Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

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Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

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Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

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Mon téléphone cellulaire sonna. C’était Morelli. Sa voix était empreinte d’impatience ou d’anxiété. Difficile de trancher.

— Quoi ? fit-il.

Je lui racontai les déboires de mamie Mazur et attendis sa réaction tandis que le silence se tendait à craquer entre nous. Finalement, il poussa un juron et un soupir de dégoût. Ce devait être dur pour lui. Mancuso faisait partie de sa famille.

— Je suis désolé, dit-il. Je peux faire quelque chose ?

— M’aider à choper Mancuso.

— On va le choper, ne t’en fais pas.

Notre crainte commune de ne pas l’arrêter assez vite demeura dans le non-dit.

— Tu es toujours partante pour continuer à servir de gibier ? me demanda Morelli.

— Jusqu’à six heures. Je vais dîner chez mes parents ce soir. Je veux aller voir ma grand-mère.

Il n’y eut aucun autre signe d’activité jusqu’à une heure, moment où le salon funéraire ouvrit ses portes pour les visites d’après-midi. Je braquai mes jumelles sur les fenêtres de la pièce sur rue et aperçus Spiro en costume-cravate. Il devait avoir des vêtements de rechange sur son lieu de travail. Des voitures entraient et sortaient régulièrement du parking et je me rendis compte à quel point il serait très facile pour Kenny de se fondre dans ces allées et venues. Il lui suffisait de se coller une fausse barbe ou une fausse moustache, de mettre un chapeau, une perruque, et le tour était joué. Qui prêterait attention à un visiteur de plus sortant de chez Stiva ?

A deux heures, je gagnai le trottoir d’en face.

Spiro poussa un soupir en me voyant et, instinctivement, il rapprocha son bras blessé de son corps. Ses gestes étaient d’une brusquerie inhabituelle ; sa mine, lugubre. Il me donnait l’impression d’avoir l’esprit troublé. Il était le rat lâché dans un labyrinthe, grattant avec ses pattes pour franchir des obstacles, courant dans des galeries sans issues, cherchant désespérément la sortie.

Un homme était assis, seul, à la table où était servi le thé. La quarantaine, de taille moyenne, de l’embonpoint. Il était en tenue sport. Sa tête me disait quelque chose. Il me fallut un petit moment pour le resituer. Je l’avais vu à la station-service de Delio au moment où on emportait le cadavre de Moogey Bues dans une housse en plastique. J’avais pensé qu’il faisait partie de la brigade criminelle, mais peut-être travaillait-il à celle des mœurs, ou peut-être était-il un agent fédéral.

Je m’approchai de lui et me présentai.

— Andy Roche, dit-il, me tendant la main.

— Vous travaillez avec Morelli.

Il se figea un bref instant, le temps qu’il se reprenne.

— Ça m’arrive, dit-il.

Je pris un biscuit.

— Agent fédéral ? fis-je.

— Trésor public.

— Vous allez rester ici ?

— Le plus longtemps possible. On a amené un mort bidon aujourd’hui. Je suis son frère éploré qui ne l’avait pas vu depuis longtemps.

— Très malin.

— Ce type, ce Spiro, toujours aussi pisse-froid ?

— La journée d’hier a été rude pour lui. Et il n’a pas beaucoup dormi cette nuit.

12

Donc, Morelli ne m’avait pas mise au courant pour Andy Roche. Et alors ? Quoi de neuf sous le soleil ? Morelli cachait toujours son jeu. C’était son style. Il ne montrait jamais toutes ses cartes. À personne. Ni à son chef, ni à ses coéquipiers, encore moins à moi. Alors, pas de quoi prendre la mouche. Après tout, le but était d’arrêter Kenny. Les moyens d’y parvenir n’avaient pas beaucoup d’importance.

Je n’insistai pas auprès de Roche et allai échanger quelques mots avec Spiro. Oui, Spiro voulait toujours que j’aille le border. Non, Kenny ne s’était pas remanifesté.

