Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

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Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

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Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

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Je montai ma corbeille de linge dans ma chambre et la fourrai dans un coin, vêtements et le reste. La maison était pleine d’odeurs de cuisine et de bruits de couverts qu’on dressait. Au salon, mon père zappait d’une chaîne sur l’autre, augmentant le volume pour dominer le brouhaha venant de la cuisine.

— Baisse ! lui cria ma mère. Tu vas tous nous rendre sourds !

Mon père se concentra sur l’écran, faisant celui qui n’entendait pas.

Au moment où je prenais place à table pour dîner, mes plombages vibraient et ma paupière gauche tressautait spasmodiquement.

— Comme ça fait plaisir d’être tous à nouveau réunis, dit ma mère. Quel dommage que Valérie ne soit pas là.

Valérie, ma sœur, mariée au même homme depuis un siècle avait deux enfants. Valérie était la fille normale de la famille.

Mamie Mazur, assise en face de moi, faisait vraiment peur à voir, les cheveux toujours décoiffés et le regard dans le vide. Comme dirait mon père, encore une qui s’était levée en oubliant d’allumer la lumière.

— Combien de comprimés de codéine a-t-elle pris ? demandai-je à ma mère.

— Un seul, à ce que je sache.

Je sentis ma paupière tressaillir et posai un doigt dessus.

— Elle a l’air… ailleurs.

Mon père cessa de beurrer une tranche de pain et leva les yeux. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, puis se ravisa et reprit son activité.

— Maman, cria ma mère, tu as pris combien de comprimés ?

La tête de ma grand-mère pivota en direction de ma mère.

— Quels comprimés ?

— C’est terrible qu’une vieille dame ne puisse plus être en sécurité dans la rue, dit ma mère. On se croirait à Washington ! Bientôt, on va nous tirer dessus depuis des voitures. Le Bourg n’était pas comme ça dans ma jeunesse.

Je ne voulais pas lui détruire ses illusions, mais dans sa jeunesse, au Bourg, il y avait une voiture de mafiosi garée toutes les trois rues. Les hommes étaient sortis de chez eux manu militari, encore en pyjama, et emmenés sous la menace d’un revolver jusqu’à Mea-dowlands ou à la décharge de Camden pour un sacrifice rituel. Normalement, les voisins ne couraient aucun danger mais il y avait toujours le risque de se prendre une balle perdue.

Le Bourg était ni plus ni moins qu’avant à la merci des Mancuso et des Morelli. Kenny était plus fou et plus tête brûlée que les autres, mais je soupçonnais qu’il n’était pas le premier Mancuso à laisser une cicatrice sur le corps d’une femme. A ma connaissance, aucun autre homme de sa famille n’avait jamais lardé une vieille dame de coups de pic à glace, mais les Mancuso et les Morelli étaient réputés pour leur tempérament violent, alcoolique, et pour leur bagou pour attirer une femme dans une relation masochiste.

Je le savais d’expérience. Lorsque Morelli avait passé à l’abordage de mon Petit Bateau quatorze ans plus tôt, il n’avait pas été violent, certes, mais il n’avait pas été d’une extrême douceur non plus.

A sept heures, ma grand-mère dormait comme une souche, ronflant comme un sapeur ivre mort.

Je mis ma veste et pris mon sac.

— Où vas-tu ? me demanda ma mère.

— Chez Stiva. Il m’a embauchée pour l’aider.

— Ah, ben voilà un travail, fit ma mère. Il pourrait y avoir pire que travailler pour Stiva.

Je sortis, fermai la porte derrière moi et pris une profonde inspiration histoire de changer d’air. Il faisait frais. Mon tic oculaire s’apaisa sous le ciel noir de la nuit. Poochie était assis dans la véranda de la maison d’en face, à mener sa vie de chien, attendant d’entendre l’appel de la nature.

Je roulai jusque chez Stiva et me garai au parking. À l’intérieur, Andy Roche avait repris sa place à la table à thé.

— Comment ça va ? lui demandai-je.

— Une vieille dame vient de me dire que je ressemblais à Harrison Ford.

