geste, m’invita à le suivre dans la cuisine. Au passage, il prit le grand plat à biscuits en argent, ignorant Roche qui avait repris son poste à table.

— Vous avez vu cette bandes de tocards ? fit Spiro, vidant un gros sac de biscuits de supermarché dans le plat. Ils vont me mettre sur la paille. Je devrais faire payer un droit d’entrée pour qui veut voir le moignon de Loosey !

— Des nouvelles de Kenny ?

— Aucune. Je pense qu’il a brûlé toutes ses cartouches. Ce qui arrange bien mes affaires. Je n’ai plus besoin de vos services.

— Pourquoi ce revirement soudain ?

— Les choses se sont tassées.

— Comme ça ?

— Eh oui, comme ça.

Il sortit de la cuisine d’un pas allègre et flanqua le plateau de biscuits sur la table.

— Comme allez-vous ? demanda-t-il à Roche. J’ai vu que votre « frère » recevait des visites des gens en surnombre chez Loosey. Je suppose que certains vont le voir pour vérifier où en sont ses petites affaires, si vous voyez ce que je veux dire. Vous avez remarqué que je n’ai exposé que la partie supérieure du corps de façon que personne ne s’avise d’aller toucher plus bas.

Roche faillit s’étouffer.

— Merci, dit-il. Vous pensez à tout.

Je retournai auprès de Morelli pour lui faire part des dernières nouvelles. Il était invisible dans l’obscurité de l’habitacle de la camionnette.

— C’est inattendu, dit-il.

— Je pense que Kenny a les armes. Je pense qu’on a donné à Spiro une piste à suivre, qu’il a fait passer le message à Kenny et que Kenny a récupéré la marchandise. Et donc que maintenant, Spiro peut dormir sur ses deux oreilles.

— Possible.

— Je vais faire une petite visite à Sandeman, dis-je, sortant mes clefs de voiture. Au cas où il serait déjà rentré chez lui.

Je me garai non loin de l’immeuble de Sandeman, mais de l’autre côté de la rue. Morelli s’arrêta juste derrière moi. On resta quelques instants sur le trottoir à regarder l’immeuble qui se dressait devant nous, noir sur fond de ciel bleu nuit. Une lumière crue se déversait d’une fenêtre sans store du rez-de-chaussée. À l’étage, deux rectangles orangés attestaient d’une trace de vie dans les pièces côté rue.

— Il a quoi comme voiture ? me demanda Morelli.

— Une camionnette Ford et une moto.

Ni l’une ni l’autre n’étaient en vue. On fit le tour de l’immeuble en empruntant l’allée et on tomba sur la Harley. Aucune lumière côté cour. Le noir complet chez Sandeman, à l’étage. Personne n’était assis dans la véranda. La porte de derrière n’était pas fermée à clef. À l’intérieur, le couloir était faiblement éclairé par une ampoule nue qui pendait du plafond du hall d’entrée. Des échos d’un poste de télévision nous parvinrent des étages. Morelli s’attarda un moment dans l’entrée, à l’écoute, puis il monta au premier étage, puis au second. Là, régnaient le silence et l’obscurité. Morelli colla son oreille contre la porte de chez Sandeman. Il fit non de la tête. Aucun bruit chez lui.

Il alla à la fenêtre du palier qu’il ouvrit et regarda au-dehors.

— Entrer chez lui par effraction irait contre mes principes, dit-il. Alors que, pour moi, ce serait purement et simplement illégal.

Morelli jaugea la grosse torche électrique que j’avais en main.

— Évidemment, une chasseuse de primes est habilitée à entrer chez le hors-la-loi qu’elle poursuit.

— Seulement si elle a la certitude que l’individu en question est chez lui.

Morelli me regarda d’un air interrogateur. Je m’approchai et lorgnai l’escalier de secours.

— Ça m’a l’air très branlant, dis-je.

— Oui, j’ai remarqué. Il ne supporterait pas mon poids.

Et, me relevant le menton d’un doigt, il ajouta :

— Mais je parie qu’il portera sans problème un petit bout de chou comme toi.

On peut dire de moi que je suis beaucoup de choses, mais pas un petit bout de chou. Je pris une profonde inspiration et enjambai la fenêtre. L’escalier gémit sous mes pieds et des éclats de métal rouillé allèrent s’écraser par terre. Je poussai un juron à mi-voix et avançai à tout petits pas vers la fenêtre de chez Sandeman.