J’allai aux toilettes puis regagnai la Buick. À cinq heures, je pliai bagage, incapable de chasser des visions de mamie Mazur se faisant poignarder au pic à glace. Je passai chez moi, jetai des vêtements dans une corbeille à linge, y ajoutai du maquillage, du gel coiffant et mon sèche-cheveux, et portai le tout à ma voiture. Je remontai chercher Rex, branchai mon répondeur, laissai la lumière de la cuisine allumée et sortis en verrouillant la porte. Le seul moyen que j’avais de protéger ma grand-mère était encore de retourner chez mes parents.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? fit ma mère quand elle vit la cage de Rex.

— Je viens passer quelques jours ici.

— Tu as enfin laissé tomber ce travail ! Ce n’est pas trop tôt ! J’ai toujours pensé que tu méritais mieux.

— Ce n’est pas ça. J’ai besoin de me changer les idées.

— J’ai installé la machine à coudre et la planche à repasser dans ta chambre. Comme tu disais que tu ne reviendrais jamais vivre à la maison…

Je tenais la cage de Rex à pleins bras.

— J’avais tort. Me revoilà. Je m’arrangerai, ne t’en fais pas.

— Frank ! cria ma mère. Viens aider ta fille, elle revient habiter chez nous !

Je la poussai du coude pour passer et m’engageai dans l’escalier.

— Pour quelques jours seulement. C’est provisoire.

— La fille de Stella Lombardi disait la même chose et ça fait trois ans qu’elle est chez ses parents.

Je sentis un cri se former au tréfonds de moi.

— Si tu m’avais prévenue, poursuivit ma mère, j’aurais fait un peu de ménage. J’aurais changé le dessus-de-lit.

D’un coup de genou, j’ouvris la porte de ma chambre.

— Pas la peine de changer le dessus-de-lit, dis-je. Celui-là est très bien.

Je zigzaguai dans le fouillis ambiant et posai Rex sur le lit, le temps de dépoussiérer le plateau de la coiffeuse.

— Comment va mamie ? demandai-je.

— Elle fait la sieste.

— Je faisais la sieste, cria mamie Mazur de sa chambre. Vous faites un boucan à réveiller les morts. Qu’est-ce qui se passe ?

— Stéphanie revient habiter avec nous.

— Qu’est-ce qui lui prend ? On s’ennuie à cent sous de l’heure ici.

Ma grand-mère passa la tête par l’entrebâillement de ma porte.

— Tu n’es pas enceinte au moins ?

Mamie Mazur se faisait faire une indéfrisable une fois par semaine. Entre deux séances chez le coiffeur, elle devait dormir la tête dans le vide sur le côté du lit car si les bouclettes perdaient de leur fermeté au fil de la semaine, elles n’étaient jamais tout à fait aplaties. Aujourd’hui, on avait l’impression qu’on lui avait laqué ses cheveux à l’amidon avant de la faire passer dans une tornade. Sa robe était froissée suite à sa sieste, elle portait des chaussons en velours rose et sa main gauche était recouverte d’un bandage.

— Comment va ta main ? lui demandai-je.

— Elle recommence à trembler. Il faut que je reprenne de leurs pilules.

En dépit de la planche à repasser et de la machine à coudre qui occupaient une grande partie de l’espace, ma chambre n’avait pas beaucoup changé au cours de ces dix dernières années. Elle était petite et n’avait qu’une seule fenêtre. Les rideaux blancs étaient doublés d’un tissu plastifié. La première semaine de mai, on les remplaçait par des voilages. Les murs étaient peints en vieux rose ; les plinthes et les moulures en blanc. Le lit à deux places était recouvert d’un dessus-de-lit à fleurs roses dont la texture et les couleurs avaient été fanées par le temps et les essorages en machine. J’avais une petite penderie pleine de vêtements pour les quatre saisons, une coiffeuse et une table de chevet en érable sur laquelle était posée une lampe en pâte de verre d’un blanc laiteux. La photo de la remise de mon diplôme au lycée était toujours accrochée au mur. Ainsi qu’une autre de moi en majorette. Je n’avais jamais complètement réussi à maîtriser l’art de lancer le bâton, mais j’étais parfaite quand je me pavanais en bottes le long d’un terrain de football. Un jour, pendant le défilé entre les deux mi-temps, j’avais perdu le contrôle de mon bâton qui était allé valdinguer parmi les joueurs de trombone. J’en frémissais encore.

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