Je choisis un biscuit dans l’assiette posée derrière lui.

— Vous ne devriez pas être auprès de feu votre frère ?

— On n’était pas tellement proches.

— Où est Morelli ?

Roche parcourut la pièce d’un regard nonchalant.

— Une question à laquelle personne ne peut jamais répondre.

Je retournai à ma voiture. À peine m’étais-je installée que le téléphone sonnait.

— Comment va ta grand-mère ? me demanda Morelli.

— Elle dort.

— Ton retour chez papa-maman est temporaire, j’espère. J’avais des projets pour toi en chaussures violettes.

Je restai sans voix. J’étais persuadée que Morelli avait surveillé Spiro alors qu’en fait il m’avait suivie. Je fis la moue. J’étais nulle comme chasseuse de primes.

— Je ne voyais pas d’autre solution, lui dis-je. Je me fais du souci pour ma grand-mère.

— Tu as une famille formidable, mais je ne te donne pas deux jours avant d’être sous Valium.

— On ne marche pas au Valium chez nous ; on se shoote au flan au fromage blanc.

— A chacun son trip, fit Morelli.

Et il raccrocha.

À dix heures moins dix, je m’engageai dans l’allée de chez Stiva et me garai sur le côté, laissant juste assez de place pour que la voiture de Spiro puisse passer. Je verrouillai les portières de la Buick et entrai dans le salon funéraire par la porte latérale.

Spiro, l’air nerveux, disait des au revoir. Louie Moon n’était pas en vue. Andy non plus. Je me glissai dans la cuisine et fixai mon étui à revolver à ma ceinture. Après avoir mis une cinquième balle dans le barillet de mon .38, je l’enfonçai dans l’étui. Je fixai un deuxième étui pour ma bombe lacrymogène et un troisième pour ma torche électrique. Je me disais que pour cent dollars la prestation, Spiro méritait bien la totale. J’aurais une crise de tachycardie si jamais je devais me servir de mon arme, mais ça, c’était mon petit secret.

Je portais une veste longue qui masquait mon attirail. Juridiquement, cela signifiait que je pouvais être inculpée pour dissimulation d’armes. Malheureusement, l’autre solution ferait sauter le standard du téléphone arabe du Bourg pour dire que je braquais Stiva à main armée. La menace d’une arrestation n’était rien en comparaison.

Lorsque le dernier des endeuillés fut parti, je fis monter Spiro dans les pièces ouvertes au public situées dans les deux derniers étages du bâtiment, en fermant portes et fenêtres à clef. Seules deux pièces étaient occupées. Dont l’une par le faux frère.

Le silence qui régnait était stressant et la présence de Spiro ne faisait que renforcer le malaise que j’éprouvais face à la mort. Spiro Stiva, le Croque-Mort Démoniaque. Je gardais la main posée sur la crosse de mon petit Smith & Wesson en me disant que j’aurais peut-être mieux fait de le charger avec des balles d’argent.

On traversa la cuisine jusque dans le couloir du fond. Spiro ouvrit la porte menant à la cave.

— Minute ! lui dis-je. Où allez-vous ?

— Nous devons aller vérifier la porte de la cave.

— » Nous ? »

— Oui, nous. Comme dans moi et mon putain de garde du corps.

— Je ne crois pas.

— Vous voulez être payée ou pas ?

Bon argument.

— Il y a des cadavres là en bas ?

— Navré, on est en rupture de stock.

— Alors qu’est-ce qu’il y a en bas ?

— La chaudière, bordel !

Je dégainai mon arme.

— Je vous suis, dis-je à Spiro.

Spiro lorgna mon petit cinq coups.

— Nom d’un chien, voilà bien une arme de gonzesse !

— Je parie que vous ne diriez pas ça si je vous tirais une balle dans le pied.

Ses yeux d’obsidienne se fixèrent sur les miens.

— Bon, on descend ou quoi ? dit-il.

La cave consistait en une vaste pièce et ressemblait, en gros, à n’importe quelle cave. À part qu’il y avait des cercueils empilés dans un coin.

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