Je plaquai mes mains sur la vitre pour mieux voir à l’intérieur. Plus noir, tu meurs. Je tentai d’ouvrir la fenêtre. Elle n’était pas bloquée. Je poussai le châssis inférieur, il se releva… mais se coinça à mi-hauteur.

— Tu peux entrer ? me chuchota Morelli.

— Non. La fenêtre est coincée.

Je m’accroupis pour regarder par l’ouverture, promenant le faisceau de ma torche électrique tous azimuts. À première vue, pas de changement depuis ma dernière visite. Toujours le même foutoir, la même crasse, la même odeur nauséabonde de vêtements pas lavés et de cendriers archipleins. Aucune trace de lutte, ni de fuite, ni d’enrichissement.

Je décidai de faire une deuxième tentative avec la fenêtre. Je pris fermement appui sur mes pieds et poussai de toutes mes forces sur le cadre de bois. Des boulons se détachèrent du mur aux briques effritées et la galerie en lamelles de l’escalier de secours se pencha à un angle de quarante-cinq degrés. Les marches se démantelèrent, la rampe se descella, les fers d’angle cédèrent sous la pression et je dégringolai, pieds les premiers, dans le vide. Ma main rencontra une barre transversale, et par réflexe, s’y accrocha… dix secondes… au bout desquelles tout le deuxième étage de l’escalier de secours s’effondra sur le palier du premier. Il y eut un moment de silence qui me laissa le temps de murmurer : et merde !

Au-dessus de moi, je vis la tête de Morelli penchée à la fenêtre.

— Ne-bou-ge-pas !

Et BADABOUM ! Le premier étage de l’escalier de secours se descella de la façade et s’effondra par terre, m’entraînant dans sa chute. Je tombai à plat dos avec un woufff sonore qui me bloqua la respiration.

Je restai étendue, immobile, et le visage de Morelli réapparut bientôt au-dessus de moi, à quelques centimètres du mien cette fois.

— Nom de Dieu, Stéphanie, murmura-t-il. Dis-moi quelque chose.

Je regardai droit devant moi, incapable de parler, toujours incapable de respirer.

Morelli me prit le pouls à la carotide. Puis je sentis qu’il m’attrapait par les chevilles et me soulevait les jambes.

— Tu peux remuer les orteils ? me demanda-t-il.

Pas quand sa main remontait ainsi sur l’intérieur de ma cuisse. J’avais la sensation que ma peau était à vif sous sa paume, et que mes doigts de pied étaient recroquevillés par une crampe. Je m’entendis haleter.

— Si tes doigts montent plus haut, je t’attaque pour harcèlement sexuel, dis-je, dans un souffle.

Morelli se redressa et s’épongea le front.

— Tu m’as fichu une de ces trouilles, me dit-il.

— Qu’est-ce qui se passe, là ? cria-t-on d’une fenêtre. J’appelle les flics si vous continuez vos conneries. On a un décret antibruit dans le quartier !

Je me redressai sur un coude.

— Fichons le camp, dis-je.

Morelli m’aida à me relever avec douceur.

— Tu es sûre que tu vas bien ? me demanda-t-il.

— Je crois que je n’ai rien de cassé.

Je plissai les narines.

— Qu’est-ce que c’est que cette odeur ? dis-je. Oh, non ne me dis pas que je me suis souillée !

Morelli me fit tourner devant lui.

— Hou là ! s’exclama-t-il. À vue d’œil, un des locataires doit avoir un gros toutou, un très gros toutou, et j’ai bien l’impression que tu es tombée en plein dans le mille !

J’ôtai mon blouson et le tins à bout de bras.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Deux fois n’est pas coutume»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Deux fois n’est pas coutume» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Janet Evanovich - Hot Stuff
Janet Evanovich
Janet Evanovich - The Grand Finale
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Amor Comprado
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Bastardo numero uno
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Full Scoop
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Full Blast
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Full Speed
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Wicked Appetite
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Visions Of Sugar Plums
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Motor Mouth
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Dos Por La Pasta
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Wytropić Milion
Janet Evanovich
Отзывы о книге «Deux fois n’est pas coutume»

Обсуждение, отзывы о книге «Deux fois n’est pas coutume» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x